Le Partit Occitan réaffirme son opposition à la « Loi travail » et soutien l’appel à la grève lancé pour la journée de demain.
Il appelle en outre à rejoindre dans le calme les cortèges qui auront lieu dans les principales villes d’Occitanie.
Le Partit Occitan réaffirme son opposition à la « Loi travail » et soutien l’appel à la grève lancé pour la journée de demain.
Il appelle en outre à rejoindre dans le calme les cortèges qui auront lieu dans les principales villes d’Occitanie.
Le comitat d’albigés del Partit Occitan appelle à se mobiliser pour la manifestation de ce jeudi 31 mars contre le projet de loi El Khomri sur le travail.
Le comité est bien conscient du manque de souplesse du système français et en même temps de la précarité qui concerne de plus en plus de salariés. Une réforme est nécessaire, mais certaines mesures contenues dans ce projet de loi constituent de dangereux reculs pour les conditions de travail : augmentation de la durée hebdomadaire de travail, baisse de la rémunération des heures supplémentaires, etc…
Les contreparties restent floues. Si cette loi était appliquée en l’état elle entrainerait une hausse des licenciements et une baisse des rémunérations pour les salariés. Vraiment pas de quoi relancer l’économie !
Lei trabalh : non mercés !
Jean Thomas, pel Partit Occitan Pais Tarnés
Contacts-presse :
Pòrtaparaula : Danièl Rifà 06 18 47 63 24
Carolina Garcia-Cròs 06 24 71 06 83
Corrièl : pocalbiges@free.fr
Qu’èra uei lo dia, lo darrèr dia de presidéncia de Dàvid Grosclaude au cap de l’Ofici Public de la Lenga Occitana. N’estant pas mei elegit regionau (Aquitània), lo bearnés que devó deishar la soa plaça. Charline Claveau-Abbadie que prenó las soas foncions quauquas òras a, acompanhada a la vice-presidéncia per Patric Roux, elegit de la Region Lengadòc-Rosselhon-Mieidia-Pirenèus e per Hélène Bernard, rectora de l’Academia de Tolosa.
« Que dèishi donc aquera presidéncia un còp complit çò de prometut a saber la mesa en plaça d’un organisme public qui averà per sola e unica mira, per sol e unic tribalh, la promocion de la lenga occitana », e lo sénher Grosclaude d’ajustar « Qu’ei un utís politic lingüistic public. Aquò hè de la lenga occitana un vertadèr objècte politic. Que la lenga e sia vaduda un objècte politic n’ei pas navèth […] Mes que duas regions deciden de hicar en plaça un utís comun entà promòver l’occitan qu’an en comun, qu’ei navèth; e que l’Estat s’i associa da la causa enqüèra mei beròja ».
LEGIR LA SEGUIDA :
L’Office Public de la Langue Occitane a tenu sa seconde Assemblée Générale à Toulouse hier. L’occasion de renouveler la présidence et les membres du bureau après les élections régionales de décembre dernier.
David Grosclaude, qui avait mené une grève de la faim en juin 2015 pour que l’Etat autorise la création de cet organisme après les votes des régions Aquitaine et Midi-Pyrénées, a donc cédé sa place à Charline Claveau-Abadie, élue de la région Aquitaine.
Le Partit Occitan salue le travail accompli par David Grosclaude et Guilhèm Latrubesse et se félicite de l’élection de Patric Roux, conseiller régional de la région LRMP délégué à l’occitan, au poste de premier Vice-président.
L’article de David Grosclaude :
Le papier sur le blog de VAP de France 3 :
Dans le calme, hier, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans la rue pour dénoncer les violences de l’extrême droite
Ils ont tracté toute la journée, sur les places, les marchés, ont argumenté et échangé à s’en casser la voix. Catherine Piat, de Résister aujourd’hui, l’a payé cash à l’heure du discours mais a trouvé la force de se faire entendre. Initié par le PS, le PCF, Génération écologie et le Partit Occitan, un collectif unitaire, rejoint par une vingtaine d’associations et organisations syndicales (CGT, CFDT, FSU, Unef, syndicat de la magistrature, etc.) a appelé à la mobilisation, hier après-midi, contre les violences de l’extrême droite.
[…]
« Le poids électoral du Front national et la libération de la parole raciste engendrent une montée de la haine et de la violence de cette extrême droite décomplexée et visible dans nos rues », s’insurge Michel Piolat, le représentant de la Ligue des droits de l’Homme. Comme l’avait fait Jean-David Ciot en décembre dernier dans un courrier adressé au ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, le collectif demande aux autorités « de dissoudre, sans délai, ces mouvements violents s’attaquant à la République et aux libertés, l’Action française comme les mouvements identitaires ».
