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La charte européenne : des arguments pour convaincre/ Argumentari per convéncer, par David Grosclaude

Drapeau_de_lUnion_européenneLe 27 octobre le Sénat sera saisi de la question de la ratification de la Charte européenne des Langues Régionales ou minoritaires du Conseil de l’Europe.Le Sénat aura à débattre d’un projet de loi qui pourrait permettre à la France de ratifier ce texte.

La procédure retenue est l’intégration d’un article nouveau dans la Constitution qui indiquera que la France peut ratifier la Charte. Cela implique que le Parlement réuni en Congrès doit voter avec une majorité de 3/5 l’article en question.

Il faut donc convaincre une large proportion de sénateurs et de députés. Ces derniers ont déjà donné un signe positif en votant en janvier 2014 un texte identique à celui que le gouvernement soumet à la réflexion des sénateurs.

Notre association a décidé de mettre à disposition de tous un document simple qui explique ce qu’est la Charte européenne et qui donne des arguments afin d’inciter les parlementaires à voter ce texte.

En effet nous pensons, au delà de toute considération partisane, que la ratification par la France de ce texte serait un progrès pour notre langue et pour toutes les langues régionales.

Cette ratification aurait d’une part un effet symbolique et elle permettrait ensuite de pouvoir envisager le vote d’une loi qui donnerait un statut clair à l’occitan et aux autres langues de France.

Le document que nous avons préparé est joint à ce message ; il est aussi à votre disposition sur le site de l’Association des Élus Occitans http://www.elegitsoccitans.eu (en format pdf sous le titre « documentacion Carta europèa »).

Il contient :

1) Un argumentaire court qui permet d’expliquer pourquoi il faut ratifier la Charte européenne (merci à Henri Giordan pour avoir rédigé cet argumentaire).

2)Le compte-rendu du conseil des ministres du 31 juillet dernier annonçant le projet de loi du gouvernement.

3)Le texte de la Charte où sont indiqués les 39 engagements qui seraient ratifiés par la France, si le vote du Congrès était positif.

4)La déclaration interprétative remise par la France en 1999 lors de la signature de la Charte.

5)Le texte qui a été adopté par environ 70% des députés le 28 janvier 2014 favorable à la ratification de la Charte par la France.

6)Le résumé de la discussion qui a eu lieu le 11 juillet dernier à l’initiative de l’Associacion deus Elegits Occitans / Association des Élus Occitans, avec des représentants du monde associatif.

Nous ajoutons à cela un article de Henri Giordan à propos du rapport Alfonsi sur les langues menacées de disparition, adopté par le parlement européen le 9 octobre 2013. Ce rapport n’est pas sans lien avec la question de la Charte.

documentacion Carta europèa2013-10-09 Rapport AlfonsiLo 27 octobre lo Senat començarà de discutir de la question de la ratificacion de la Carta europèa de las Lengas Regionaus o minoritàrias deu Conselh de l’Euròpa. Los senators aurà a debatre d’un projècte de lei que poiriá permetre a França de ratificar aquel tèxte.

Lo caminament retiengut es l’integracion d’un article novèl dins la Constitucion que dirà que França pòt ratificar la Carta. Aquò significa que lo Parlament amassat en Congrès dèu adoptar amb una majoritat dels 3/5 l’article en question.

Es per aquò que cal convéncer una granda partida dels senators e dels deputats. Aquestes an ja donat un signe positiu en votant al mes de genièr de 2014 un tèxte identic al qu’es somés a la reflexion dels senators.

Nòstra associacion decidiguèt de metre a disposicion de tots un document simple qu’explica çò qu’es aquela Carta europèae que dona d’arguments per convéncer los parlamentaris que cal votar aquel tèxte.

Pensam, per delà totas las consideracions partisanas, que la ratificacion per França d’aquel tèxte seriá una avançada per nòstra lenga e per las autras lengas regionalas.

