Les
« Verts » et la fédération «
Régions et Peuples solidaires » apportent leur
soutien le plus total à Jean-Christophe Angelini ,
Secrétaire général du Parti de la Nation
Corse, mis en examen et écroué depuis hier soir
à Marseille dans le dossier de la Société
Méditerranéenne de Sécurité(SMS).
Conseiller nationaliste à l’Assemblée de Corse et
conseiller municipal de Porto Vecchio , Jean-Christophe Angelini est
accusé « d’avoir conçu et remis un faux
passeport au fondateur en fuite de la SMS , Antoine Nivaggioni. »
Jean-Christophe Angelini , dirigeant nationaliste modéré
et démocrate convaincu , est un homme de dialogue et un
infatigable défendeur de la recherche d’une solution
politique négociée pour la Corse. Il est
actuellement victime d’une véritable manœuvre
politique totalement inacceptable dans un Etat dit « de droit
».
Les « Verts » et « Régions et Peuples
solidaires » s’interrogent sur plusieurs
éléments troublants qui mettent fortement en doute la
« présomption de culpabilité » pesant sur
Jean-Christophe Angelini :
1- Jean-Christophe Angelini s’est déplacé à
Paris le jeudi 17 janvier à l’invitation d’un
proche du pouvoir qui souhaitait s’entretenir avec lui de
l’occupation de l’Assemblée territoriale de Corse. A
la sortie de cette entrevue , Jean-christophe Angelini a
été interpellé et menotté en pleine
rue par plusieurs policiers .
2- Aucun élément ne prouve que Jean-Christophe Angelini
ait été en possession du faux passeport qu’il
était censé transmettre à Antoine Nivaggioni
actuellement en fuite . Si tel avait été le cas ,
pourquoi les policiers n’ont-ils pas prolonger la filature pour
appréhender Jean-Christophe Angelini et Antoine Nivaggioni en
flagrance ? De plus le seul lien existant entre ces deux hommes est
leur amitié d’enfance , fait totalement
déconnecté de l’affaire de la SMS.
3 - La perquisition au domicile de Jean-Christophe Angelini
à Porto Vecchio a été totalement
infructueuse. Face à la foule venue le soutenir, la police
lui a ôté les menottes et autorisé Mr Angelini
à parler aux habitants et aux médias. Comment se fait-il
, qu’au mépris des règles de droit , on laisse
s’exprimer publiquement un gardé à vue ? Si
les pouvoirs publics pensaient que Jean-Christophe Angelini
était coupable , lui auraient-ils permis de prendre la parole en
public en période de garde à vue ?
4 – Des proches du pouvoir ont contacté des responsables
du PNC pour leur proposer le marché suivant : la
libération de Jean-Christophe Angelini en échange de
livrer Antoine Nivaggioni.
5 - L’interpellation de Jean-Christophe Angelini intervient
au lendemain de la présentation de sa candidature, dans
une dynamique gagnante , à l’élection municipale de
Porto Vecchio , citadelle de Camille de Rocca Serra , président
de l’Assemblée de Corse et ami proche de Nicolas Sarkozy.
Fervents défenseurs de l’Etat de droit , les « Verts
» et « Régions et Peuples solidaires »
s’inscrivent dans une démarche citoyenne pour demander la
libération immédiate de Jean-Christophe Angelini ainsi
que la mise en place d’une commission d’enquête pour
déterminer les responsables de cette manœuvre
politique.
Gustave Alirol, président de « Régions et peuples solidaires »
Cécile Duflot, secrétaire nationale des « Verts »