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Guilhèm Latrubesse dans Midi Libre : "L’occitan, c’est les emplois de demain !"

Article paru dans Midi Libre

Les langues régionales se rejoignent à Béziers

Les langues régionales se rejoignent à Béziers

De futurs profs des écoles autour d’une presse Freinet, à Béziers.
VINCENT DAMOURETTE

La deuxième ville de l'Hérault abrite un institut qui élabore des formations pour les écoles associatives.

J'ai eu beaucoup de chance de trouver un poste immédiatement après avoir eu le concours il y a un an ." Originaire de Mourenx (Pyrénées-Atlantiques), Sandrine Montheil-Casanave, 32 ans, reconnaît être née sous une bonne étoile. En stage début juin pour valider sa première année comme titulaire dans une calendreta - école associative occitane - près de Pau, elle expliquait à cinq futurs enseignants en première année de formation, comment fonctionne l'un des traditionnels outils pédagogiques en classe, une presse Freinet, qui a aussi donné son nom à une méthode pédagogique douce, très prisée. "Si on utilise toujours cette imprimerie manuelle, d'un autre temps, c'est qu'elle demande une vraie coopération entre les participants : il faut caler les lettres ; celui qui s'occupe de l'encre a les doigts sales et c'est un troisième qui cale les feuilles blanches...", explique Patrice Baccou. Le directeur de l'école de formation occitane Aprene, à Béziers, précise : "Nous avons déjà formé plus de 350 professeurs des écoles dans les cinq langues régionales, dont 142 pour l'occitan."

"L'office de la langue occitane créé par Toulouse nous aidera"

"Nous avons encore plus de 30 demandes pour la rentrée. Mais elles ne pourront pas être toutes satisfaites par manque de postes ouverts dans les écoles, faute de budget", ajoute-t-il. Ce sont des postes pour un enseignement “en immersion” : l'enfant ne s'exprime en classe qu'en langue régionale dans toutes les matières, par opposition aux écoles bilingues où la moitié du temps d'apprentissage reste en français. La demande est forte dans les écoles occitanes. "Vu la demande, on pourrait créer quatre calendratas par an !", insiste Jean-Louis Blénet, président de la fédération des calendretas. (...)

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