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Municipales 2026 : les propositions du Partit Occitan

Il s’agit de faire en sorte que les idées occitanistes soient représentées aux élections municipales de 2026.

Les occitanistes ont des projets à porter et des idées à partager. Ils sont porteurs d’une vision originale de l’avenir de notre pays. Ils savent prendre en compte la question de la langue occitane, la question d’une identité ouverte et tolérante dans la définition des projets qui touchent à la vie quotidienne.

Défendre cette identité et cette langue c’est selon nous avoir aussi une conception originale du développement de nos territoires, de l’urbanisme, du vivre-ensemble, de la protection de l’environnement, de l’organisation des transports, de ce que doit être un développement durable à l’heure du changement climatique.

Au travers de la revendication linguistique, axe fort de notre programme, nous sommes des citoyennes et citoyens actifs et engagés dans la vie sociale. Déjà présents dans la vie associative, déjà engagés dans l’animation de nos territoires, nous voulons participer aux décisions  qui sont prises dans nos villes, nos villages, nos communautés de communes.

Des candidates et des candidats se présenteront aux municipales. Ils et elles partiront pour défendre le programme que vous trouverez avec ce document. Toutes et tous seront sur des listes qui les accepteront avec ce programme et qui s’engageront à l’appliquer. Ce sera un engagement, un contrat passé pour donner aux candidates et candidats élus les moyens et les responsabilités indispensables pour appliquer ce programme.

Certes c’est un programme large à adapter en fonction des commune et des villes. Toutes les propositions ne peuvent pas s’appliquer selon que la commune est grande ou petite, mais une candidate ou un candidat aux élections municipales peut y trouver des propositions précises qui correspondent à son engagement quelle que soit la taille de sa commune.

Demain, des élus occitanistes dans des dizaines de communes c’est possible. Ensemble nous mettrons en place des projets concrets, nous parlerons d’une même voix et nous construirons des solidarités sur le territoire occitan.

Depuis des années, dans le mouvement associatif nous avons construit des projets qui ont une utilité sociale, culturelle, économique sans jamais perdre de vue l’avenir de la langue occitane.

Maintenant nous disons qu’il faut aller plus loin et participer aux décisions

Personne ne peut prétendre avoir toutes les réponses à toutes les questions. Les électrices et les électeurs le savent. Il n’y a pas de parole providentielle. Il faut ouvrir le dialogue, débattre, faire des alliances et chercher des convergences sur des projets concrets. C’est d’autant plus vrai dans le cas des élections municipales en raison de leur caractère d’élections de proximité.

La crise oblige aux convergences, au compromis démocratique. Nous savons que l’engagement citoyen est indispensable à la vie d’une démocratie dynamique, innovante.

Nous nous engageons dans ces élections municipales. Nous nous présentons comme un mouvement social. Nous ne cherchons pas à présenter des listes complètes. Nous voulons partager notre projet. 

Nos valeurs

Notre engagement en faveur de la langue occitane est clair. Il n’est pas un engagement sectoriel, ou catégoriel. La question de la diversité linguistique et culturelle est pour nous une question transversale qui a des impacts sociaux, économiques et écologiques. La diversité des cultures, entretenue et voulue, est le meilleur rempart contre l’intolérance.

Le développement des idées d’une droite extrême, chez nous et partout en Europe et le reste du monde, est pour nous un risque majeur pour la démocratie, les libertés individuelles, la paix et la diversité des langues et cultures.

Nous considérons que la centralisation à la française est plus que jamais un élément de blocage, que ce soit sur le plan politique, économique, social, culturel et linguistique.

Plus de pouvoirs et d’autonomie aux territoires, c’est aider à trouver des solutions à la crise actuelle, adaptées à chacun d’entre eux.

