Régionales : La FELCO écrit aux candidats
11 février 2010Elections régionales - La FELCO écrit aux candidats - cf document PDF.Elections régionales - La FELCO écrit aux candidats
Suite au communiqué du 8-01 (voir sur ce site : http://www.felco-creo.org/mdoc/docs/t_doc_2_20100110150716.pdf), nous nous adressons aux candidats aux régionales et demandons à nos associations académiques de relayer cette action dans leur région
Madame, Monsieur, le/la candidat(e),
La FELCO est une fédération professionnelle d’enseignants de langue et culture d’oc de l’Education nationale. Notre association se tourne vers vous qui sollicitez un mandat d’élu régional sur la question de l’enseignement de la langue d’oc et notamment celle de l’enseignement public.
Depuis ce jour de juillet 2008 qui a vu les langues régionales inscrites dans la Constitution de la République (article 75-1), la question des langues de France est présente dans le débat public. Les textes européens et internationaux auxquels a souscrit la France viennent conforter la nécessité d’agir dans ce domaine. Huit régions françaises ont la langue d’oc en partage, et donc une responsabilité particulière quant à l’avenir de ce patrimoine national.
Le 24 octobre dernier, près de 25000 personnes venues de toutes ces régions défilaient à Carcassonne en faveur d’une meilleure promotion et prise en compte de la langue d’oc par les pouvoirs publics. De nombreux élus les accompagnaient, sensibilisés à la question par la démarche unitaire du collectif « Anem, òc » dont la FELCO est membre.
Il va de soi en effet que les collectivités territoriales que sont les régions représentent un maillon essentiel pour toute politique ambitieuse en faveur de l’occitan - langue d’oc, incluant nécessairement des mesures de soutien à l’enseignement public.
Nous constatons que les régions occitanes / d’oc ont, entre elles et par rapport à d’autres régions françaises, des niveaux d’engagement variés en faveur de leur langue et de leur culture, liés, entre autres, à la part du budget dédiée à cette prise en compte.
Nous rappelons que le soutien de la vitalité de la langue dans la société en général favorise son enseignement et lui donne du sens.
Nous n’ignorons pas pour autant que l’Etat a une compétence importante dans l’enseignement public de la langue d’oc et l’engagement de celui-ci est pour nous indispensable (dotation de postes aux concours, définition des programmes, recrutement des maîtres…).
Des conventionnements État / Région sont prévus par la Loi d’Orientation du 23 avril 2005. Seules pour l’instant les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon s’y sont engagées. Qu’en sera-t-il pour Auvergne, Limousin, Provence, Rhône-Alpes ? Par ailleurs, il est difficile de savoir réellement néanmoins quelle sera la participation du Ministère de l’Education nationale à leur mise en œuvre. La poursuite du dialogue État-Régions sur cette question nous semble donc essentielle.
Considérant que l’enseignement public de l’occitan-langue d’oc est un secteur essentiel pour sa transmission et sa promotion et que les collectivités régionales ont, conformément à la loi, un rôle à jouer dans ce domaine, nous nous permettons de vous communiquer le questionnaire ci-joint. Les réponses seront rendues publiques, notamment auprès de nos adhérents, partenaires et sympathisants.
En vous remerciant par avance pour l’attention que vous voudrez bien accorder à nos questions, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur le candidat, l’expression de nos salutations.
Questions :
* A-Dans le domaine de l’enseignement :
1. Si votre Région n’a pas encore signé de convention avec le rectorat, allez-vous mettre la question à l’étude ? oui ? non ?
commentaires :
2. Pouvez-vous prendre l’engagement, comme la Région Bretagne
(cf. http://www.felco-creo.org/mdoc/detail_fr.php?categ=collec&id=202
<http://www.felco-creo.org/mdoc/deta...>
) d’une grande campagne d’information sur l’intérêt intellectuel et citoyen de l’enseignement bilingue français-occitan oui ? non ?
Commentaires :
3. Vous engagerez-vous (voir aussi l’exemple de la région Bretagne) à doter de bourses les étudiants préparant des concours d’enseignement d’occitan (CAPES, CRPE) ? oui ? non ?
Commentaires :
4. Comment négocierez-vous avec le Ministère de l’Education nationale des moyens pour développer l’enseignement public de l’occitan ? (places aux concours, dotation budgétaire spécifique pour les rectorats concernés...)
Réponse :
* B-Politique linguistique
5. Avez-vous inclus dans votre programme un schéma régional de développement de l’occitan pour la durée de la mandature oui ? non ?
Commentaires :
6. Allez-vous mettre des moyens en personnels pour mener cette politique (chargés de mission langues régionales) ? oui ? non ?
Commentaires :
7. Comment comptez-vous inclure cette prise en compte financière dans les différents domaines de votre action pour éviter son cantonnement dans une ligne marginale ?
Réponse :
8. Quel budget (pourcentage et masse) comptez-vous consacrer à la question ?
Réponse :
9. Mènerez-vous une campagne de communication grand public sur la place de la langue d’oc dans votre région et les enjeux liés à sa promotion ? (affichage, spots radio-télévision, presse...) Oui ? non ?
Commentaires :
10. Pouvez-vous prendre l’engagement d’afficher publiquement le caractère occitan de la Région (présence de la langue dans la signalétique, dans les organes d’information dont vous avez la maîtrise, dans les transports qui sont de votre compétence…) oui ? non ?
Commentaires :
11. quelles mesures comptez-vous prendre en faveur de la resocialisation de la langue ?
aide aux cours publics : formation linguistique des fonctionnaires territoriaux : aide au spectacle vivant : aide à l’audiovisuel :
Réponse :
* C-Interrégionalité
12. La langue d’oc est parmi les langues régionales celle qui occupe en France l’espace le plus étendu, concernant plusieurs Régions, chacune avec ses spécificités et des possibilités d’action en commun. Cette unité dans la diversité est ce qui fait la richesse de notre langue et de notre culture. Vous engagez-vous à des échanges interrégionaux qui permettent de prendre en compte le caractère interrégional de notre langue oui ? non ?
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