Non lieu en faveur du Professeur Pierre Pellerin, ancien directeur du Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI) en charge de l’information sur la radioactivité en France au moment de la catastrophe de Tchernobyl (avril 1986) devant la Cour de Cassation.
Pour la CRIIRAD et l’association française des maladies de la thyroïde, Pierre Pellerin avait minimisé la gravité des retombées radioactives sur l’hexagone dues à l’explosion du réacteur ukrainien, mettant ainsi en danger des personnes qui ont par la suite souffert de cancers radio-induits, dont des cancers de la thyroïde.
La Cour de Cassation, le 20/11/2012, n’a pas retenu ces charges, expliquant notamment qu’il était "en l’état des connaissances scientifiques actuelles, impossible d’établir un lien de causalité certain entre les pathologies constatées et les retombées du panache radioactif de Tchernobyl".