Le fameux slogan « víver e tribalhar au país »  annonçait à son époque la nécessité de rechercher des modèles économiques nouveaux en préservant des emplois non délocalisables et permettant à celles et ceux qui le souhaitent de rester habiter, travailler et vivre sur leur territoire.  Les décisions en matière économiques doivent aussi être décentralisées.

L’uniformisation des langues, des cultures et des comportements n’est pas inéluctable. Elle est le résultat d’un choix de société. Un autre choix peut être fait et c’est celui que nous faisons.

Le pouvoir des collectivités territoriales est un enjeu majeur pour les années qui viennent. Nous sommes favorables à une capacité de décision politique des régions qui aille jusqu’à la compétence législative, ce qui est assez courant en Europe.

Le système fiscal français prive les collectivités territoriales (de la commune à la région) de vraies ressources propres. Cela les déresponsabilise et les paralyse. Il faut une fiscalité nouvelle.

La tentation permanente de faire payer aux collectivités le déficit du budget de l’État est une aberration dans un contexte où les collectivités ont des moyens qui sont largement en dessous de ce qui est nécessaire.

L’amélioration de la satisfaction des besoins sociaux, combinée à une conversion de l’économie vers une utilisation sobre des ressources naturelles, est une base pour une économie nouvelle. 

La centralisation qui est aussi médiatique est un élément néfaste pour notre identité occitane et cela participe à la disparition du lien social. Nos territoires doivent disposer  de la capacité à participer à l’échange d’informations à l’échelle planétaire. Ils doivent  disposer des moyens de participer à l’imaginaire collectif, à la réflexion sur le monde de demain.

L’humanité veut préserver la diversité biologique sur la planète. Cette volonté ne peut être dissociée de la question de la diversité des langues et des cultures. Chaque fois que de grands équilibres culturels sont rompus les grands équilibres écologiques sont fragilisés.

Les propositions

La commune : un lieu de vie

— En finir avec l’aménagement des villes qui éloigne les habitants de leur travail. Il faut réduire et faciliter au mieux le trajet travail-domicile, domicile-commerce, domicile-activités culturelles, sportives. La création de quartiers nouveaux doit se faire sur ces critères et doit prendre en compte les réalités locales, que ce soit sur le plan de l’architecture ou de la vie sociale par exemple. Le développement de quartiers nouveaux doit être cohérent ( lieux de travail, commerces, équipements culturels, écoles, transports adaptés, prise en compte des questions énergétiques).

Il faut prendre en compte le phénomène du vieillissement de la population.

—Faciliter la création d’activités associatives ( lieux de réunion, lieux de rencontre, lieux et moments festifs ) en favorisant le développement d’activités liées à l’identité linguistique et culturelle de la région. Favoriser les relations inter-générationnelles (résidences de personnes âgées plus ouvertes, présence de gardiens d’immeubles…).

—Améliorer l’accessibilité et les mobilités pour les personnes en situation de handicap

—Penser les problèmes de sécurité en amont des aménagements liés avec des actions de prévention et non pas dans une urgence qui présenterait comme unique solution le répressif et le sécuritaire.

—Accentuer les incitations à la mixité sociale, dans les quartiers anciens rénovés  et les quartiers nouveaux.

La commune : un espace à gérer

—Dans le cadre de l’intercommunalité il faut travailler les questions de cet urbanisme commercial qui est destructeur d’espace et repenser l’implantation des commerces en dehors des grandes zones commerciales. Il faut également remettre en question l’hyperspécialisation (comme les zones logistiques) et réintroduire de la mixité. C’est dans ce cadre qu’il faut penser a la réduction maximale de l’imperméabilisation des sols.

—Nous devons préserver des ceintures vertes et y installer des agriculteurs pour inciter à la proximité des échanges de denrées alimentaires.

—L’intermodalité des transports est un élément majeur.

Incitation à l’utilisation du vélo et incitation à la marche.

