Ce qu’il faut changer :
Inégalité territoriale : la logique de connexion à Paris se fait au détriment des liaisons locales quotidiennes.
Des projets imposés par Paris, sans avoir instauré de vraie concertation préalable.
Un financement des LGV par les collectivités et les entreprises privées , qui plombe les budgets (PPP) : l’argent public paie les investissements et les bénéfices vont aux actionnaires du privé.
Des projet coûteux.
Çò que volem !
Un autre développement du rail, pour et avec les populations locales
Moratoire immédiat sur les projets LGV : à quoi sert d’inquiéter les populations alors que planent de lourdes incertitudes sur le financement de ces infrastructures ? Les habitants regrettent de n’être ni entendus, ni informés par les promoteurs du projet : la concertation ne fonctionne pas.
Abandon rapide de la Très Grande Vitesse au profit de la Grande Vitesse : la grande vitesse, au sens où on l’entend sur le plan international suffit, c’est à dire des trains sur des voies classiques modernisées allant jusqu’à 220 ou 240 km/h.
La modernisation du réseau régional existant, sans servir de prétexte d’une ligne à grande vitesse déguisée : le réseau de LGV que l’on prétend mettre en place est un acte de recentralisation puisque tout converge vers Paris et donc correspond à une vision désuète de l’aménagement du territoire. Il faut réhabiliter les petites gares, pour permettre à tous d’avoir facilement et rapidement accès au train. Gagner cinq à dix minutes par jour pour aller à son travail cinq fois par semaine en sécurité est plus important que gagner une heure pour aller à Paris deux à trois fois par an.
Un financement 100% public du rail
Une gestion locale et régionale des transports publics de proximité : pour définir des projets en fonction des besoins des habitants et des contraintes environnementales locales.