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Réforme territoriale : conservatisme et centralisme toujours de rigueur

11 mars 2009

L’organisation actuelle de l’Etat français est fortement marquée par le saucissonnage départemental de 1790, qui avait pour objectif de briser les identités provinciales. Le choix des contours départementaux avait été réalisé uniquement sur le critère de la taille des territoires : pouvoir se rendre au chef-lieu en moins d’une journée à cheval.

En 2009, le comité Balladur reste fidèle à la tradition jacobine. Tous les échelons sont conservés et la logique d’organisation reste technocratique, basée sur la superficie, le nombre d’habitants et la négation des identités. Comme pour les départements depuis le 18ème siècle, les régions devraient toutes rentrer dans un moule unique, y compris les DOM avec les résultats que l’on connaît...

L’objectif de 15 grandes régions aboutirait au mariage de « la carpe et le lapin » comme pour les fusions Aquitaine - Poitou-Charentes ou Auvergne - Rhône-Alpes. La taille n’est pourtant pas la question déterminante. Dans de nombreux pays européens décentralisés et fédéralistes, de petites régions coexistent avec de grandes régions, chacune bénéficiant de moyens financiers et de modes de fonctionnement propres.

Pour le Partit Occitan, le millefeuille doit être simplifié en trois strates : communes, pays, régions. De plus, l’interrégionalité occitane est indispensable pour se positionner en tant que carrefour européen. Une telle politique territoriale cohérente rend les découpages départementaux obsolètes et moyennant une évolution des régions – contours, compétences, autonomie financière – permet de répondre aux réels enjeux des populations.

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