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Aquesta còp n’i a pron ! - Stoppons les violences faites aux Roms !

5 octobre 2012

Le traitement inhumain subi par les Roms dans toute l’Europe mérite que l’on combatte sans cesse ignorance et clichés. L’Etat porte dans cette affaire une très lourde responsabilité. Depuis l’arrivée du nouveau pouvoir, le ministère VALLS a multiplié les expulsions et les destructions de camps. Par son action uniquement répressive Il réduit à néant les efforts de socialisation des associations humanistes. En disséminant les populations qui ont besoin d’être suivies médicalement, il fait aussi courir un grave risque à la population.

Et puis que penser d’un Etat où le Préfet, à Nantes, déclare « on ne procédera pas à l’exécution d’une mesure d’expulsion tant que le dispositif d’accompagnement ne sera pas calé » quand le Préfet, à Marseille, multiplie les expulsions et demande aux associations de dresser une liste de 10% des familles qui seraient autorisées à rester sur le territoire ?

Ce qui se passe en Provence est gravissime et totalement inadmissible. Comment une élue du parti au pouvoir, en charge de lourdes responsabilités communales, peut-elle déclarer comprendre les violences faites aux Roms, par de prétendus riverains, sans qu’aucune autorité ne vienne contredire ses propos ? Est-ce cela la République ? Une nouvelle loi du far East ?

L’État et les collectivités territoriales ne peuvent continuer à dépenser, à perte et chaque année, des millions d’euros pour l’éloignement de ressortissants. Les Roms sont des citoyens européens qui auront tout loisir de revenir. D’autant qu’un certain nombre ont tout quitté pour fuir la misère, les discriminations et émigrer.

Pour ne plus revoir les actes perpétrés à Marseille il y a urgence à agir, à créer des solutions d’accueil et d’intégration dignes, avec les populations concernées et en fonction de leurs besoins. Pour cela il n’est pas nécessaire de dépenser plus. Il faut avoir la volonté politique de mobiliser les fonds européens dédiés pour favoriser l’intégration des populations d’origine tsigane (scolarisation des enfants, aide à l’emploi, création de filières économiques, suivi social...). L’État, en théorie garant des solidarités, doit instaurer, avec les collectivités locales et les acteurs sociaux, des petites unités d’accueil à vocation pérenne.

Il s’agit aussi de monter des projets de coopération avec les autorités locales des pays d’origine de ces populations pour lutter contre les discriminations dont sont victimes les Roms. Oui nous avons besoin de plus d’Europe. Mais d’une Europe sociale et humaine. Celles des Régions et des peuples, avec ou Sans Etat, solidaire !

Hervé Guerrera

Conseiller régional

Président de la fédération Provence, Partit Occitan.

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Hervé Guerrera

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