—Penser les transports interurbains autrement que par la route (priorité au train et au bus, installation de parking relais etc…). Cela signifie que le travail lié aux transports doit être pensé autrement que par le biais de projets coûteux et prestigieux. La priorité doit être donnée aux déplacements du quotidien,  de portée locale et régionale pour ce qui est financé par la commune ou l’intercommunalité.

La commune un lieu de décision

— Privilégier les producteurs locaux dans l’approvisionnement des cantines scolaires en favorisant la signature de contrats. Aider l’installation et la pérennisation de producteurs locaux, notamment en maraîchage

—Introduire dans les appels d’offres pour des marchés publics des critères qui prennent en compte les questions de durabilité, de consommation d’énergie, de sobriété en espace, de respect de l’identité locale ( matériaux pur la construction, imperméabilisation des sols, utilisation ou non de produits phytosanitaires, utilisation des ressources locales…)

— Aller vers une politique de réduction des déchets et du tri le plus efficace possible ( redevance incitative au poids de déchets non recyclés par exemple, campagne pour la préférence donnée à des produits durables…) y compris dans les infrastructures gérées par la commune.

—Inciter à la réduction de la consommation d’eau par une dégressivité des abonnements. Celui ou celle qui réduit sa consommation doit y trouver un avantage. Plus on consomme individuellement plus l’abonnement est cher.

— Aider à l’innovation sociale par un soutien à l’Économie Sociale et Solidaire ( entreprise coopératives, associations, SCIC) et prise en compte de ce secteur dans les marchés publics que passe la collectivité.

— Election au suffrage universel des représentants dans les assemblées intercommunales.

—Privilégier la transparence dans la vie de la commune, informer les habitantes et habitants des décisions prises et favoriser le dialogue et la participation.

La commune : pour valoriser l’identité

les communes et intercommunalités peuvent être les porteuses de la politique en faveur de la langue occitane. Elles ont une capacité de décision en plusieurs domaines qui est déterminante.

Une ville qui a la chance de se trouver dans un territoire qui a une langue propre doit se servir de cet élément comme un moyen de différenciation et de développement.

Une politique en ce domaine doit prendre en compte les projets suivants :   

—création de classes bilingues  ou d’écoles calandreta pour l’enseignement en occitan

—création de cours d’adultes qui souhaitent apprendre la langue (initiation, découverte, approfondissement)

—Présence publique de la langue (signalétique, communication aux habitants, communication touristique…)

—Aide à la  création de crèches bilingues.

—Prise en compte de la langue dans les établissements de personnes âgées (personnel formé).Il s’agit d’un bon moyen de faire fonctionner des projets inter-générationnels.

—Aide à la programmation de spectacles dans la langue ( théâtre, musique, manifestations diverses) avec un souci pédagogique permanent pour les rendre accessibles à ceux qui ne possèdent pas la langue).

— Utilisation de la langue et de la culture occitanes pour aider à l’intégration de populations migrantes. Une culture et une langue se partagent.

—Présence visible (et audible le cas échéant lorsqu’il y a une information sonore)  de la langue dans les bâtiments publics  et les équipements publics.

—Concertation avec les autres collectivités dans le cadre d’une politique linguistique sur l’ensemble de l’espace occitan.

La commune : une image

—Donner une image positive de la ville ne signifie pas vendre une image à coup de slogans. Le respect de l’identité culturelle et linguistique est un élément qui doit entrer dans la communication de la ville et ne pas être camouflée.

—Signalétique bilingue systématique, valorisante, pédagogique, suscitant la curiosité, l’intérêt pour une histoire, un présent et un avenir différent (aide aux manifestations accrue, communication aux habitants, communication touristique rénovée).

—Faire preuve d’imagination dans la nomination des voies nouvelles. Mise en valeur de la toponymie, de l’histoire.

—L’attractivité d’une ville, d’une commune est avant tout une question de qualité de vie et de services rendus à la population. L’attractivité est aussi une question de bien vivre.

