Un projet de rapport d’une commission parlementaire, présidée par un député de centre-droit (UDI), a été diffusé par la presse ces jours-ci.
Cette « COMMISSION D’ENQUÊTE RELATIVE À L’IMPACT SOCIÉTAL, SOCIAL, ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA RÉDUCTION PROGRESSIVE DU TEMPS DE TRAVAIL » était chargée de dresser un bilan objectif des 35 heures.
Le texte est consultable en cliquant sur l’image ci-dessous.
Il dresse un constat sans appel :
- La réduction du temps de travail est une évolution historique et générale qui s’inscrit dans une tendance mondiale
- La réduction du temps de travail est le résultat d’une véritable demande sociale
- En France, la mise en oeuvre de cette réduction s’est faite sans perte de salaire
- La mise en oeuvre des 35 heures a entraîné la réduction du chômage
- La mise en oeuvre des 35 heures a permi de créer des emplois
- La mise en oeuvre des 35 heures a permi d’améliorer la productivité
- Les responsables industriels ne souhaitent pas remettre en cause les 35 heures
- Les 35 heures n’ont pas occasionné de surcoût sur les finances publiques
- Les 35 heures ont été un facteur de progrès social
- Une réflexion doit être menée pour améliorer certains effets néfastes, sans remettre en cause la durée du travail hebdomadaire