Avec la réforme du lycée, Jean-Michel Blanquer signe la mise à mort de l’enseignement de l’occitan et plus largement de l’ensemble des langues régionales. Alors qu’il promeut la diversité culturelle à travers le monde, l’Etat français fait tout l’inverse sur son territoire quand pourtant 75% des citoyens souhaiteraient voir développer cet enseignement.
Cette réforme oppose l’occitan avec d’autres langues ou spécialités : il n’y aura plus la possibilité de prendre l’occitan en 3ème langue pour obtenir des points au bac alors que c’est possible pour le latin ou le grec avec un coefficient plus avantageux (x3).
La double peine vient du rectorat de Toulouse : il a décidé de supprimer les moyens spécifiques octroyés aux établissements pour l’enseignement de l’occitan. Les lycées et les collèges n’auraient plus de crédits spécifiques alors qu’ils doivent assurer l’enseignement de l’occitan qui concerne plus de 12 000 élèves dans le secondaire.
Le Partit Occitan demande au gouvernement de modifier le projet de loi qui est mortifère pour l’occitan. L’Etat doit augmenter les moyens actuels qui sont très faibles pour permettre le développement des enseignements bilingues et optionnels comme c’est le cas pour le basque ou le corse. Il demande au rectorat de Toulouse de ne pas saboter les dispositifs mis en place en partenariat avec les collectivités locales : il doit au contraire s’engager sur des objectifs ambitieux.
Nous appelons donc à manifester ce mercredi 13 février à 10h00 devant le rectorat de Toulouse et ce dimanche 17 février à 14h au capitole en relayant les appels du CREO Tolosa, FELCO, Calandreta, IEO, Convergencia occitana.
Pas d’Occitània sense l’occitan !
Pas d’Occitanie sans l’occitan !