Le Partit Occitan se réjouit de la nette victoire de l’union de la gauche, des écologistes, et des régionalistes progressistes dans la région Languedoc Roussillon – Midi Pyrénées. Avec un élu au sein du groupe « Nouveau Monde », dont aura besoin la majorité pour mener sa politique, Patric Roux, le Partit Occitan apportera sa pierre à la construction d’une politique de justice sociale, de défense de la ruralité, de soutien à la langue et à la culture occitanes. Cette réussite montre que la stratégie de rassemblement et de recherche de compromis est la bonne, elle permet de faire émerger un projet complet et partagé qui répond aux attentes de la population. La charte éthique et démocratique (non cumul strict, participation citoyenne), construite en commun, sera un argument important que nous continuerons de défendre, pour que les électeurs réintègrent la vie politique.
Une forte mobilisation des électeurs a permis d’inverser la tendance du premier tour et de battre le Front National, c’est une bonne chose. On regrettera cependant qu’il faille attendre d’être au bord du précipice pour que les citoyens retrouvent le chemin des urnes. Le rôle des médias n’a pas été neutre durant les semaines précédant le scrutin : nous avons eu droit à un déferlement d’images suscitant l’effroi, la peur, qui ont objectivement servi la propagande de l’extrême droite.
Nous remarquons que dans les régions où existe une forte identité (Bretagne, Corse, Pays Basque), les résultats du FN sont les plus faibles. La preuve est faite : les identités régionales restent LE principal rempart face au populisme et au nationalisme dévorant du clan Le Pen.
Nous souhaitons que les régions Provence, Languedoc retrouvent leurs valeurs de convivencia, le vivre-ensemble plutôt que l’exclusion de ceux qui traversent la méditerranée.
Le Partit Occitan tient tout particulièrement à saluer la victoire de la liste nationaliste en Corse ! Cela nous montre le chemin à suivre pour que les régions éloignées de Paris puissent enfin accéder au développement auxquelles elles ont droit.
Hugues Jourde, membre du Conseil Fédéral