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L’importance de l’élection européenne, par F. Alfonsi

Extraits de la revue corse ARRITTI
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Pourquoi voter François Alfonsi, député européen sortant, le 25 mai prochain ? Qu’est-ce que l’Europe peut bien nous apporter ? Notre avenir ne dépend-il pas de Paris ? Les choses ne sont-elles pas déjà pliées ? En quoi mon vote peut-il influer ?… voilà quelques principales questions, qui occupent l’esprit des Corses aujourd’hui.
Réponses.


L’importance de l’élection européenne

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François Alfonsi a été élu sur la liste Europe Écologie en juin 2009. La démarche est née du rassemblement de trois composantes : les Verts historiques, les « altermondialistes », représentés par Dany Cohn Bendit, José Bové, Eva Joly et d’autres… et la Fédération Régions & Peuples Solidaires. Au terme de négociations ardues, R&PS obtient un poste éligible dans la circonscription du grand Sud-Est et prend la deuxième place sur la liste conduite par Michèle Rivasi. R&PS mobilise toutes ses forces et les résultats sont au bout, François Alfonsi est largement élu. Non seulement il porte haut et fort les revendications de la Fédération représentée en Corse par le PNC, et donc Femu a Corsica, mais il remplit son rôle d’eurodéputé écologiste sans problème, du fait des valeurs écologistes portées par R&PS et par le nationalisme corse. Dans l’île, il se veut le député de tous, au-delà des étiquettes politiques, et se met au service de chaque collectivité qui le sollicite.
Hélas, Europe Écologie les Verts (on l’a vu aux différentes crises traversées) s’est désormais recentrée sur ses priorités parisiennes et a effectué un virage idéologique jacobin. Les altermondialistes comme José Bové ou Eva Joly y sont contestés, voire malmenés, Dany Cohn Bendit a fini par se retirer, et EELV a pris du recul avec le régionalisme en général. Au terme de plusieurs mois de négociations, elle a décidé de ne pas reconduire les accords avec R&PS et le poste 2 sur la liste du Sud Est a été attribué à l’ancien directeur de cabinet de Jean- Pierre Chevènement, Karim Zeribi. Ce dernier avait été élu sur la liste de Vincent Peillon et avait fini en cours de mandat chez les Verts… espérant ainsi pouvoir emporter la candidature écologiste aux élections municipales de Marseille. C’est dire sa conviction écologiste ! Aussi, la Fédération Régions & Peuples Solidaires, lors de son congrès du mois d’août 2013, a décidé de conduire sa propre liste conduite par le nationaliste corse François Alfonsi aux élections européennes du 25 mai prochain.


Un député européen pourquoi faire ?

La circonscription du Sud-Est comprend trois grandes régions : Rhône Alpes, Provence Alpes Côte d’Azur, et Corse. Soit 11,368M habitants et quelque 7,7M électeurs. Elle bénéficie de 13 postes au parlement européen que devra répartir l’élection du 25 mai. Il est clair que les deux grosses régions Rhône-Alpes et PACA ne manqueront pas de représentants à Bruxelles ! Par contre, la Corse, avec ses 300.000 habitants ne dispose pas d’un poste spécifique*. C’est ce qui amène les régions à forte identité à s’unir pour présenter un candidat dans l’ensemble de la circonscription. Le seul candidat corse qui soit éligible est François Alfonsi. Notre île a des spécificités à défendre et donc un besoin vital de représentation. Il faut un député européen à la Corse pour appuyer ses dossiers, pour faire reconnaître ses spécificités quand la question se pose de dérogations potentielles, bref, tout simplement pour faire entendre la voix de la Corse à Bruxelles !
Défendre les régions excentrées ou à forte identité du reste de la circonscription, c’est aussi défendre la Corse. Ce n’est pas l’UMP ou le PS qui portent la voix des spécificités savoisiennes ou occitanes, ou qui pourront parler au nom de l’identité berbère. Un dossier entier d’Arritti consacré à la question européenne, ne suffirait pas à rappeler l’action intense qu’a menée François Alfonsi au parlement européen. Membre de la Commission du développement régional, Délégué pour l’Union Européenne à l’Assemblée parlementaire Afrique-Caraïbe-Pacifique, ainsi qu’à l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée, membre de la Commission des budgets, de la Commission de la culture et de l’éducation, de la commission pour les langues et cultures traditionnelles, qui a pesé sur l’aboutissement du rapport sur les langues en danger de disparition, il anime également le friendship basque, pour lequel il s’est beaucoup impliqué dans le processus de paix en cours et a créé le friendship amazigh dont l’action a contribué à la prise en compte de la question berbère, notamment dans son implication sur les dossiers chauds en Libye ou au Mali.

