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Nom de la région LRMP : oui à « Occitanie », avec un adjectif

Samedi dernier avait lieu à Narbonne un débat autour du nom de la grande région « Languedoc-Roussillon » à laquelle participait Patric Roux, conseiller régional du Partit Occitan. L’occasion pour le POC de réaffirmer la position qui avait été publiée le 28 décembre dernier :


 

Òc a Occitània ! Oui à l’Occitanie !

 

Notre région traverse une crise d’identité importante due à un grand nombre de bouleversements auxquels s’ajoutent selon l’INSEE un chômage persistant et une pauvreté plus prégnante qu’ailleurs (Taux de pauvreté communaux – INSEE 2015).

Crise d’identité, crise sociale : les conditions sont réunies pour que la citoyenneté se délite et l’extrême droite progresse. Ce que nous constatons toutes et tous.

Aujourd’hui, le nom de la future Région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, et donc une part de son identité, est au cœur du débat public. Question qui n’est pas secondaire : renforcer le sentiment d’appartenance régionale c’est renforcer le dynamisme et les solidarités locales. C’est aussi faciliter l’intégration des nouveaux arrivants. Plusieurs quotidiens régionaux proposent un vote numérique qui place « Occitanie » largement en tête des suffrages sur plus de 100 000 votants, très loin devant des appellations aussi incongrues que Sud de France ou Septimanie  !

Au Partit Occitan, nous nous réjouissons qu’Occitanie soit présent dans le futur nom. C’est à nos yeux l’affirmation d’une identité régionale réelle, fondée historiquement, porteuse de sens et de cohésion. Se rassembler sous le nom d’Occitanie c’est aussi vouloir une démocratie régionale plus vivante, plus proches des citoyens et capable de mieux répondre au besoin de démocratie auquel nous aspirons.

Pour autant, l’Occitanie ne peut se réduire à la future Région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon. Elle est par définition le pays de la langue d’oc et comprend également à grand trait Provence, Auvergne, Limousin et Aquitaine. Aussi, nous souhaitons qu’y soit adjoint un adjectif respectueux des autres terres occitanes comme Occitanie-Sud ou encore Occitanie-Centrale…

C’est le Conseil d’Etat qui tranchera cette question en 2016. Scandale s’il en est que l’Etat invalide notre capacité à décider ici ce que nous souhaitons pour nous-mêmes alors qu’il prétend rendre majeures les Régions.  

Patric Roux, pour la fédération régionale

Gaz de Schiste, c’est toujours non !

Gas de Sistre : Que Nani 

Gaz de Schiste, c’est toujours non !

 

Le tribunal administratif de Cergy a donné raison au groupe Total qui récupère le permis de Montélimar. Total veut explorer le sous-sol de la Drôme jusqu’au Languedoc, en passant par l’Ardèche, pour voir s’il y a des réserves de gaz de schiste.
Loin de porter des solutions à la crise énergétique, les trusts pétrolifères mondiaux ne cherchent, en pillant toujours plus les ressources fossiles, qu’à maximiser leurs profits. C’est, à l’heure de la COP 21 et des engagements pris devant les générations futures, un véritable non-sens, une aberration totale pour :

  • Les économies d’énergie, l’efficacité et la sobriété énergétique, l’investissement dans les énergies renouvelables.
  • L’attractivité des territoires dont l’image serait irrémédiablement dégradée par une industrie polluante aux conséquences, notamment sanitaires, non maîtrisées.
  • Un développement durable, soutenable et solidaire, tourné vers les habitants, qui valorise les activités agricoles et artisanales et toutes les productions qui créent de l’emploi non délocalisable.

Alors ensemble, nous exigeons une loi qui interdise définitivement toute possibilité d’explorer et d’exploiter le gaz et pétrole de schiste,

 

D’AICĺ, ENLÀ, D’AGASA DE SISTRE, NE’N VOLEM PAS !

 TOTAL DEFÒRA

 Le Partit Occitan vous appelle à participer à la Marche militante de BARJAC,

organisée par les collectifs anti-gaz de schiste

le dimanche 28 février 2016 à 14 h.

GS

Chers JO, très chers JO !

Nous voilà donc priés de célébrer une fois de plus le centralisme ! Nous devons tous applaudir à la candidature de Paris pour les J.O de 2024.

Nous n’avons pas envie d’applaudir. Nous considérons que, une fois de plus, on prend prétexte d’un éventuel événement sportif pour renforcer un centralisme qui nous étouffe déjà.

