Qu'inventer
pour
humilier l'opposition? Voilà sans doute un travail bien
fastidieux. Mandat
après mandat ce travail de contraindre et empêcher
les élus d’opposition de
travailler est mené avec toujours plus de zèle.
Suppression
des
panneaux de libre expression, de micro, de compte rendu des conseils
municipaux, procès d'intimidation... la liste est bien trop
longue pour en
faire étalage.
Qui
a pu lire
une ligne de l'opposition sur la dernière revue municipale ?
Personne parce que
nous avons tous été privé de tribune
libre.
Qui
a vu les
élus d’oppositions lors des inaugurations ou
autres. Personne, notre planning
des manifestations n'est pas le même que celui des
élus de la majorité; et
lorsqu'on arrive pour une commémoration à
être visible on nous passe devant
quitte à nous écraser les pieds pour nous faire
reculer, des fois qu'on gâche
la photo. De fait, on semble inexistant.
Dernière
humiliation en date, la remise des places pour les
chorégies. Les élus ont
chaque année une paire de place pour les
Chorégies. Cette année malgré des
visites journalières en mairie, des questionnements
quotidiens, des appels au
nouveau secrétaire du maire rien n'y a fait. Pourquoi? Parce
qu'on s'amuse à
humilier. Parce qu'en l'absence de directeur des services, les
relations des
services avec les élus passent toutes par la case fiston.
C'est en effet le
fils du maire qui décide où, quand, comment,
quoi, qui...
Une
iniquité de
traitement entre élus c'est illégal, hors la loi.
Mais qu'à
cela ne tienne, on joue car
c'est bien facile, les procès c'est vous, nous orangeois qui
les payons, une
délibération en décide ainsi.
Qu'importe d'encombrer les tribunaux, qu'importe
de les perdre, pourvu qu'on humilie, qu'on joue.