Ce qu’il faut changer (4/5) : une société qui tourne le dos à son environnement
La dépendance par rapport au nucléaire et aux énergies fossiles. Le retard dans les économies d’énergies.
Le mensonge d’État sur les coûts et les conséquences du nucléaire : Exemples : traitement des déchets, accident de Tchernobyl.
Le retard dans la valorisation et le recyclage des déchets (en France, seulement 8% des déchets ménagers sont recyclés ou valorisés).
La priorité nationale aux incinérateurs forts producteurs de dioxines.
Une agriculture industrielle, d’importation, hors saison.
Le retard et l’inégalité territoriale des politiques de transports en commun.
L’intensification du transport routier et aérien générateur de gaz à effet de serre.
Une urbanisation consommatrice d’espace et inégalement répartie sur les territoires.
Une valorisation des revenus du capital au détriment de l’humain et du social.
Des débats publics organisés après les prises de décisions : ITER et FOS.
ÇÒ QUE VOLEM : Une société durable
Une économie en accord avec le pays :
Privilégier les ressources locales.
Organiser des circuits courts de distribution.
Favoriser une agriculture paysanne respectueuse de l’environnement et de la santé des consommateurs.
Soutenir une politique viticole de qualité : offre de terroirs et de cépages.
Rééquilibrer extension urbaine et développement rural.
Repenser la politique économique, énergétique et des transports :
Accorder la priorité aux énergies renouvelables et aux bâtiments économes en énergie.
Sortir du nucléaire sur 20 ans.
Développer le ferroutage, le transport fluvial et maritime.
Développer les technologies nouvelles pour transformer le travail et moins se déplacer.
Ailleurs, c’est possible. Pourquoi pas ici ?
La NAVARRE, région autonome d’Espagne depuis 1982, produit
61% de son électricité grâce aux énergies renouvelables : 43.6% par éoliennes + 12% par hydraulique + 5.3% par biomasse.
Le développement des énergies renouvelables a créé 3.500 emplois en Navarre.