Dans le calme, hier, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans la rue pour dénoncer les violences de l’extrême droite
Ils ont tracté toute la journée, sur les places, les marchés, ont argumenté et échangé à s’en casser la voix. Catherine Piat, de Résister aujourd’hui, l’a payé cash à l’heure du discours mais a trouvé la force de se faire entendre. Initié par le PS, le PCF, Génération écologie et le Partit Occitan, un collectif unitaire, rejoint par une vingtaine d’associations et organisations syndicales (CGT, CFDT, FSU, Unef, syndicat de la magistrature, etc.) a appelé à la mobilisation, hier après-midi, contre les violences de l’extrême droite.
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« Le poids électoral du Front national et la libération de la parole raciste engendrent une montée de la haine et de la violence de cette extrême droite décomplexée et visible dans nos rues », s’insurge Michel Piolat, le représentant de la Ligue des droits de l’Homme. Comme l’avait fait Jean-David Ciot en décembre dernier dans un courrier adressé au ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, le collectif demande aux autorités « de dissoudre, sans délai, ces mouvements violents s’attaquant à la République et aux libertés, l’Action française comme les mouvements identitaires ».
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Entre deux banderoles de la CGT et de la FSU, Raymonde, 96 ans, doyenne de la section locale du PC, glisse ses tracts sous le bras pour applaudir : « Ce n’est plus pour moi que je m’inquiète mais pour mes petits-enfants et arrière-petits-enfants ». La meilleure réponse à apporter à ces groupuscules ? « Celle du vivre ensemble, clame Hervé Guerrera du Partit Occitan. Nazillons de pacotille, identitaires violents, royalistes d’un temps à jamais révolu, tous gonflés, bouffis par les succès électoraux du FN, écoutez-nous ! Nous sommes là, là pour longtemps, là pour durer et nous n’avons pas peur. Ici, on craint dégun ! »
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