Côté Toulouse : « La charte n’est pas ratifiée, mais battons-nous pour une loi ! »

Suite au rejet par le Sénat, mardi 27 octobre 2015, de ratifier la charte des langues européennes et minoritaires, les Occitanistes de Toulouse ne baissent pas la garde.

 

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Guilhem Latrubesse est secrétaire fédéral du Partit occitan et conseiller régional (apparenté EELV) de Midi-Pyrénées. © DR

Forcément déçu après le refus des sénateurs de ratifier la charte des langues européennes et minoritaires, mardi 27 octobre 2015, le membre du Partit Occitan et conseiller régional de Midi-Pyrénées, Guilhem Latrubesse, n’est pas désespéré. Ce fer de lance de la reconnaissance et de la promotion de l’Occitan entend poursuivre le combat. Interview.

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Côté Toulouse : Comment vivez-vous la décision du Sénat de ne pas ratifier une charte européenne reconnaissant les différentes langues régionales ?

Guilhem Latrubesse : Comme les Bretons, les Basques, les Catalans, les Alsaciens, les Corses et bien d’autres, les Occitanistes sont forcément déçus. Nous le sommes d’autant plus que les arguments des sénateurs de droite et quelques radicaux de gauche qui se sont prononcés contre cette charte sont inopportuns et presque fallacieux. Sont revenus sur le tapis la peur du communautarisme et l’idée même qu’une telle charte serait contraire à la constitution de la République puisque, je le rappelle, l’adoption de cette charte aurait entraîné une modification de la constitution par le congrès.

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