
Place Kléber : Manifestation en faveur des langues régionales Photo archives DNA - Cédric Joubert
Les deux collectivités territoriales veulent «mener en concertation des actions pour favoriser la reconnaissance et la promotion» de leurs langues régionales, le corse d’une part, l’allemand et les dialectes alsaciens d’autre part, selon un communiqué commun.
Elles entendent par là «contribuer à la prise de conscience (...) de la nécessité de l’emploi des langues régionales, notamment en tant que vecteur identitaire, outil de développement économique et d’enrichissement culturel».
«C’est un premier pas» en vue de «faire pression» sur le gouvernement pour une ratification à terme de la Charte européenne, a précisé à l’AFP une porte-parole du conseil général du Haut-Rhin.
Le but de cette démarche est également de «sensibiliser les autres collectivités territoriales» concernées par les langues régionales et de les inciter à s’y associer à leur tour, a-t-elle ajouté.
Paris n’a toujours pas ratifié la Charte
européenne sur les langues régionales ou
minoritaires, une convention datant de 1992, qu’elle a
signée en 1999. Sa ratification bute en France sur des
problèmes d’ordre constitutionnel.