—L’identité culturelle et l’originalité des activités en ce domaine y participe largement. Pour cette raison nous disons que l’attractivité qui fait venir et s’installer des entreprises ne peut être une surenchère organisée entre les collectivités.

La proportionnelle est le système le plus juste

Le premier ministre a annoncé qu’il consultera les partis politiques sur la possibilité d’introduire la proportionnelle pour l’élection des députés . Ce peut être une opportunité intéressante à condition que , comme dans beaucoup d’autres pays, la proportionnelle soit un outil qui aidera vraiement à la représentation d’un maximum d’idées et de visions de l’avenir.

Le Partit Occitan défend l’élection à la proportionnelle à tous les niveaux de décision : collectivités locales, régions et députés à l’Assemblée Nationale.

La proportionnelle doit s’accompagner partout de la parité femme/homme.

L’idée qui justifie le système actuel est que les députées et députés sont des personnes ancrées dans le territoire, connues des électeurs. Mais lors de la dernière élection législative beaucoup de candidats étaient présents de façon très limitée sur les affiches, les circulaires électorales et parfois même les bulletins de vote. Beaucoup ont été élus sur le nom de leur chef de parti ou sur le logo de leur parti.

La représentation proportionnelle intégrale permet l’entrée dans les institutions de courants très divers, parfois marginaux et donc l’arrivée d’idées nouvelles. Certains projets ne verront jamais le jour dans le cadre d’un système majoritaire.

La proportionnelle actuelle pour les régions et les villes s’accompagne d’une prime majoritaire. C’était —disait-on— le moyen d’empêcher l’extrême droite d’avoir une minorité de blocage ou de jouer les arbitres. Cette précaution a été inopérante. On peut supprimer cette prime majoritaire.

Dans les collectivités la proportionnelle intégrale peut s’appliquer sans problème. Elle garantira la représentation de tous.

La proportionnelle intégrale cela signifie qu’il n’y ait pas de minimum exigé pour participer à la répartition des sièges comme c’est le cas pour l’élection européenne par exemple. Cette proportionnelle intégrale pour l’élection des députés encouragera au compromis et à la mise en place de majorités de projets.

Pour les députés on peut envisager une proportionnelle au niveau de chaque région. Sur un plan départemental cela signifierait que dans bon nombre de départements il y aurait un seuil minimal de 10% à 20% des voix pour obtenir un député. C’est mathématique. Dans les départements ( et ce sont les plus nombreux) où il y a moins de dix députés aucun parti, aucun courant ne pourrait obtenir de député avec moins de 10 à 15% des voix. C’est pour cette raison qu’une proportionnelle avec des listes régionales serait plus juste.

 

Plus de parité et d’anonymat pour les prochaines municipales

(Image générée par IA)

Le 7 avril, l’Assemblée nationale a adopté en seconde lecture une proposition de loi pour harmoniser le mode de scrutin aux élections municipales.

Ce fut une (autre) discussion houleuse. Après quelques modifications par le Sénat, l’Assemblée nationale a donc adopté une proposition de loi pour harmoniser le mode de scrutin aux élections municipales, quelle que soit la dimension de la commune. Ce texte sera effectif (si le Conseil Constitutionnel n’y voit pas d’inconvénient) pour les élections municipales de l’année prochaine.

Cela impliquera notamment la constitution de listes paritaires pour toutes les communes (celles de moins de mille habitants comprises) et aussi la fin du panachage. Terminées les listes de candidates et de candidats sur lesquelles il fallait rayer les noms que ni convenaient pas. Une pratique un peu folklorique qui ne garantissait pas l’anonymat de l’électorat et pouvait engendrer des règlements de compte pendant ou après l’élection.

Maintenant, c’est scrutin de listes pour tout le monde avec le souci d’avoir autant d’hommes que de femmes. Au moment du vote au Palais-Bourbon, il y a clairement eu une ligne de fracture entre gauche / bloc central d’un côté et centre-droit /droite / extrême-droite de l’autre. Les explications de vote ont laissé entrevoir un refus de changer les habitudes chez certaines et certains.