[…]
Entre deux banderoles de la CGT et de la FSU, Raymonde, 96 ans, doyenne de la section locale du PC, glisse ses tracts sous le bras pour applaudir : « Ce n’est plus pour moi que je m’inquiète mais pour mes petits-enfants et arrière-petits-enfants ». La meilleure réponse à apporter à ces groupuscules ? « Celle du vivre ensemble, clame Hervé Guerrera du Partit Occitan. Nazillons de pacotille, identitaires violents, royalistes d’un temps à jamais révolu, tous gonflés, bouffis par les succès électoraux du FN, écoutez-nous ! Nous sommes là, là pour longtemps, là pour durer et nous n’avons pas peur. Ici, on craint dégun ! »
LIRE L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE :
Non tornarà pas ! Aqueste còp qu’ac èi comprés. Qu’ei partida non sabi pas tà on, mes qu’ei partida. Que m’a calut temps entà compréner que non la tornarèi pas véder.
E totun, be n’avem viscut annadas holejadissas, de las urosas, shens qu’ajam besonh de’ns preocupar de l’aviéner ! Enfin, qu’ac vedèvam atau nosautes dus !
Los nostes mainatges qu’ac avèvan tot, e nosautes non manquèm pas jamei d’arren a casa. Amor e opuléncia : qué demandar mei ?
Cada dia, era, qu’avèva ua idea navèra e cada dia que’u ne demandavi mei.
Non tornarà pas ! Adara qu’ac sabi.
Segur, que n’avom pelejas, conflictes e guèrras. Mes que i avèva tostemps un « après ». Lo noste amor que’s tornava abrandar com se cada crisi e vienèva avitar lo noste huec, la nosta fe en doman. Que ns’arribava quasi de desirar la guèrra entà ahortir lo noste amor.
De crisi en crisi que’ns calèva tostemps mei ; benlhèu tròp ; tostemps mei, tostemps tròp !
L’ambient a casa que començava d’estar emposoat.
Non tornarà pas !
Quan ei partida que l’èi cercada pertot. Que’m disèvan tà’m consolar qu’anava tornar e que dab era tornarén los beròis dias.
Que la tròbi de manca. Shens era non sabi pas se la Tèrra contunharà de virar. Que cau créder que virarà enqüèra. Mes dab era, tot deser se cambiava en besonh e cada besonh en deser. Que la tròbi de manca.
Los amics que’m disen que cau estar pacient. D’autes que’m disen : « 1% de perdut ! 10% d’arretrobats ! ».
Mes que soi segur adara que non tornarà pas. Lo noste amor que ns’arroganhava, que ns’estofava , que ns’asfixiava, que’ns consumiva.
Quan se n’anè, qu’avoi ideas de las negras. Que’n volèvi a la Tèrra sancèra. E m’avèva deishat per un aute, un estrangèr ?
Adara non credi pas mei a las paraulas doças de’us qui’m vòlen har tornar l’esperança deu son retorn. Qu’ei partida e que calerà har shens. Que’m demandi adara se lo noste amor n’èra pas fin finala tròp exclusiu, egoïsta e toxic. Non tornarà pas, que’n soi segur…la creishença.
Editorial de la revue « Occitania, Viure al país » du Partit Occitan de ce mois de mars
Fin d’amour
Elle ne reviendra pas ! Cette fois-ci je l’ai compris. Elle est partie, je ne sais où, mais elle est partie. Il m’en a fallu du temps pour comprendre que je ne la reverrai pas.
Et pourtant nous en avons vécu des années d’insouciance, des années heureuses, sans que nous ayons besoin de nous préoccuper de l’avenir. Enfin, c’est ainsi que nous voyions les choses, tous les deux !
Nos enfants avaient tout et nous-mêmes ne manquions de rien à la maison. Amour et opulence : que demander de plus ?
Chaque jour elle avait une idée nouvelle et chaque jour je lui en demandais plus.
Elle ne reviendra pas ! Maintenant je le sais.
C’est vrai, nous eûmes des conflits et des guerres. Mais il y avait toujours un « après ». Notre amour s’embrasait à nouveau, comme si chaque crise venait attiser notre feu, notre foi en l’avenir. Il nous arrivait parfois de souhaiter la guerre pour renforcer notre amour. De crise en crise il en fallait toujours plus ; peut-être trop ; toujours plus, toujours trop !
L’ambiance à la maison commençait à être empoisonnée.
Elle ne reviendra pas !
Quand elle est partie je l’ai cherchée partout. On me disait pour me consoler qu’elle allait revenir et qu’avec elle reviendraient les jours heureux.
Elle me manque. Sans elle je ne sais pas si la Terre continuera de tourner. Il faut croire qu’elle tournera encore. Mais avec elle, tout désir se changeait en besoin et chaque besoin en désir. Elle me manque !
Les amis me disent qu’il faut être patient. D’autres me disent : « 1% de perdu ! 10% de retrouvés ! ».
Mais je suis sûr, maintenant, qu’elle ne reviendra pas. Notre amour nous rongeait, nous étouffait, nous asphyxiait, nous consumait.
Quand elle est partie, j’ai eu des idées noires. j’en voulais à la Terre entière. M’avait-elle laissé pour un autre, un étranger ?
Maintenant je ne crois plus aux douces paroles de ceux qui veulent que je retrouve l’espoir de son retour. Elle est partie et il faudra s’accommoder de son absence.
Je me demande si notre amour n’était pas finalement trop exclusif, égoïste et toxique. Elle ne reviendra pas j’en suis sûr…la croissance.
