24 avril 2015
Suite au
communiqué de presse du Partit Occitan sur la
réforme du collège, "La
réforme des collèges contre la
diversité culturelle ?",
le directeur
de cabinet de Najat Vallaud-Belkacem , Ministre de l'Education
Nationale, a pris contact avec David Grosclaude.
Voici la réponse qu'il nous a fait parvenir :
Monsieur,
Pour faire
suite à notre échange
téléphonique concernant la réforme du
collège qui renforcera l’enseignement des langues
vivantes, y compris régionales, je vous confirme les
éléments suivants :
La
réforme du collège permet de répondre
concrètement à la loi de refondation de
l’école de pouvoir utiliser des
éléments des langues régionales dans
le socle commun de connaissances, de compétences et de
culture, ce que les
enseignements pratiques interdisciplinaires rendent possibles.
- Les
enseignements bilingues ne
sont pas impactés par la réforme du
collège.
- La
réforme du collège améliore les
langues vivantes régionales LV2 puisqu’elles
seront introduites en classe de 5ème et
non en plus en 4ème, permettant
d’ajouter 54 heures d’enseignement sur
l’ensemble de la scolarité au collège.
- La
réforme du collège impacte positivement les
langues vivantes régionales aujourd’hui en
option, car alors
que cette option commence aujourd’hui en 4e, la
réforme du collège permettra de proposer
l’enseignement pratique interdisciplinaire
« Langues et cultures
régionales » et l’enseignement
de complément de langue vivante régionale
dès la 5e (1h
en 5e, 2h en 4e, 2h en 3e pour
l’enseignement de complément).
Si je ne
méconnais pas les réalités
hétérogènes et parfois difficiles de
l’enseignement des langues régionales dans le
collège actuel, nous espérons que la
réforme engagée permettra une
amélioration importante dans le sens de la loi de
refondation. La ministre répondra en ce sens par courrier
aux différents acteurs qui se sont manifestés,
dans les meilleurs délais.
Je reste à votre disposition, bien cordialement,
M. le directeur de cabinet
Ministère de
l'Education Nationale
Citar aquel article : http://partitoccitan.org/archivas/article1578.html