Primièr,la ratificacion seriá fòrta d’un punt de vist simbolic mas tanben permetriá que nos encaminèssem cap al vòte d’una lei que donariá un estatut clar a la lenga occitana e a las autras lengas de França .

Lo document qu’avèm preparat es junt a aqueste messatge. Es tanben a vòstra disposicion sul site de l’Associacion dels Elegits Occitans http://www.elegitsoccitans.eu ( en format pdf jol títol « documentacion Carta europèa »).

I trobaratz :

1) Un argumentari cort que permet d’explicar perqué cal ratificar la Carta europèa ( mercés a Henri .Giordan per aver redigit aquel argumentari)

2)Lo rendut-compte del conselh dels ministres del 31 de julhet qu’anóncia lo projècte de lei del govèrn.

3)Lo tèxte de la Carta amb los 39 engatjaments que serián ratificats per França lo vòte del Congrès foguèsse positiu.

4)La declaracion interpretativa remesa per França quand signèt la Carta en 1999.

5)Lo tèxte que foguèt adoptat per quasi 70% dels deputats lo 28 de genièr de 2014 e favorable a la ratificacion de la Carta per França.

Un resumit de la discussion que se debanèt lo 11 de julhet passat convidada per l’Associacion deus Elegits Occitans/Association des Élus Occitans amb de represetants del monde associatiu

Metèm tanben a vòstra disposicion un article de Henri Giordan que parla del rapòrt Alfonsi sus las lengas menaçadas de disparicion e adoptat pel parlament europèu lo 9 d’octobre de 2013. Aqueste rapòrt es segur ligat a la question de la Carta

 

DAVID GROSCLAUDE

Òc a Occitània ! Oui à l’Occitanie !

Notre région traverse une crise d’identité importante due à un grand nombre de bouleversements auxquels s’ajoutent selon l’INSEE un chômage persistant et une pauvreté plus prégnante qu’ailleurs (Taux de pauvreté communaux – INSEE 2015).

Crise d’identité, crise sociale : les conditions sont réunies pour que la citoyenneté se délite et l’extrême droite progresse. Ce que nous constatons toutes et tous.

Aujourd’hui, le nom de la future Région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, et donc une part de son identité, est au cœur du débat public. Question qui n’est pas secondaire : renforcer le sentiment d’appartenance régionale c’est renforcer le dynamisme et les solidarités locales. C’est aussi faciliter l’intégration des nouveaux arrivants. Plusieurs quotidiens régionaux proposent un vote numérique qui place « Occitanie » largement en tête des suffrages sur plus de 100 000 votants, très loin devant des appellations aussi incongrues que Sud de France ou Septimanie  !

Au Partit Occitan, nous nous réjouissons qu’Occitanie soit présent dans le futur nom. C’est à nos yeux l’affirmation d’une identité régionale réelle, fondée historiquement, porteuse de sens et de cohésion. Se rassembler sous le nom d’Occitanie c’est aussi vouloir une démocratie régionale plus vivante, plus proches des citoyens et capable de mieux répondre au besoin de démocratie auquel nous aspirons.

Pour autant, l’Occitanie ne peut se réduire à la future Région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon. Elle est par définition le pays de la langue d’oc et comprend également à grand trait Provence, Auvergne, Limousin et Aquitaine. Aussi, nous souhaitons qu’y soit adjoint un adjectif respectueux des autres terres occitanes comme Occitanie-Sud ou encore Occitanie-Centrale…

C’est le Conseil d’Etat qui tranchera cette question en 2016. Scandale s’il en est que l’Etat invalide notre capacité à décider ici ce que nous souhaitons pour nous-mêmes alors qu’il prétend rendre majeures les Régions.

Patric Roux, pour la fédération régionale

LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax : un projet coûteux et inutile

La LGV entre Bordeaux et Dax et Bordeaux et Toulouse est une erreur économique, écologique et une vision centraliste de l’aménagement du territoire.

