Archives de catégorie : En dirècte

Tolosa: acamp de sosten al referendum de Catalonha

Tolosa: acamp de sosten al referendum de Catalonha

Los manifestants denóncian davant lo consolat d’Espanha lo blocatge per lo govèrn espanhòl del vòte dels catalans.

Lo collectiu tolosan de sosten al referendum de Catalonha protestèt dissabte passat davant lo consolat d’Espanha. Demest los acampats i aviá l’elegit del Partit Occitan, Guilhèm Latrubesse. A la velha de la fèsta nacionala d’Espanha, los manifestants volguèron mostrar lor indignacion per que lo govèrn espanhòl demandèt al Tribunal Constitucional d’enebir la tenguda del referendum previst pel 9 de novembre.

David Grosclaude sur la crise à Radio Pais

La davalada a Ràdio País

Suite à la réunion du 25 septembre dernier à Ràdio País, les procédures de licenciements ont bien été suspendues mais les salaires de ce mois de travail écoulé ont eu quelques difficultés à être versés. Non sans mal, le Conseil d’Administration a réussi à obtenir un prêt supplémentaire auprès de la banque pour payer les 6 salariés, vers le 8 octobre. Tout le monde attend à présent, avec impatience, le versement du Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique (F.S.E.R.), qui dépend du Ministère de la Culture et de la Communication. Une première tranche de 43.000 euros semble être acquise. Le dossier de Ràdio País doit passer en commission cette semaine.

Rasclat coma un patanon ?

Mais les difficultés financières de Ràdio País sont loin d’être réglées, d’autant que rien n’est encore établi pour 2015. Rien, pour l’instant, de la part des administrateurs puisque aucun projet éditorial ou financier, aucune programmation ou simple projet de grille des programmes et encore moins de demande de subvention n’est arrivé sur la table du principal financeur : le Conseil Régional d’Aquitaine.

L’élu en charge de la culture et la langue occitane David Grosclaude tient avant tout à nous préciser qu’en tant qu’élu, il n’a « absolument rien à dire à une association sur la nature du projet qu’elle souhaite porter, ni à entrer dans l’organisation de cette association.  Et encore moins en ce qui concerne les médias, où nous respectons et préservons l’indépendance ».

La seule précision que s’autorise à donner l’élu régional est la suivante. « Nous finançons aujourd’hui Ràdio País à hauteur de 60.000 euros, uniquement pour des raisons linguistiques. Aucune autre radio d’Aquitaine n’est soutenue financièrement de cette façon. Le critère unique d’attribution d’aides de notre part est basé sur le projet porté pour la langue occitane. L’objectif que nous avons, dans le cadre de la politique linguistique votée par une majorité élue démocratiquement, est triple en ce qui concerne l’occitan. Il s’agit du développement de la langue, de sa transmission auprès des jeunes générations et plus généralement de son attention auprès de la jeunesse. Si le projet d’une association qui nous sollicite ne porte pas ces trois éléments là, nous ne finançons pas ».

La dégradation de l’environnement tue déjà

Rémi, 21 ans, est tombé sur l’un des ces nouveaux champs de bataille indignes d’une démocratie ! La puissance publique locale défend un projet vieux de 25 ans ! Comme si nous n’avions rien appris des ravages portés par le productivisme qui se cache derrière le projet du barrage de SIVENS ?

Autisme, intérêts inavouables, clientélisme, manque de courage = un mort ! Cette mort dans ces circonstances est inacceptable !

Tous les “grands projets inutiles” qui mettent en péril l’environnement et le droit des citoyens de disposer de l’utilisation de leur territoire doivent être remis sur la table de la discussion et de l’intérêt présent et à venir !

Anne-Marie Hautant
Secrétaire fédérale du Partit Occitan
Vice-présidente de la région PACA

Montauban : lutter contre les empreintes publicitaires

L’association Paysages de France accuse Mme Barèges d’infraction au règlement encadrant les panneaux publicitaires lumineux de la ville (voir cet article). Il s’agit notamment des panneaux vidéos récemment installés Route de Paris et Route de Toulouse.La maitrise des empreintes publicitaires (panneaux d’affichages, publicités, enseignes de magasins…) questionne notre rapport à l’espace dans lequel nous vivons, mais aussi le modèle de société que nous défendons. C’est un enjeu fondamental du développement durable d’une ville : il influence l’image que donne une ville à ses visiteurs, la pollution visuelle, les nuisances liées à l’éclairage, la préservation des paysages et des bâtiments, en particulier pour une ville classée Pays d’Art et d’Histoire.

Dans son programme pour les dernières élections municipales, Roland Garrigues souhaitait d’ailleurs aborder ce sujet de façon concertée et volontariste.

Alors que les publicités en tous genres prolifèrent un peu partout dans la ville à une vitesse accélérée, en particulier en zone Nord, voici nos propositions visant à mettre en œuvre les objectifs suivants :

1/ Maîtriser l’impact visuel des empreintes publicitaires :

  • Réduction de moitié du nombre de panneaux publicitaires d’ici à 2016, avec des quotas par rue et par quartier et en s’attaquant en priorité aux entrées des villes
  • Non-reconduction des contrats publicitaires arrivant à échéance
  • Réduction de la surface des écrans existants
  • Encadrement strict des enseignes de grandes surfaces, en particulier en zones commerciales

2/ Maîtriser l’impact écologique des publicités urbaines :

  • Réduction de la consommation de papier par la réduction du nombre de panneaux publicitaires
  • Arrêt de tous les éclairages lumineux de 20h à 7h et interdiction de l’éclairage dans des zones ne disposant pas d’éclairage public
  • Encadrement plus strict des écrans vidéos existants (distance des habitations et des voiries) débouchant sur une interdiction à terme.
Gaël Tabarly
Conseiller municipal et communautaire
Partit Occitan
gael.tabarly[a]montauban-demain.com

Sivens : un dialogue ouvert est nécessaire

Le conseil général a confirmé ce matin « l’impossibilité de poursuivre les travaux » sur Sivens. Après les fortes tensions de ces derniers jours, l’apaisement était indispensable.

