© Présidence de la République - L.
Blevennec, P. Segrette
C’est
donc une cinquantaine de représentants de
gouvernements qui ont défilé aux
côtés de François Hollande et des
responsables
politiques et religieux ce dimanche.
On
trouvait parmi eux Angela Merkel, Matteo Renzi,
Mariano Rajoy, J-C Junker, David Cameron, Benyamin Netanyahou, Ali
Bongo, Mahmoud
Abbas, les chefs des gouvernement ou d’état
croate, roumain, letton, thèque,
bulgare, hongrois, grec, portugais, néerlandais, danois,
belge, ukrainien, kosovar,
canadien, malien, albanais, géorgien, turc, suisse,
jordanien...
Parmi eux, venus défendre la démocratie et la
liberté
de la presse, on retrouve aussi :
·
Viktor
Orban, premier ministre hongrois, qui met en place des lois entravant
gravement
les libertés de la presse et musèle ses
journalistes,
·
le
représentant
des Emirats Arabes Unis, qui a condamné à 3 ans
de prison un citoyen qui avait
dénoncé sur internet la torture en prison,
·
celui
de l’Algérie,
où un journaliste est emprisonné sans
procès depuis 1,5 ans,
·
celui
de l’Egypte,
où 16 journalistes sont encore emprisonnés,
·
celui
de
Russie, où 4 journalistes ont été
emprisonnés et un tué l’an dernier,
·
celui
de la
Turquie, où le 14 décembre dernier le responsable
d’un groupe de presse a été
incarcéré.
·
A
noter que
le ministre des affaires étrangères marocain, qui
avait annoncé sa présence à
Paris, a finalement refusé de participer au
cortège en raison de la présence de
caricature parmi les manifestants.
Pour tous ces représentants, s’agissait-il
réellement
d’une marche pour la liberté, ou d’une
seule opération diplomatique et de
communication ?