L'étude démographique publiée par
l'INSEE cet été (
accessible
ici) classe la région
Midi-Pyrénées à la 3e place nationale
au regard de sa croissance démographique.
Comme le montre cette carte, si l'accroissement naturel et le solde
migratoire sont en nette progression, cela s'explique quasi
exclusivement par la diffusion des tendances impulsées par
l'agglomération toulousaine :
Si les démographes et statisticiens se
réjouissent de ces évolutions, elles doivent
cependant nous interpeller :
- cet accroissement de population renforce les disparités
territoriales : c'est la métropole toulousaine
et ses aires urbaines les plus proches qui en profitent avant tout ;
- les déséquilibres
zones urbaines / zones rurales apparaissent encore plus
clairement, comme retranscrits sur cette carte :
- ces accroissements de populations se font
principalement au profit
des zones périurbaines, entraînant
une progression notable des espaces bâtis, au
détriment d'espaces naturels
préservés, le modèle pavillonaire
accentuant encore plus l'étalement.
- ces évolutions laissent présager l'émergence de
problématiques structurelles que les pouvoirs
publics doivent prendre en charge dès aujourd'hui : les
transports pendulaires, les services de proximité, la
préservation de l'environnement, la durabilité de
l'habitat, la production énergétique...
Si la survie des territoires passe par leur dynamisme
démographique, cet accroissement ne doit pas être
une finalité en soi mais devraient faire l'objet de
véritables politiques publiques durables qui permettent de
préparer au mieux les enjeux de demain.
Citer cet article : http://partitoccitan.org/archivas/article1330.html