Pour la Corse, son action est aussi très dense : défense de nos intérêts agricoles (ICHN, reconnaissance d’un parcours d’élevage spécifique dans la nouvelle PAC, lutte contre le cynips, dossier AOP Castagna Corsa, reconnaissance de la race Cavallu Corsu etc.), prise en compte du handicap de l’insularité (résolution en faveur des îles et des régions défavorisés, prise en compte d’un «objectif intermédiaire» dans la politique de cohésion permettant d’augmenter le budget des régions dites «en transition» vers le développement…), défense de la langue et de la culture (rapport sur les langues en danger de disparition adopté à une écrasante majorité), place de la Corse en Méditerranée (rapport en faveur d’une macrorégion méditerranéenne, adopté à une large majorité, actions communes avec la Sardaigne, notamment concernant la continuité territoriale européenne ou contre le transport des matières dangereuses dans les Bocche di Bonifaziu…), rejet du fioul lourd pour notre approvisionnement énergétique, ou lutte contre les explorations pétrolières (actions dans le sanctuaire des cétacés), etc., etc.
François Alfonsi a aussi contribué à une meilleure visibilité de la Corse en Europe, présent à chaque fois qu’une problématique insulaire était posée, il a porté la voix de la Corse à Bruxelles et s’est fait le relais de nos attentes. Il a reçu des associations, des entreprises, des corporations, des scolaires, de simples citoyens, pour leur permettre aussi de se faire entendre ou de comprendre les rouages de la construction européenne.


Pourquoi chaque voix compte
 
L’Europe est vue par les citoyens comme un rouleau compresseur, à mille lieues de nos préoccupations. Or c’est tout le contraire. Elle est au coeur de notre vie quotidienne. Chaque loi adoptée en France est une déclinaison de lois et directives européennes. Chaque fois que l’on fait entendre notre voix à Bruxelles, on influe sur ces directives en préparation, on anticipe sur les difficultés qu’elles pourraient poser aux régions comme la Corse, on peut donc agir car ce qui manque à l’Europe, ce n’est pas de l’intérêt pour les régions, mais c’est de la connaissance et de l’information précises.
L’action d’un eurodéputé est donc capitale. En étant à la bonne réunion, au bon moment, il a ce pouvoir d’influer sur les décisions futures de l’Europe, pour peu qu’il sache convaincre. C’est d’ailleurs ce qu’a pu faire à plusieurs reprises François Alfonsi tout au long de son mandat, comme lors de cette majorité écrasante obtenue pour l’adoption de son rapport sur les langues en danger de disparition : 546 voix pour, 29 voix contre (des eurosceptiques, les députés Front National français, les députés UMP
français les plus archaïques, dont la tête de liste du Sud-Est, Françoise Grossetête, et le seul Jean Luc Mélenchon pour la gauche !).
Chaque voix qui se portera sur la candidature de François Alfonsi va compter. Malgré un scrutin peu favorable, qui sera occupé par la montée du vote des extrêmes ou la bipolarisation systématique de tout scrutin national, il est très possible d’arracher ce poste d’eurodéputé pour notre île.


Comment ?

 
- En menant une véritable campagne de réseau : vous êtes convaincu, vous vous chargez de convaincre vos parents, amis, voisins, collègues de bureau, et faites en sorte qu’eux-mêmes se fassent le relais de cette campagne.
- En se mobilisant totalement car dans un scrutin à faible participation, chaque voix sera déterminante.
- Il n’y a pas d’autres candidats éligibles, sa candidature est consensuelle et la nécessité d’obtenir un député européen pour la Corse doit mobiliser largement : n’hésitez pas à solliciter au-delà du seul camp nationaliste.
- Hors de l’île, la diaspora doit se mobiliser de la même manière. Souvent avide de vouloir intervenir pour la Corse, elle en a ici l’occasion rêvée !
- Les mouvements occitans, savoyard, berbère, les communes ou départements qui ne se sentent pas représentés, sont qui opprime aujourd’hui est avant tout l’Europe des Capitales, des mégapoles et des Etats-Nations au détriment des territoires. Mener une campagne de réseau finira par payer.
Nous comptons sur vous : voter François Alfonsi, c’est voter pour l’Europe des Régions & Peuples Solidaires.
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