Annie
Bonnefont,
conseillère régionale (pour EELV)
Rodolphe
Portolès,
conseiller municipal de Montauban (pour Montauban Citoyenne)
Gaël
Tabarly,
conseiller municipal de Montauban (pour le Partit Occitan)
Montauban,
le 19 juin 2015
COMMUNIQUE
DE PRESSE COMMUN
Mme
Barèges, le martyre ça suffit :
démission !
Brigitte
Barèges, à
l’issue de deux jours de garde à vue, est mise en
examen pour détournement de
fonds publics. Depuis hier soir, elle dénonce un complot politico-médiatique
à son encontre en utilisant une
nouvelle fois les moyens de la mairie de Montauban, via le service
communication alors qu'elle devrait utiliser ceux de son parti. Encore
une
fois, il y a confusion des genres !
Comment
en qualité de
maire et donc de première magistrate de la commune, avocate
de surcroît,
peut-elle à ce point remettre en question l’indépendance
de la Justice de notre pays ?
Des
dizaines
d’auditions ont été
organisées depuis des mois, sur cette affaire comme sur
d’autres en cours. Les événements de
ces derniers jours correspondent à une
procédure judiciaire normale qu’aucun
élu de la République n’est
légitime à
contester.
Nous
rappelons en outre
que si le Conseil d’Etat a effectivement autorisé
Mme Barèges à rester maire,
il a cependant reconnu une infraction
au financement de sa campagne des
municipales, partiellement payée par les contribuables
montalbanais.
Si les
faits reprochés
à Mme Barèges étaient
avérés, ils seraient particulièrement
graves. Cela
signifierait l’instauration d’un
véritable
système financé par des fonds
publics (nos impôts) utilisés à des
fins personnelles et destinés à
préserver
les intérêts
de quelques-uns.
Beaucoup,
surtout à
droite, ont exigé la démission des
élus mis en cause dans nombre d'affaires, il
serait donc normal que Mme Barèges s'applique cette
jurisprudence conforme à
l'éthique
qu'on peut attendre de la part des élus de la
République en se
mettant en retrait
de la vie municipale pour se consacrer pleinement
à sa
défense.
Annie Bonnefont
Rodolphe
Portolès
Gaël
Tabarly
Citer cet article : http://partitoccitan.org/archivas/article1644.html