Archives de catégorie : En dirècte

Régions : après le charcutage, voici l’assaisonnement et l’enfumage !

Nous y voici ! Quel sera le nom des nouvelles régions ? Les naïfs croyaient que les habitants de ces nouveaux territoires auraient le droit de dire leur point de vue. Il n’en sera rien. Ils n’auront droit qu’à l’impression d’avoir donné leur avis. Pour le reste l’Etat s’en chargera. C’est lui qui « proposera » des noms. C’est ce que l’on apprend dans une lettre qui a été rendue publique et que signe le préfet de la nouvelle région constituée de Midi-Pyrénées et de Languedoc-Roussillon.

Après le charcutage inoubliable qui a donné les nouvelles régions, voici venu le temps du choix du nom. Charcuter c’est bien, mais il faut assaisonner ! Et ce n’est pas le moment le moins important de la recette.

La technique est assez simple. Il faut laisser discuter dans les régions et, si possible, faire émerger les propositions les plus absurdes et les plus farfelues qui soient. Par exemple, pour éviter toute référence à l’Alsace on aura laisser émerger « Alcalie » formé par ALsace Champagne Ardennes Lorraine. Il est vrai que pour Nord-Pas-de-Calais-Picardie on a fait fort : « Hauts de France ».

Il y aura bien un farfelu pour proposer un « Bas de France », qui apparaitra comme tellement idiot qu’à côté un « Sud de France » paraitra presque un moindre mal. Cela permettra aussi de noyer toutes les idées qui pourraient être divergentes, voire déviantes comme les noms qui contiendraient le mot «occitan » ou « catalan ».

On évoque même pour désigner la nouvelle région qui abrite à la fois Clermont-Ferrand, Lyon et Grenoble un très poétique « Rhovergne » !

Une fois toutes ces foutaises exprimées et mises sur la place publique, l’État n’aura aucun mal à nous expliquer que la récréation est terminée ; et il sortira de son chapeau une pincée de « Pyrénées -Languedoc » un bien fade « Rhin-Champagne ». Quant à l’Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes elle risque bien de se retrouver en « Sud-Ouest Atlantique ».

Tout cela se fera sur la même partition que celle qui a présidé à la fusion des régions. On prétendra que toutes les consultations des habitants sur les noms coûtent cher, qu’elles durent trop longtemps, qu’elles frisent le pinaillage, et on découvrira un beau matin, dans la presse, la liste officielle des noms de ces nouvelles régions.

Mais ne croyez pas que cela se fera sans complicités locales. Il y a des forces, dans nos territoires, toujours prêtes à rendre service au pouvoir parisien et à son administration à qui ils doivent tout…

Et vous verrez que ce sont ceux-là qui, demain, nous expliqueront que le nom fadasse que l’on nous propose pour notre région est un « nom moderne pour une région de taille européenne, a l’heure de la mondialisation ». On leur aura fourni les éléments de langage et ils les reprendront sans broncher dans les colonnes des ( de leurs ? ) journaux ou sur les plateaux des TV d’information en continu.

Charcutage, puis assaisonnement, pas garanti sans conservateur (tisme ?), ne reste plus qu’à nous enfumer…Et voilà le produit ! Il semble typique mais sa fadeur ne cessera de nous surprendre !

Pendant ce temps là nous n’aurons pas le temps de disserter sur ces régions qui n’ont aucun pouvoir, aucun moyen budgétaire, aucun levier fiscal. L’essentiel sera sauf : nous serons resté dans le superflu et l’anecdotique.

David Grosclaude

http://david-grosclaude.com/2016/03/14/regions-apres-le-charcutage-voici-lassaisonnement-et-lenfumage/

Le 17 mars, amplifier les manifestations de mercredi

La riposte contre la « Loi travail » du gouvernement marque un virage dans la mobilisation populaire.

Le 9 mars, des milliers de syndicalistes et de citoyens de la société civile ont manifesté contre une loi de régression sociale : contournement des 35 heures, droit de licenciement pour les chefs d’entreprises, horaires de 10 heures pour les apprentis… De telles mesures ne diminueront pas le chômage. Les universités et les lycées se mobilisent, le dynamisme et l’élan de la jeunesse montrent qu’une étape de la contestation gagne le monde du travail.

Le gouvernement de « gauche » est hésitant après les dégâts causés par la déchéance de la nationale, l’idéologie sécuritaire renforcée, etc.

Le 17 mars, le Partit Occitan appelle à amplifier la mobilisation sociale dans le pays d’Òc pour faire reculer un gouvernement dont la politique sociale prend plus que jamais la voie de la régression.

 

 

Lo 17 de Març lo Partit Occitan crida a la mobilizacion còntra la « lei travalh » e son retrach

Lire la version FR : Le 17 mars, amplifier les manifestations de mercredi

 

La respòsta còntra la « lei travalh » dau governament es ara un viratge dins la mobilizacion populària.