Qu’avem besonh deus trins per cada dia.

« Que cau poder anar tà París en tres òras ! » çò cantan los elegits qui …non prenen pas jamei lo trin.

TGV
En France on fait croire que la grande vitesse c’est de rouler à 320 km/h mais cela c’est la Très Grande Vitesse. C’est très coûteux en énergie, en aménagement des voies et au final les billets sont très chers. Plusieurs pays d’Europe ont décidé d’abandonner la très grande vitesse et ont compris que des trains qui roulent à 220 km/h ( sur des lignes classiques modernisées) permettent au plus grand nombre de profiter de trains rapides, réguliers, sûrs et à un prix abordable.

Il y a des rapports qui nous disent depuis des années que cette affaire de Très Grande Vitesse est un gouffre financier, des alertes de la Cour des Comptes, une enquête publique négative…et pourtant on s’entête à vouloir faire croire que l’on fera une LGV entre Bordeaux et Dax.

La très grande vitesse est passée de mode dans plusieurs pays d’Europe mais nous, nous prétendons continuer pour d’obscures raisons électoralistes et tout cela sur le leitmotiv « Il faut être en trois heures à Paris ! ».

La LGV ce sont de gros intérêts en jeu, un Partenariat Public Privé perdant pour les citoyens-contribuables, une vision centralisée archaïque de l’aménagement du territoire. Pour se déplacer au quotidien il nous faut autre chose.

Pendant ce temps on veut fermer les liaison Intercités entre Bayonne et Toulouse ; pendant ce temps les liaisons du quotidien sont toujours soumises au manque cruel d’investissement sur les lignes classiques.

TER 1
Moderniser les  lignes classiques. Les trains pourront y rouler jusqu’à 220 km/h et le coût sera bien moindre que de faire des lignes à très grande vitesse où seuls les TGV pourront circuler.

La grande vitesse du futur, c’est la ligne actuelle entre Dax et Bordeaux rénovée. Ce sont des trains roulant à 220 km/h. Cela coûtera beaucoup moins cher et permettra de ne pas attendre …une hypothétique LGV déficitaire en 2040, voire 2050.

Nous ferons payer nos enfants parce que nous aurons voulu faire croire que nous sommes modernes.

David Grosclaude

LGV : une erreur économique, écologique et une vision centraliste de l’aménagement du territoire

 

Communiqué de presse / Comunicat de premsa

 

David Grosclaude

Conseiller régional d’Aquitaine

Partit Occitan

 

La LGV entre Bordeaux et Dax et Bordeaux et Toulouse est une erreur économique, écologique et une vision centraliste de l’aménagement du territoire.

Il y a des rapports qui nous disent depuis des années que cette affaire de Très Grande Vitesse est un gouffre financier, des alertes de la Cour des Comptes, une enquête publique négative le confirment…et pourtant on s’entête à vouloir faire croire que l’on fera une LGV entre Bordeaux et Dax.

La très grande vitesse est passée de mode dans plusieurs pays d’Europe mais chez nous certains prétendent continuer pour d’obscures raisons électorales. Tout cela sur le leitmotiv : « Il faut être en trois heures à Paris ! ».
La LGV, ce sont de gros intérêts en jeu, un Partenariat Public Privé perdant pour les citoyens-contribuables, une vision centralisée archaïque de l’aménagement du territoire. Pour se déplacer au quotidien il nous faut autre chose.
Pendant ce temps on veut fermer les liaison Intercités entre Bayonne et Toulouse ; pendant ce temps les liaisons du quotidien sont toujours soumises au manque cruel d’investissement sur les lignes classiques.


La grande vitesse du futur, c’est la ligne actuelle entre Dax et Bordeaux rénovée. Ce sont des trains roulant à 220 km/h. Cela coûtera beaucoup moins cher et permettra de ne pas attendre …une hypothétique LGV déficitaire en 2040, voire 2050.