En concentrant les investissements prévus sur la seule région d’Ile de France on renforce encore un peu plus le déséquilibre territorial dont nous souffrons depuis des décennies.

Le poids de Paris et de sa région est déjà tel qu’il nuit à l’égalité des territoires (et donc des citoyens) dont certains parlent beaucoup mais qu’ils oublient dès qu’il s’agit de projets concrets.

La facture est annoncée à 6 milliards d’euros, mais nous savons qu’en réalité elle sera bien supérieure, comme c’est le cas chaque fois pour ce type d’événements. Nous la payerons tous, mais le profit sera lui bien mal réparti.

Et c’est sans parler de ce qu’il en coûtera à un amateur de sports qui habite loin de Paris. Les compétitions majeures se dérouleront sur un périmètre très réduit.

Transports, équipements publics, lieux d’accueil vont coûter cher. Alors que Paris ne cesse d’accumuler les problèmes dues à la croissance urbaine pourquoi ne pas avoir pu imaginer autre chose ? On a parlé de jeux durables mais c’est le contraire que l’on fait.

Décentraliser, mieux équilibrer les territoires, mieux répartir les équipements : voilà qui est durable.

Mais en France on ne sait pas faire !

David Grosclaude


Contact-presse :

david.grosclaude@partitoccitan.org / 06 83 01 19 37

Elevage : des propositions pour sortir de la crise

L’Union Démocratique Bretonne (UDB), le parti de la gauche bretonne, formule plusieurs propositions intéressantes pour sortir de la crise qui frappe l’agriculture bretonne, et en particulier l’élevage :

  • une loi d’étiquetage d’origine des produits alimentaires,
  • des aide aux producteurs pour investir dans les filières de commercialisation et de transformation,
  • une poursuite des efforts pour améliorer la qualité des productions et limiter l’impact environnemental des activités agricoles.
  • une refonte de la fiscalité et de la protection sociale des agriculteurs pour tenir compte de l’irrégularité des revenus,
  • la remise en place d’un système de régulation européen capable d’adapter l’offre à la demande,
  • le rejet sans ambiguité du projet de Traité de libre-échange transatlantique.

L’intégralité de la feuille de route de l’UDB, dont la plupart des mesures pourraient répondre aux problématiques de l’agriculture occitane est consultable ici : http://www.udb-bzh.net/index.php/fr/communiques/4734-elevage-propositions-de-l-udb-pour-une-sortie-de-crise

 

Pour lui, nous sommes « dingues » !

Et vous, les « dingues », ils étaient où vos députés jeudi soir ?

Pour Jean-Luc Laurent, les défenseurs des langues régionales sont des « dingues » ! M. Laurent fait partie de ces députés qui ont rejeté la proposition de loi sur les langues régionales, conformément aux consignes de votes du groupe PS et de la ministre de la culture.

Dingues

http://www.jeanluclaurent.fr/Langues-regionales-bienvenue-chez-les-dingues_a566.html

Pour exiger des excuses à M. Laurent :

Et sinon, votre député, il faisait quoi lui jeudi soir ?

 

La lettre des occitanistes aux députés du Périgord

Lettre de David Grosclaude à Bruno Le Roux

Les explications

Les faits

Remaniement : retour vers le passé et l’État centralisateur?

Un remaniement ministériel a été annoncé la semaine dernière. Il vise, en divisant les rangs clairsemés de la gauche et des écologistes, la réélection d’un François Hollande engagé dans un tournant libéral et une dérive nationaliste et sécuritaire.

Les écolos appâtés par un référendum sur Notre Dame des Landes ont oublié, un peu vite, que ce scrutin sans base juridique a peu de chance de voir le jour. Et dans l’indifférence générale des media parisianistes que le sujet n’intéresse absolument pas Marylise Lebranchu a été démise de ses fonctions de ministre de la Décentralisation et de la Fonction Publique.

La décentralisation, qui a disparu des nouvelles tablettes, n’est clairement pas une préoccupation du gouvernement !

On trouve bien un ministre radical de gauche en charge des collectivités territoriales et de l’aménagement du territoire, une socialiste en charge des collectivités territoriales ainsi qu’un écolo à la réforme de l’État mais rien d’explicite sur la décentralisation ou, bien sûr, la régionalisation. Et les ex EELV n’en ont certainement pas fait un sujet. Ah qu’elle est loin la loi Voynet de création des pays !