Lo 9 de març de miliers de sindicalistas e la societat civila an manifestat còntra una lei de regression sociala : contornament dei 35 oras, drech de licenciament per lei caps d’entrepresas, oraris de 10 oras per leis aprendís…. Talei mesuras que demeniràn pas ges lo caumatge. Leis  universitats  e licèus se mobilizan,  lo dinamisme e l’envam de la joinessa mòstra qu’una etapa de contestacion  es aviada per lo monde dau travalh.

Lo governament de « senèstra »  es en chancèla après leis auvaris repetits de la descasença de nacionalitat, l’ideologia securitària enfortida e mai…

Lo 17 de març lo Partit Occitan crida a refortir la mobilizacion sociala dins lei país d’Òc, per contribuir a la reculada d’un governament que fa una politica sociala  endralhada mai que jamai dins la regression. 

 

Gerard Tautil

Pel Conselh Federal del Partit Occitan

Travailler moins pour vivre mieux : soutien aux appels à manifester le 9 mars

Plusieurs syndicats de salariés (CGT, FO, CFDT, CFTC, Unsa, Solidaires, CFE-CGC, FSU), étudiants (UNEF) et lycéens (UNL) appellent à manifester mercredi prochain contre la « Loi Travail » qui sera présentée dans 15 jours par la Ministre El Komri.

Pour le Partit Occitan, des dispositions comme le plafonnement des indemnités prud’homales, les régimes dérogatoires aux 35 heures ou l’assouplissement des conditions de licenciement économique accroîtront le pouvoir des employeurs sur les salariés, sans toutefois garantir de nouvelles créations d’emplois.

De plus, la question du partage du travail n’a toujours fait l’objet d’aucun débat. Le partage du travail est pourtant la clé de la réduction du chômage endémique : en partageant le travail, on partage aussi des emplois. Des propositions comme la semaine de quatre jours ou les 32 heures doivent être étudiées, elles ont démontré leur efficacité dans des pays comme la Suède ou les Pays-Bas.

Le Partit Occitan soutient les appels à manifester mercredi 9 mars comme la « Loi Travail » et à se joindre à ces manifestations.

Grippe aviaire : éleveurs indépendants et consommateurs sacrifiés

Depuis plusieurs semaines, des mesures préventives sont appliquées pour répondre au risque de propagation de la grippe aviaire en Occitanie.

Ces mesures sont destinées à rassurer la demande, et notamment les pays importateurs dont certains, à l’instar du Japon, ont déjà interdit l’entrée de volailles françaises sur leur territoire.

Elles visent à protéger le système d’élevage intensif pratiqué par les groupes industriels : leurs stocks conséquents leur permettront de faire face au vide sanitaire en cours pour mieux rebondir dans quelques mois. Ils sont pourtant les premiers concernés par la grippe aviaire, les pratiques d’élevage intensif (confinement, hyper-concentration, surproduction, alimentation OGM, abattage précoce, prix très bas, etc.) favorisant l’apparition et la propagation de risques hautement pathogènes. A moyen terme, elles sont donc inefficaces puisqu’elles ne préviendront pas l’apparition d’une nouvelle crise sanitaire.

Le Partit Occitan alerte sur le risque direct et à très court terme que ces mesures font courir aux éleveurs indépendants pratiquant un élevage extensif, visant la qualité (croissance en plein air, alimentation saine, conditionnement sur place, circuits cours de distribution) et la responsabilité des éleveurs (qui eux font directement face au consommateur).

Ecartés des discussions avec le gouvernement, ces éleveurs subissent le vide sanitaire non-différencié et les nouvelles procédures de « biosécurité » inapplicables pour leurs modèles de production.

La crise qui s’annonce concerne des milliers d’emplois et des millions de consommateurs en Occitanie : quand l’agro-business vide nos campagnes, les circuits courts créent des emplois.

Le Partit Occitan appelle le gouvernement à proposer de nouvelles dispositions sanitaires, durables, qui préviennent l’émergence des mutations incriminées, agissent sur les conditions d’élevage, accompagne les modèles de production indépendante et protègent les consommateurs.

Le Bureau Fédéral du Partit Occitan

L’Occitanie, championne de l’agriculture biologique

Le rapport de l’Agence Bio sur l’agriculture biologique en France en 2015 vient d’être publié. Les données présentées placent clairement les régions occitanes en tête de tous les classements. Quelques données :

En France, près de 50% surfaces déjà converties en agriculture biologique sont occitanes

Avec 411 300 ha de surface sur 970 159, les régions Aquitaine/Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon/Provence-Alpes-Côte d’Azur/Auvergne/Limousin représentent 42,4% des surfaces exploitées en bio.

Par ailleurs, 46% des surfaces en cours de conversion se trouvent aussi dans ces régions.