Pour le RN, cette proposition n’a « aucun intérêt », guère surprenant de la part d’une formation politique qui soutient la cause des femmes dans les discours mais pas dans les votes. Les groupes LR (contre) et Horizons (abstention) se sont emportés contre la fin du panachage, le délai d’application de la loi jugé trop court et ont suggéré de laisser faire les sénateurs. Le député Pierre Cordier (LR, Ardennes) a dénoncé le risque d’une « politisation » des petites communes. Traduction : évitons de trop changer les choses, gardons des conseils municipaux peu « politisés » (plus simples à convaincre pendant les élections sénatoriales) et donc gardons la mainmise de la droite et du centre-droit sur la chambre haute.

Toutefois, le chemin vers la parité est encore long, même dans les communes plus peuplées. Selon l’INSEE, dans l’espace occitan, le taux de femmes maires par région va de 20,3 à 23,3%. À l’échelle départementale, l’Occitanie a 9 présidentes … 9 présidentes sur 14 pour toute le France. Et enfin, nous n’avons qu’une seule présidente de Région sur quatre. Pour le Partit Occitan, cette loi est une avancée. Une avancée qui permettra de revivifier le personnel politique et surtout de faire en sorte que le dit personnel soit le reflet véritable de la société qu’il représente… composée à 51,5% de femmes.

Partit Occitan le 14/04/2025

Législatives 2024 : pas une voix pour l’extrême-droite !

Les résultats de ce premier tour des élections législatives démontrent une fois de plus que ce n’était pas le moment de dissoudre l’Assemblée Nationale. Les résultats obtenus par l’extrême droite sont plus qu’inquiétants. D’organiser, dans la foulée des élections européennes ces élections législatives, c’était servir ce résultat sur un plateau au RN. 

L’extrême droite en Occitanie fait des résultats particulièrement hauts mais maintenant le phénomène est bien hexagonal. Le risque est que le RN puisse obtenir une majorité à l’Assemblée Nationale en n’ayant obtenu à ce premier tour 34% des voix. C’est tout le problème du système électoral à la française. 

Pour cette raison le Partit Occitan redit, comme il l’a fait avant le premier tour, que pas une seule voix ne doit aller à un candidat de l’extrême droite ou à un candidat qui pourrait appuyer ou s’allier à cette extrême droite. La semaine qui commence sera déterminante ; chacun l’aura bien compris. 

Cette campagne électorale a été courte et encore plus que d’habitude très centralisée d’un point de vue médiatique. Cela a empêché qu’un certain nombre de thèmes, importants à nos yeux et importants pour la démocratie soient présents. Ni la question de la décentralisation, pouvant aller jusqu’au statut d’autonomie pour les régions qui le souhaitent, ni la présence de la question du respect des droits de nos langues, ni les grands sujets écologiques n’ont pu être abordés. 

Malgré la décision de dissolution, prise de façon surprenante, les partis de R&PS avaient décidé de présenter des candidats  dans plusieurs régions. La volonté était de faire en sorte que soient présentes nos propositions lors de ce débat électoral. C’est un exercice difficile compte tenu de plusieurs facteurs. 

D’abord il y a l’hypercentralisation médiatique qui se renforce dans un pays hypercentralisé d’un point de vue politique. Il y a bien sûr ce système électoral qui écarte la proportionnelle. Ce faisant on risque de donner toutes les clés du pouvoir à un parti qui fait 34 % des voix au premier tour. 

