Les conseillers régionaux EELV/Partit Occitan se
félicitent de la décision de justice qui a
reconnu pour la 1ère fois les dangers des rayons
électromagnétiques et des antennes-relais, en
accordant une allocation pour un handicap
d’électrosensibilité à une
jeune femme de 39 ans. «
Cette
décision pourrait faire jurisprudence »,
avancent-ils dans un communiqué. Rappelant que les
conseillers régionaux écologistes de
Provence-Alpes-Côte d’Azur «
ont
été pionniers sur cette question de la
reconnaissance du handicap causé par les ondes
électromagnétiques. Ils ont défendu la
création de "zones blanches" pour offrir des espaces
faiblement exposées aux ondes pour les
électrosensibles. »
Indiquant qu’en Paca, à
Saint-Julien-en-Beauchêne, une petite commune des
Hautes-Alpes, zone à « très
faible rayonnement
électromagnétique », selon une
étude de la Commission de recherche et
d’information indépendantes sur les rayonnements
électromagnétiques (CRIIREM), une
étude financée à 80% par le Conseil
régional Paca dès octobre 2013 avait
confirmé l’intérêt de
créer un site d’accueil pour les
électrosensibles sur cette commune. Selon les associations
de sécurité sanitaire des technologies sans fil,
ce sont près de 70 000 personnes qui seraient
touchés par cette électrosensibilité.
Les élus régionaux du groupe EELV/Partit Occitan,
par la voix d’Anne-Marie Hautant, vice-présidente
Santé Alimentation, défendent le projet de
création d’une zone exempte d’ondes
électromagnétiques pour offrir un lieu
d’accueil préservé pour ces personnes
en souffrance : «
D’autres
pays européens, comme le Royaume-Uni ou la Suède,
reconnaissent l’électrosensibilité
comme une pathologie, ce qui permet aux personnes en souffrance
d’avoir des droits et d’être soutenus. Il
faut protéger les zones blanches déjà
identifiées mais aussi garantir la sanctuarisation
d’autres zones géographiques n’ont
couvertes par les ondes. Les personnes électrosensibles sont
très largement stigmatisées, alors
qu’elles pourraient être
considérées comme des lanceurs d’alerte ».
A la suite de cette décision de justice, Sophie Camard,
co-présidente du groupe des élus
régionaux écologistes estime
qu’«
il faut maintenant aller
plus loin et concrétiser les projets lancés pour
mieux cerner cette pathologie naissante, mettre en place les structures
d’accueil nécessaires et offrir un
véritable refuge aux personnes souffrant
d’électrosensibilité ».
Citer cet article : http://partitoccitan.org/archivas/article1683.html