A noter que ces deux chiffres n’incluent pas les données concernant la Charente limousine et la Drôme-Ardèche, la Drôme étant le premier département bio de France en surfaces.

Quelques cartes (cliquer pour agrandir) :

Bio

Bio 2

Bio 3

 

600.000 signatures contre la « Loi Travail » : e la vòstra ?

La pétition contre le projet de loi El Khomri (« Loi Travail ») atteindra bientôt les 600.000 signataires.

Ce projet de réforme permettra, entre autres, de plafonner les indemnités prud’homales à 15 mois de salaire, de remettre en cause les 35 heures via accords d’entreprise, d’augmenter exceptionnellement le temps de travail des apprentis mineurs, de réduire par 5 la majoration des heures supplémentaires, etc.

Per signar la peticion, clicar aicí.

Nom de la région LRMP : oui à « Occitanie », avec un adjectif

Samedi dernier avait lieu à Narbonne un débat autour du nom de la grande région « Languedoc-Roussillon » à laquelle participait Patric Roux, conseiller régional du Partit Occitan. L’occasion pour le POC de réaffirmer la position qui avait été publiée le 28 décembre dernier :


 

Òc a Occitània ! Oui à l’Occitanie !

 

Notre région traverse une crise d’identité importante due à un grand nombre de bouleversements auxquels s’ajoutent selon l’INSEE un chômage persistant et une pauvreté plus prégnante qu’ailleurs (Taux de pauvreté communaux – INSEE 2015).

Crise d’identité, crise sociale : les conditions sont réunies pour que la citoyenneté se délite et l’extrême droite progresse. Ce que nous constatons toutes et tous.

Aujourd’hui, le nom de la future Région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, et donc une part de son identité, est au cœur du débat public. Question qui n’est pas secondaire : renforcer le sentiment d’appartenance régionale c’est renforcer le dynamisme et les solidarités locales. C’est aussi faciliter l’intégration des nouveaux arrivants. Plusieurs quotidiens régionaux proposent un vote numérique qui place « Occitanie » largement en tête des suffrages sur plus de 100 000 votants, très loin devant des appellations aussi incongrues que Sud de France ou Septimanie  !

Au Partit Occitan, nous nous réjouissons qu’Occitanie soit présent dans le futur nom. C’est à nos yeux l’affirmation d’une identité régionale réelle, fondée historiquement, porteuse de sens et de cohésion. Se rassembler sous le nom d’Occitanie c’est aussi vouloir une démocratie régionale plus vivante, plus proches des citoyens et capable de mieux répondre au besoin de démocratie auquel nous aspirons.

Pour autant, l’Occitanie ne peut se réduire à la future Région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon. Elle est par définition le pays de la langue d’oc et comprend également à grand trait Provence, Auvergne, Limousin et Aquitaine. Aussi, nous souhaitons qu’y soit adjoint un adjectif respectueux des autres terres occitanes comme Occitanie-Sud ou encore Occitanie-Centrale…

C’est le Conseil d’Etat qui tranchera cette question en 2016. Scandale s’il en est que l’Etat invalide notre capacité à décider ici ce que nous souhaitons pour nous-mêmes alors qu’il prétend rendre majeures les Régions.  

Patric Roux, pour la fédération régionale

Gaz de Schiste, c’est toujours non !

Gas de Sistre : Que Nani 

Gaz de Schiste, c’est toujours non !

 

Le tribunal administratif de Cergy a donné raison au groupe Total qui récupère le permis de Montélimar. Total veut explorer le sous-sol de la Drôme jusqu’au Languedoc, en passant par l’Ardèche, pour voir s’il y a des réserves de gaz de schiste.
Loin de porter des solutions à la crise énergétique, les trusts pétrolifères mondiaux ne cherchent, en pillant toujours plus les ressources fossiles, qu’à maximiser leurs profits. C’est, à l’heure de la COP 21 et des engagements pris devant les générations futures, un véritable non-sens, une aberration totale pour :

  • Les économies d’énergie, l’efficacité et la sobriété énergétique, l’investissement dans les énergies renouvelables.
  • L’attractivité des territoires dont l’image serait irrémédiablement dégradée par une industrie polluante aux conséquences, notamment sanitaires, non maîtrisées.
  • Un développement durable, soutenable et solidaire, tourné vers les habitants, qui valorise les activités agricoles et artisanales et toutes les productions qui créent de l’emploi non délocalisable.

Alors ensemble, nous exigeons une loi qui interdise définitivement toute possibilité d’explorer et d’exploiter le gaz et pétrole de schiste,

 

D’AICĺ, ENLÀ, D’AGASA DE SISTRE, NE’N VOLEM PAS !

 TOTAL DEFÒRA

 Le Partit Occitan vous appelle à participer à la Marche militante de BARJAC,

organisée par les collectifs anti-gaz de schiste

le dimanche 28 février 2016 à 14 h.

GS