En poursuivant sur la voie de la LGV, nous ferons payer nos enfants pour des projets inutiles.

David Grosclaude

 

OPLO : une victoire de Gustave Alirol

Le Partit Occitan se félicite du vote par la Région Auvergne de sa participation à l’OPLO. Il s’agit là du travail effectué par notre conseiller régional Gustave Alirol, en charge des questions de langue et de culture occitane à la région depuis 2010.

Voici la délibération votée hier :

GIP OPLO

GIP OPLO 2

L’Auvergne a voté pour adhérer à l’Office Public de la Langue Occitane

Qu’apreni uei per lo men amic Gustau Alirol, que lo Conselh Regionau d’Auvernhe a votat aqueste matin a l’unanimitat lo principi de demandar la soa adesion a l’Ofici Public de la Lenga Occitana. Que pròva que las regions qui an en comun la lenga nosta se pòden tornar trobar en un organisme public comun entà promòver ua politica de desvolopament de l’occitan.

J’apprends par mon ami Gustave Alirol, conseiller régional d’Auvergne, que ce matin le Conseil Régional a voté à l’unanimité à Clermont-Ferrand le principe de demander son adhésion à l’Office Public de la Langue Occitane. C’es une très bonne nouvelle dans la mesure où cela montre que Gustave Alirol a su convaincre que cette région du Nord de l’Occitanie ne pouvait pas rester en dehors d’une dynamique commune.

L’Ofici Public pòt estar dens quauques mes lo prumèr organisme public commun a tots los occitans dab per objectiu la promocion d’ua politica publica en favor de la lenga occitana. Quan sabem que lo president de la region Provença a hèit saber tanben lo son interès per l’OPLO qu’ei de bon compréner que l’OPLO pòt estar un instrument au servici de totas e de tots los qui vòlen promòver la lenga. 

C’est une raison de plus pour être nombreux à Montpellier le 24 octobre
A quelques semaines des régionales nous montrerons ainsi que notre demande est soutenue par de très nombreux habitants des régions occitanes et que la politique commune en faveur de la langue est une urgence et une priorité.  
 
Que n’i a pro d’estar mespresats e sustot qu’avem besonh d’estar respectats. E aquò tanben que’s ganha per la mobilizacion e l’unitat. 
 
Mercés a totas e a tots 
 
David Grosclaude 

Création de l’Office public de la langue occitane (Dépêche AFP)

 

L’Etat a validé la création de l’Office public de la langue occitane (OPLO), selon un arrêté ministériel paru aujourd’hui au Journal officiel (JO), a indiqué la région Aquitaine. L’arrêté valide officiellement la création de cet organisme interrégional de promotion de l’occitan, dont le principe avait été voté en juin 2014 par les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées. «La mission principale de ce groupement d’intérêt public (GIP) sera de définir et de mettre en oeuvre une politique publique interrégionale en faveur de la langue occitane, en particulier dans les domaines de la transmission et de la socialisation», indique le Conseil régional d’Aquitaine dans un communiqué.«Il permettra de mutualiser et potentialiser l’action publique», se réjouit Alain Rousset, président PS de la région, qui remercie le conseiller régional David Grosclaude, membre du parti occitan, pour «son action déterminante à ses côtés». Fin mai, l’élu avait entamé une grève de la faim pour réclamer la publication au JO de l’arrêté ministériel en souffrance depuis un an. Il avait cessé son mouvement au bout d’une semaine après que les ministres de la Culture, Fleur Pellerin, et de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem, avaient annoncé avoir donné leurs instructions pour la publication de l’arrêté.

Selon la région, l’assemblée générale constitutive de l’OPLO, qui doit avoir son siège à Toulouse, devrait se tenir courant octobre pour un démarrage effectif de l’activité début 2016.

Pour toute réaction :
David GROSCLAUDE
06 83 01 19 37/ david.grosclaude@partitoccitan.org
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