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La sobriété énergétique

- Une gestion centralisée, opaque et mensongère pour le nucléaire. La concentration privée des biens communs naturels (Véolia, Suez…).

- Des risques toujours plus grands pour les citoyens et les territoires.

- Une indépendance énergétique biaisée (achat d’uranium), pour des prix de l’énergie toujours plus élevés (aux détriment des plus modestes) et une consommation toujours plus importante

- Des projets toujours présents (gaz de schiste, exploitation d’hydrocarbures en Méditerranée, etc.)

 

- Gestion locale de l’énergie et de la recherche de l’autonomie énergétique, pour produire en fonction des besoins locaux.

- Sortie du nucléaire sur 20 ans : le progrès passe par la sortie du nucléaire, pour faire de cette sortie une chance pour nos enfants. On peut aujourd’hui sortir du nucléaire sans faire que l’énergie soit un produit de luxe pour les plus démunis. C’est une question de volonté politique. C’est avoir la volonté d’aller vers un vrai progrès dans une société sobre en énergie, qui ne gaspille pas, qui produit plus propre. Non ! L’énergie nucléaire n’est pas une énergie renouvelable et comme nous importons l’uranium, l’énergie nucléaire n’assure pas notre indépendance énergétique. La gestion des déchets fortement radioactifs et l’incapacité technologique à démanteler le cœur des réacteurs s’ajoutent à l’aberration économique.

- Abandon des projets ITER : ces budgets non maîtrisés – les 15 milliards d’Euros actuels correspondent à un triplement par rapport au début du projet -, qui seraient engloutis dans ITER n’iront pas irriguer d’autres pans de la recherche énergétique. Le seul investissement dans le choix du tout nucléaire est une impasse lourde de conséquence pour l’emploi comme pour les savoir-faire industriels.

- Diversfication des sources d’énergie : L’Occitanie avec le solaire, l’éolien, la géothermie, la bio-masse de sa forêt ... a des potentiels énergétiques, porteurs d’emploi mais pas vraiment exploités. Avec les barrages nous avons déjà payé un très lourd tribut à nos besoins en électricité. L’investissement dans les économies d’énergie, la réhabilitation thermique, la performance énergétique sont non seulement porteurs d’emplois mais indispensables pour bâtir une société de partage, soucieuse de sobriété énergétique et délivrée de la dépendance aux énergies fossiles.

- Interdiction de tout moyen d’extraction ou d’utilisation des gaz de schiste : plus que la technique d’exploitation, c’est l’idée même de l’extraction du gaz de schiste qui pose problème et qui est rejetée. Car le gaz de schiste est une énergie non renouvelable au même titre que le pétrole, le charbon et l’uranium (servant au nucléaire). Toutes ces énergies sont polluantes, leur exploitation est couteuse et désastreuse, leur utilisation rend les Pays consommateurs dépendants des Pays producteurs. L’exploitation des gaz de schiste, dont nombre de gisements sont concentrés en Occitanie, réduira à néant des zones remarquables, d’une extraordinaire richesse biologique et culturelle. Le POc refuse de livrer le Pays d’Oc à des géants de l’industrie qui n’auront comme unique préoccupation le pillage des ressources du Pays, sans considérer le territoire et les habitants qui l’occupent.

- Interdiction de nouveaux forages d’hydrocarbures : La demande mondiale en hydrocarbures allant toujours croissant, les compagnies pétrolières mettent en production des gisements dans des zones de plus en plus difficiles d’accès (sables bitumeux, gaz de schiste, plateforme pétrolière en mer profonde, etc.). Avec pour conséquence directe l’augmentation des coûts d’extraction. Cette augmentation se répercute automatiquement sur les prix aux consommateurs. Cela représente une menace sociale que le Partit Occitan ne peut accepter : les foyers les plus fragiles étant les premiers sensibles aux variations des prix. Pour le Partit Occitan, cette fuite en avant représente aussi un risque écologique insupportable. En même temps qu’augmente le coût de l’extraction des énergies fossiles, les risques d’accident se multiplient. En deux ans, se sont produites deux catastrophes liées à l’exploitation d’hydrocarbures en mer profonde : la fuite de la plateforme Deepwater Horizon (exploitée par BP) en avril 2010 et en 2012 celle de la plateforme au large de l’Ecosse (exploitée par Total). Malgré des conséquences économiques et sociales désastreuses, des risques écologiques très lourds, la France s’entête dans son souhait de valoriser les réserves d’hydrocarbures enfouies dans le sous-sol de ses régions.

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