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LGV : les projets renvoyés aux générations futures...

2 octobre 2012

Le budget du ministère des Transports reste stable à 3,174 milliards d’euros et celui de l’agence de financement des infrastructures de transports de France (AFITF), à plus de 2 milliards, progresse de 4%.

Les 4 lignes ferroviaire à grande vitesse en cours de réalisation (LGV Tours-Bordeaux, Bretagne-Pays de Loire, Est phase 2, Nîmes-Montpellier) ne sont pas touchées, mais il n’y aura pas de lancement de nouvelles LGV.

La priorité est à l’entretien de réseaux existants et à l’amélioration des services.

Les 14 LGV annoncées par Nicolas Sarkozy, dont Bordeaux-Toulouse, Bordeaux-Espagne, Paris-Normandie, ....resteront à l’état de projet.

Le budget permet seulement la poursuite des études.

« La pertinence du lancement de ces projets de LGV mentionnés dans le projet de schéma national des infrastructures de transport (SNIT) sera réexaminée dans le cadre d’une réflexion d’ensemble sur la priorisation des besoins », dit-on au ministère des Transports.

Le ministre mettra en place fin octobre une commission pour examiner ces projets, dont le montant des travaux s’élève à près de 250 milliards d’euros, dont 125 milliards à la charge de l’Etat.

« Dans la mesure où l’AFITF dispose d’environ deux milliards d’euros par an, il est impossible de tout faire en même temps », explique t-on.

« L’Etat n’a pas les moyens, il faut arrêter les carabistouilles ».

Rappelons qu’un kilomètre de LGV coûte 30 millions d’euros. Il s’agit donc de redéfinir un calendrier.

A 2 milliards d’€ par an, il faudra 62,5 ans pour réaliser les projets contenus dans le SNIT !

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