Une politique qui profite à Paris (19% de population) qui reçoit 27,5% des investissements pour l’enseignement, 32% pour la santé, 80% pour la culture. Ministères, médias et siège sociaux sont regroupés à Paris.
Des régions à la traîne : 3% du budget de l’État pour les Régions de France (contre 20% en Italie, 30% en Espagne, 40% en Allemagne).
Transports : Paris-Marseille (775 km) : 3h de trajet ; Marseille- Bordeaux (647 km) : 7h45 ; Limoges-Clermont Ferrand (230 km) : 4 h.
Inégalité d’accès aux grands événements culturels et sportifs : construction d’un nouveau stade de rugby à Paris, niant la réalité du rugby en Occitanie.
Nouvelle répartition de la fiscalité : 60% aux Collectivités (autonomie fiscale), 30% à l’Etat, 10% à l’Europe. Garantir l’égalité territoriale grâce à un fonds de péréquation pour corriger les inégalités entre les Régions et les Pays.
Transférer de vrais moyens politiques et financiers aux régions : pouvoir d’adaptation législatif et règlementaire, pour apporter des solutions adaptées aux habitants.
Permettre à chaque Région de prendre en main son développement (politique de l’eau, distribution d’énergie, politique linguistique et culturelle…). Pour cela, le niveau de compétences doit être régional ou interrégional.
Rénover des lignes ferroviaires permettant la grande vitesse (220 km/h) et des gares de proximité, plutôt que de construire des lignes à très grande vitesse (LGV 300 km/h), très coûteuses, qui négligent le réseau secondaire, celui du quotidien.
Renforcer la coopération entre régions en Europe.