Il y aura des députés R&PS élus en Corse, il y en aura peut-être un en Pays Basque où EH Bai avait un candidat soutenu par le NFP.  Paul Molac en Bretagne est bien placé pour l’emporter à nouveau. Ailleurs, dans un contexte de très haute participation, les partis de R&PS font de meilleurs résultats qu’en 2022, en voix et en pourcentage. Des candidats R&PS étaient présents dans toutes les régions sauf en Bretagne où l’UDB avait décidé de soutenir le NFP dès le premier tour. Malgré ce soutien l’UDB n’avait pas obtenu avant le premier tour un accord satisfaisant afin de mener la candidature NFP dans plusieurs circonscriptions de Bretagne. 

9 candidats del POC 

Lo Partit Occitan presentava 9 candidats. Quatre en Provença, un dins lo Tarn e quatre entre Bearn e Landas. Amb una participacion qu’a creissut de mai de 20 % en comparant amb 2022 èra pas aisit d’existir. A pas empachat que 7 d’aqueles candidats an fait un resultat superior a çò qu’èra en 2022 en voses e en percentatge. 

De segur son de resultats modèstes mas que pròvan que caliá mostrar que lo POC podiá èstre present, malgrat un ambient desfavorable (lo vòte dit utile èra sovent evocat) amb una participacion fòrça importanta e malgrat la manca de mejans economics.

Dins la Vau Clusa la doas candidatas nòstras an obtengut 1,20% e 0,9%. Dins Var los candidats an fait 2,3% e 0,8% .  Aquestes quatre candidats fan mai de voses qu’en 2022. Es lo cas tanben del candidat dins Tarn que fa 1,4% amb una creissença de 600 voses. En Bearn e dins las Landas una candidat e una candidata fan 1,6% e 1,8% Los dos doblan quasi lor resultat en percentatge e en voses. Los dos autres an perdut un pauc comparat amb 2022. 

Législatives : nous serons présents !

Les membres du Partit Occitan, comme tous les démocrates sincères, sont très inquiets face au résultat obtenu par l’extrême droite lors des élections européennes.

Une véritable colère s’est installée chez nos concitoyens face à des préoccupations liées à la vie quotidienne (pouvoir d’achat, santé, éducation, sécurité…) à la démocratie. Mais cela ne justifie pas que l’on doive accepter les solutions simplistes et dangereuses proposées par l’extrême droite. Il en existe d’autres plus efficaces et plus respectueuses de la démocratie et des droits humains.

  • Nous avons depuis des années mené un combat contre les idées de l’extrême droite. Nous continuerons. Nous sommes des démocrates, attachés à l’idée d’un pouvoir régionalisé, nous sommes des écologistes, nous sommes des occitans attachés à la diversité culturelle et linguistique.
  • Nous sommes des opposants à la politique menée depuis sept ans par Emmanuel Macron. Pour autant nous n’avons pas été invités lors des réunions organisées en vue de la création d’un front commun. Nous regrettons aussi que ce soient des états-majors parisiens qui aient in fine seuls la main sur la répartition des circonscriptions

Avec nos valeurs exprimées ainsi, nous partageons le constat fait par les partis de gauche réunis au lendemain des européennes, nous partageons un grand nombre des propositions qu’ils font, cependant certaines de nos valeurs ne sont pas assez défendues. Nous estimons que l’union doit se faire très largement autour des valeurs démocratiques. Nous rappelons que l’élection législative est une élection à deux tours.

Lors du deuxième tour le choix est clair. Lorsqu’il y a un duel entre un candidat de l’extrême droite et un candidat qui défend les valeurs démocratiques de base, c’est en faveur de ce dernier qu’il faut voter. Nous l’avons toujours dit et nous le disons à nouveau.

Nous ferons ainsi lors des élections qui approchent. Cela signifie que nous nous réservons le droit, là où nous le pourrons et le déciderons, de présenter des candidats lors du premier tour. Nous y défendrons les idées et valeurs qui sont pour nous essentielles.

Ailleurs nous appellerons à voter pour des candidats qui correspondent à nos valeurs.

Partit Occitan, le 13/06/2024