Sous le titre «Mme Barèges, le martyre
ça suffit : démission !», les
élus Annie Bonnefont (conseillère
régionale pour EELV), Rodolphe Portolès
(conseiller municipal pour Montauban
Citoyenne) et Gaël Tabarly (conseiller municipal pour le
Partit Occitan) communiquent : «Brigitte Barèges,
à l'issue de deux jours de garde à vue, est mise
en examen pour détournement de fonds publics. Elle
dénonce un complot politico-médiatique
à son encontre en utilisant une nouvelle fois les moyens de
la mairie de Montauban, via le service communication alors qu'elle
devrait utiliser ceux de son parti. Encore une fois, il y a confusion
des genres ! Comment en qualité de maire et donc de
première magistrate de la commune, avocate de
surcroît, peut-elle à ce point remettre en
question l'indépendance de la Justice de notre pays ? Des
dizaines d'auditions ont été
organisées depuis des mois, sur cette affaire comme sur
d'autres en cours. Les événements de ces derniers
jours correspondent à une procédure judiciaire
normale qu'aucun élu de la République n'est
légitime à contester. Nous rappelons en outre que
si le Conseil d'Etat a effectivement autorisé Mme
Barèges à rester maire, il a cependant reconnu
une infraction au financement de sa campagne des municipales,
partiellement payée par les contribuables montalbanais. Si
les faits reprochés à Mme Barèges
étaient avérés, ils seraient
particulièrement graves. Cela signifierait l'instauration
d'un véritable système financé par des
fonds publics (nos impôts) utilisés à
des fins personnelles et destinés à
préserver les intérêts de quelques-uns.
Beaucoup, surtout à droite, ont exigé la
démission des élus mis en cause dans nombre
d'affaires, il serait donc normal que Mme Barèges s'applique
cette jurisprudence conforme à l'éthique qu'on
peut attendre de la part des élus de la
République en se mettant en retrait de la vie municipale
pour se consacrer pleinement à sa
défense.»