David Grosclaude
L’émission de France Inter « Si tu écoutes, j’annule tout » consacrait de ce lundi 14 mars une chronique sur la maire de Montauban.
Après des allusions à des « comptes de campagne rejetés, détournement de fonds publics, faux et usage de faux, complicité de recel », Guillaume Meurice diagnostiquait une ville de Montauban atteinte du « syndrome de Levallois-Perret ». Il pointait avec humour une maire qui « ferait passer Patrick Balkany pour St François d’Assise », en incluant notamment plusieurs références au film « Le Parrain ».
Dans sa chronique, le journaliste part ensuite à la rencontre de Montalbanais-es pour les faire réagir à la mise en examen de leur maire. Nous ne pouvons alors qu’être consternés à l’écoute du panel sélectionné dans le reportage. Les railleries des membres du studio à propos de l’accent occitan très prononcé du premier passant frisent le petit racisme ordinaire Paris-Province. Vient ensuite une habitante déconnectée qui « se dépêche d’aller dépenser ses sous avant que Brigitte ne les détourne pour refaire sa véranda ». Puis un homme visiblement sous l’emprise de l’alcool en cette matinée de marché. Etcetera.
Non, chers visiteurs, Montauban n’est pas la ville de benêts provinciaux que vous dépeignez inconsciemment. Non, les Montalbanais-es ne sont pas à l’image de leur maire ! Ils ne sont – une fois de plus – que les victimes de ses frasques. Jusqu’où donc Brigitte Barèges ternira la représentation de notre ville ?
Ils sont nombreux les créateurs, les artistes, les jeunes, les entrepreneurs, les exaspérés, ceux qui luttent et qui espèrent enfin construire, ensemble, le Montauban de demain, une ville pour tous, débarrassée de Brigitte Barèges. Nous sommes tous disponibles pour répondre aux questions des journalistes et faire connaitre le vrai visage de notre ville, aux antipodes de ce qu’incarne Mme Barèges.
Gaël Tabarly, élu d’opposition à Montauban
Partit Occitan
Le PDG de Total a annoncé lundi 14 mars qu’il renonçait au permis de recherche de gaz de schiste attribué au mois de janvier. Ce permis dit de « Montélimar » recouvrait une partie de la Drôme, de l’Ardèche, du Vaucluse, du Gard et de l’Hérault.
Le Partit Occitan se réjouis de cette décision, conséquence directe de la manifestation de Barjac du 28 février (https://partitoccitan.org/en-direct/actu/gaz-de-schiste-cest-toujours-non/) qui avait rassemblé des milliers de personnes.
Aquestei cronicas chausidas, escrichas pendent quasi vint-e-cinc ans dins la letra occitanista- Lo CEBIER, senton la cebola e lo vinaigre. Son au còp dins l’èr dau temps e fòra temps, mai au drech d’una actualitat qu’es nòstra e forastiera. Cronicas dins l’ascla dau temps, per donar de grame a triar, se remembrar e recampar de brigas d’aquesta passa en estat de sèti ideologic.
Consciéncia dau temps fugidís e drech de dire, a l’escart dau solaç, colèra e clarvesènça se li mesclan. Se ditz que la pòlitica es l’istòria a de se faire. Mai d’aquela istorieta exagonala, viscuda coma còntra-istòria per nautrei Occitans, siam gaire fièrs. La classa politica au poder – drecha e senèstra dins la mema saca de còps que i a – a fach de lònga la demonstracion qu’èra capabla de faire mièlhs que la precedenta dins lo liberalisme descabestrat, la politica associala, lo testarditge per un passat coloniau pesotge mai jamai oblidat e l’amagament d’una lenga istorica e d’una civilizacion de portada europenca.
Posquèsson aquestei cronicas nos ramentar qu’aquela França etèrna nos fa mai que jamai occitans e europencs dau Sud. Siam totjorn estats dins una astrada dobla, desmembrats entre Nòrd e Sud. Mai quand l’istòria quita pas de trantalhar e de nos tòrçer, subran tot pòt pereu s’inversar. Non se repetís, s’inventa sempre ambé lei pòbles. O fugís dins lo tomple. Occitans conscients, avèm fach lo torn d’una fin d’istòria franco-francesa autista e psicotica. Per una respiracion democratica, es temps de se cambiar d’espersé !
Gerard TAUTIL. Autor, assaista, acompanhaire d’un movement de conscientizacion d’Òc, observator d’un temps a la crosada dau passat e de l’avenidor. Actor, de còps que i a, per anar mai luench e bastir un movement sociau occitan que sache menar de cotria revendicacions culturala, sociala e politica.
Cronicas dins l’ascle dau temps
Gerard TAUTIL
IEO Edicions – Colleccion Ensages n°12– Premier trimèstre de 2016
Prefaci de Arvèi Guerrera
177 p – lexic oc/fr
13 dessenhs de Joan Loís Racochòt
La Republica en dòu (fotografia d’una exposicion de Ben Vautier)
► Comandi en linha : http://ideco-dif.com/ieo_edicions/ensages/psicosi_au_palais/index.html