Délimitation des régions : une fin de non-recevoir inacceptable

Paul Molac
Député apparenté Union démocratique bretonne (UDB)
4ème circonscription du Morbihan
26 Place de la Mairie
56800 Ploërmel
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Jeudi 20 novembre 2014

Communiqué de presse

 Délimitation des régions : une fin de non-recevoir inacceptable

 

Paul Molac, député du Morbihan apparenté Union démocratique bretonne (UDB) dénonce avec force que l’examen du Projet de loi de délimitation des Régions en deuxième lecture à l’Assemblée nationale n’ait servi qu’à confirmer le mauvais texte voté en première lecture en juillet et construit sur un postulat de départ totalement biaisé : c’est en faisant des grandes régions, que l’on fait des régions puissantes.

 

En effet, c’est la même carte à 13 régions, niant les aspirations des populations, notamment en Bretagne et en Alsace, qui a été votée alors que personne ne peut nier que plus que de leur taille, la force des régions provient de leurs compétences et de leur budget, de leur cohésion et de leur cohérence. Elle vient des citoyens s’ils se reconnaissent dans les institutions régionales.

 

Si nous avions très peu d’espoir de voir évoluer cette carte technocratique proposant des fusions bloc par bloc, nous comptions pouvoir l’améliorer démocratiquement par le bas en assouplissant un droit d’option alors totalement verrouillé. Malgré le soutien de députés Bretons de tous les bancs, le groupe majoritaire à l’Assemblée nationale a exprimé une fin de non-recevoir sur le sujet, n’allant même pas jusqu’à voter mon amendement de consensus demandant de baisser le seuil d’approbation du droit d’option des 3/5è à la majorité absolue. Additionné au maintien du droit de veto de la région d’origine qui peut s’opposer au choix d’un de ses départements, ce droit d’option est un véritable leurre.

 

C’est avec détermination que je continuerai à combattre cette réforme profondément centralisatrice, qui éloignera le citoyen des centres de décision et qui ne permettra pas l’émergence des régions comme véritable acteurs de développement économique à l’image de l’Allemagne. C’était pourtant la raison-même de cette loi.