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Toulouse - Rassemblement de soutien : Austérité - Troïka basta !

50 artistes, militant e s associatifs, syndicalistes, politiques, universitaires disent : Union européenne, dirigeants européens, FMI, agences de notation : cessez votre chantage, votre ingérence dans la campagne électorale grecque ! Laissez le peuple décider ! et condamnent les propos du 1er Ministre Antonio SAMARAS qui n’a pas hésité a exploiter l’attentat contre Charlie Hebdo pour s’en prendre à SYRIZA.

 


RASSEMBLEMENT de SOUTIEN
LUNDI 26 JANVIER à 18H Square De GAULLE


Dans un contexte où les mauvais coups se multiplient en Grèce (corruption de députés, désinformation, restriction des libertés démocratiques…) 
pour empêcher la victoire possible du mouvement de gauche Syriza aux élections législatives prévues le 25 janvier, voilà que le
FMI annonce la suspension de son « aide » et que le commissaire européen à l'économie
Pierre Moscovici s'adresse directement aux électeurs grecs pour leur dire dans quel sens voter.
Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, déclare quant à lui qu'il
"n'aimerait pas que des forces extrêmes arrivent au pouvoir" à Athènes. En Allemagne, le
ministre des Finances Wolfgang Schaüble réaffirme au passage qu'il n'y a "aucune
alternative" aux réformes conduites en Grèce. Les agences de notation commencent à
menacer de dégrader – est-il encore possible ! - la note de l'économie grecque. Dans la presse
européenne, on s'emploie à diffuser la peur du changement afin de dissuader les peuples de
l'Union de se tourner vers des formations politiques progressistes proposant le même type de
rupture économique que Syriza.


Il est vrai qu'une victoire de Syriza en Grèce pourrait remettre en cause pour l'ensemble de
l'Union européenne les politiques d'austérité imposées par la Troïka (banque européenne,
commission européenne et FMI) aux peuples contre leur volonté : comme le montrent les
manifestations massives au Portugal, en Espagne et plus récemment en Italie, ou la grève
générale en Belgique, ne passe plus l'injonction de rembourser aux détenteurs de capitaux des
dettes illégitimes au prix de la destruction d'un modèle social qui permettait d'atténuer les
maux du capitalisme et de pointer qu'une autre logique est possible. Devant cette menace pour
leurs intérêts – l'exemple islandais les inquiète encore - les serviteurs de la finance en Europe
sont prêts à tous les chantages pour confisquer la démocratie en Grèce et ailleurs. Eux qui
laissent museler les libertés dans la Hongrie de Victor Orban au nom du respect du suffrage
universel trouvent cette fois légitime de s'ingérer dans la vie politique intérieure d'un État : la
préservation des intérêts des banques et des multinationales leur est plus importante que la
défense des libertés !


C'est au peuple grec, père de la démocratie mais aujourd'hui martyr de l'austérité, de décider
souverainement de son avenir. Nous, citoyens et citoyennes d'Europe, exigeons des
institutions financières internationales, des agences de notations comme des autorités
européennes qu'elles cessent immédiatement leurs pressions indignes. Ce n'est pas aux
institutions européennes actuelles et à la finance de dicter aux peuples ce qu'ils doivent voter !
L'austérité est un choix politique qu'ils doivent pouvoir rejeter démocratiquement ! Nous
faisons chorus avec les dirigeants de Syriza pour dire que le problème de la Grèce est celui de
toute l'Europe et que ce qui s'y joue pourrait sonner le début d'une nouvelle aventure
européenne.


Nous, citoyens et citoyennes d'Europe disons au peuple grec : n'ayez pas peur, comptez sur
nous, nous sommes à vos côtés. Notre Europe n'est pas la leur ; elle est la vôtre.

 

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