Le projet GPSO est une aberration économique et écologique. C’est le renforcement du centralisme.
La signature par le secrétaire d’État aux transports de la Déclaration d’Utilité Publique concernant les LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax est incompréhensible.
La commission d’enquête publique avait rendu un avis défavorable sur ce projet. Les arguments économiques et écologiques qui montrent que c’est une aberration se sont accumulés et pourtant l’État veut passer outre. Rien ne plaide en faveur de ces lignes si ce n’est l’entêtement de quelques notables qui ne veulent pas se dédire.
On nous annonce ce projet GPSO à 9 milliards d’euros alors que l’on a pas encore la moindre idée de la façon de mettre en place un financement. On sait aussi que les factures des LGV sont en général beaucoup plus élevées que le prix annoncé. Ces chantiers connaissent systématiquement des dépassements très importants. L’argent qui serait engagé sur ce projet n’irait pas ailleurs. Nous savons depuis longtemps ce que sont les priorités en matière de rail. De très nombreux rapports l’ont dit. Cet entêtement à se ruiner pour la très grande vitesse empêche le développement du train du quotidien, du train dont ont besoin les habitants de nos régions pour se déplacer chaque jour. C’est aussi une entrave au mantien des lignes dites d’équilibre du territoire, en général des transversales qui ne mènent pas systématiquement à Paris.
Le tout LGV est une chimère et un renforcement du centralisme.
Ce projet est ruineux et ne profitera qu’à une minorité. Il ne peut avoir aucune justification environnementale et écologique. Le gain de temps comparé au coût monstrueux du projet est ridicule.
Encore une fois on tente de passer en force sur un projet dons la société ne veut pas.
David Grosclaude, Partit Occitan