 

Cependant de nombreuses questions restent ouvertes suite au rapport des experts qui jugent notamment le barrage surdimensionné. A défaut d’être discutées dans le Tarn, ces questions devront être mises en débat ce mardi avec la ministre de l’écologie et les parties prenantes : agriculteurs de proximité, défenseurs du patrimoine environnemental, citoyens et consommateurs locaux.

 

Le Partit Occitan s’associe par ailleurs aux nombreuses initiatives prises en hommage à Remi Fraisse et appelle à participer à  la marche blanche prévue ce dimanche à Sivens.

Réforme territoriale : les départements pourront-ils choisir leur région ?

Le Sénat a assouplit le 30 octobre dernier les modalités du « droit d’option » prévu dans le texte sur la réforme territoriale.

Ce droit vise à permettre à certains départements de choisir à quelle région ils pourraient être rattachés.

Le texte initial, voté à l’Assemblée Nationale contre l’avis du gouvernement, avait supprimé l’obligation d’un référendum local pour valider le nouveau choix de rattachement régional. Les sénateurs ont encore assoupli la mise en application de ce droit en imposant à la région délaissée un vote à une majorité des 3/5e pour empêcher le départ du département concerné.

L’Assemblée Nationale, qui rediscutera prochainement du texte amendé par le Sénat, devrait rétablir son texte initial. C’est elle qui aura, in fine, le dernier mot.

Pour les parlementaires régionalistes et le Partit Occitan, ce droit d’option doit être totalement dévérouillé pour permettre à chaque territoire, en fonction de ses spécificités culturelles, historiques ou sociales de choisir sa région de rattachement.

Pour information, voici la carte étudiée par Libération :

 

Et la carte proposée par le Partit Occitan :

Burkina : Non au pouvoir à vie, non au tripatouillage constitutionnel

Blaise Compaoré est arrivé à la tête du Burkina Faso en 1987 par un coup d’Etat au cours duquel Thomas Sankara a été assassiné.
Au pouvoir depuis 27 ans, il veut modifier la Constitution de son pays pour se représenter en 2015. Il multiplie les pressions sur les députés burkinabé pour recueillir un vote à la majorité qualifiée le 30 octobre qui lui permettrait de changer l’article 37 de la Constitution, qui limite le nombre de mandats présidentiels.
Une large part du peuple burkinabé refuse ce tripatouillage qui ouvre la voie au pouvoir à vie. Plusieurs fois depuis 2013, par dizaines de milliers, les burkinabés sont descendus dans la rue pacifiquement pour refuser une telle modification et demander une alternance ainsi que le respect de la démocratie.
Dans ce pays, la majorité du peuple vit dans la misère, malgré une croissance économique importante. La corruption fait rage, les richesses ne profitent qu’à quelques-uns, les indices de développement humain sont parmi les plus faibles de la planète.
Le coup de force institutionnel, la tentative de se maintenir au pouvoir, risquent de déstabiliser le Burkina Faso. Ils risquent aussi de perpétuer une situation où Compaoré, en complicité avec les différents pouvoirs français, joue un rôle de pompier-pyromane dans la sous-région.
C’est le scénario du pire qu’il faut refuser. D’autant que les conditions sont réunies pour une alternance apaisée. Les organisations de la société civile et l’opposition unie au Burkina appellent à de grandes manifestations à partir du 28 octobre.
L’aboutissement d’un véritable processus démocratique est aujourd’hui essentiel et urgent. Il est mis à mal par le pouvoir burkinabé. La France, qui a fait de Compaoré un pilier essentiel de sa politique de puissance, doit cesser d’être complice d’une telle forfaiture.
Les organisations signataires appellent à manifester leur solidarité avec le peuple burkinabé le : jeudi 30 octobre 2014 à partir de 18 h 00  devant l’Ambassade du Burkina Faso, 159 Boulevard Haussmann, Métro Miromésnil

 

 Premiers signataires : Le Balais Citoyen, UPC Burkina, MPP, UNIR/Parti Sankariste section de France, Association des étudiants Burkinabé en France, MBDHP, Collectif contre la confiscation démocratique au Burkina, collectif Y en a marre Paris, Survie, Sortir du colonialisme, Union des populations du Cameroun, Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA), Parti communiste français, AFASPA (association d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique), Afrique en luttes, Parti de gauche Conseil National pour la Résistance-Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN, Cameroun), Campagne « Justice pour Sankara justice pour l’Afrique », MRAP, Ensemble !, Partit Occitan

Le Partit Occitan s’ouvre à la société civile

Réuni en Congrès à Bize-Minervois (11), les délégués du Partit Occitan ont acté l’ouverture du mouvement à la société civile. Des propositions concrètes seront prochainement formulée par le Bureau Fédéral et le Conseil Fédéral.

Nouvel article 10 des statuts – Participation du mouvement occitaniste et implication citoyenne

Le Partit Occitan s’inscrit dans une démarche d’ouverture à la société occitane, dans le respect des principes fondamentaux inscrits dans sa Charte. Il associe donc à ses initiatives tout citoyen qui se reconnaît dans ces principes fondamentaux.