La LGV entre Bordeaux et Dax et Bordeaux et Toulouse est une erreur économique, écologique et une vision centraliste de l’aménagement du territoire.
Qu’avem besonh deus trins per cada dia.
« Que cau poder anar tà París en tres òras ! » çò cantan los elegits qui …non prenen pas jamei lo trin.
Il y a des rapports qui nous disent depuis des années que cette affaire de Très Grande Vitesse est un gouffre financier, des alertes de la Cour des Comptes, une enquête publique négative…et pourtant on s’entête à vouloir faire croire que l’on fera une LGV entre Bordeaux et Dax.
La très grande vitesse est passée de mode dans plusieurs pays d’Europe mais nous, nous prétendons continuer pour d’obscures raisons électoralistes et tout cela sur le leitmotiv « Il faut être en trois heures à Paris ! ».
La LGV ce sont de gros intérêts en jeu, un Partenariat Public Privé perdant pour les citoyens-contribuables, une vision centralisée archaïque de l’aménagement du territoire. Pour se déplacer au quotidien il nous faut autre chose.
Pendant ce temps on veut fermer les liaison Intercités entre Bayonne et Toulouse ; pendant ce temps les liaisons du quotidien sont toujours soumises au manque cruel d’investissement sur les lignes classiques.
La grande vitesse du futur, c’est la ligne actuelle entre Dax et Bordeaux rénovée. Ce sont des trains roulant à 220 km/h. Cela coûtera beaucoup moins cher et permettra de ne pas attendre …une hypothétique LGV déficitaire en 2040, voire 2050.
Nous ferons payer nos enfants parce que nous aurons voulu faire croire que nous sommes modernes.
David Grosclaude