Pour les territoires c’est « circulez, il n’y a rien à voir » ! Tout se joue à Paris au détriment des Pays ! Mais éloigner les décisions des citoyens, c’est fragiliser la démocratie et favoriser l’extrême droite. Alors non un mandat, même présidentiel, ne peut pas, ne doit pas justifier des manœuvres politiciennes d’un autre temps!  

 

Hervé Guerrera

Pour le Conseil Fédéral du Partit Occitan

Gvm

Montauban : classement de la plainte de B. Barèges c/ G. Tabarly

version en occitan ci-dessous

 Je prends à l’instant connaissance par mon avocate, Me Claire Dujardin, du classement sans suite de la plainte pour diffamation dont j’étais l’objet depuis le 3 décembre dernier.  Le classement sans suite est motivé par la raison suivante : « infraction insuffisamment caractérisée ».

Il n’y avait donc aucune raison pour alerter la justice.

La plainte déposée par la plaignante ressemble bien à une tentative d’intimidation. Je ne sais si elle cherchera à contester la décision de la procureure de Montauban, mais pour ma part, je reste particulièrement serein. Je suis plus déterminé que jamais à exiger la transparence sur la gestion des affaires municipales.

Je tiens à remercier très chaleureusement les nombreuses personnes qui m’ont adressé leurs messages, les camarades, ainsi que mes collègues élus, de Montauban et d’ailleurs, pour leurs marques de soutien.

 

Gaël Tabarly

Conseiller municipal de Montauban – Partit Occitan

Rappel des faits : http://www.gaeltabarly.eu/quand-brigitte-bareges-porte-plainte-pour-faire-taire/

 


 

 Classament del planh de Mma Barèges que m’acusava de l’aver difamada

 

Sortissi de prene coneissença per mon avocata Me Clara Dujarin del classament sens seguida del planh per difamacion que n’èri l’objècte desempuei lo 2 de decembre passat. Lo classament sens seguida es motivat per la rason seguenda : «  infraction insuffisamment caractérisée ».

I avià donc pas cap de rason d’alertar la justicia.

Lo planh pausat per la planhenta ressembla plan una temptativa d’indimidacion. Sabi pas se cercarà a contestar la decision de la procuraira de Montalban, mès damòri particulariament seren.

Soi mai determinat que jamai a exigir la transparéncia sus la gestion dels afars municipals.

Teni a mercejar plan calorosament las nombrosas personas que m’an adreçat lors messatges, los camaradas, emai mos collègas elegits, de Montalban e d’endacòm mai, per lors marcas de sosten.

Gaèl Tabarly

Conselhièr municipal d’oposicion – Partit Occitan

Los faits : http://www.gaeltabarly.eu/quand-brigitte-bareges-porte-plainte-pour-faire-taire/

Montauban – Quand Brigitte Barèges porte plainte pour faire taire

J’ai appris jeudi 28 janvier faire l’objet d’une plainte de la part Brigitte Barèges. J’ai été entendu le lendemain dans les locaux de la Police Nationale de Montauban. Brigitte Barèges s’est longuement exprimée à ce sujet lors du Conseil Municipal de Montauban du mardi 2 février 2016.

La plainte déposée

Barèges m’attaque au nom de la ville pour « propos diffamatoires » avec constitution de partie civile concernant un tweet resté en ligne une heure environ le 2 décembre 2015.

La plainte est accompagnée d’une capture d’écran du tweet réalisée par un huissier de justice une 20aine de minutes après sa publication. Sur la capture d’écran, apparaît le délai de publication (« il y a 20 minutes »), ainsi que l’absence de retweet ou de favori.

Le cabinet de Brigitte Barèges aurait reçu des appels de journalistes évoquant ce tweet.

Les faits

Le mercredi 2 décembre, nous sommes plusieurs à être alertés d’une présence policière à la mairie de Montauban. L’information semble se confirmer par plusieurs sources : il s’agirait de perquisitions.

Lire la suite : http://www.gaeltabarly.eu/quand-brigitte-bareges-porte-plainte-pour-faire-taire/

Il est des assemblées où il n’est pas facile d’être un élu d’opposition

Le Partit Occitan soutient Gaël Tabarly, son élu de Montauban

Visiblement il n’est pas facile d’être un élu d’opposition quand on est conseiller municipal de Montauban. Notre élu, Gaël Tabarly, en fait l’expérience.

Lo Partit Occitan s’étonne que son action l’amène, suite à une plainte de Brigitte Barèges, à être interrogé par un officier de police judiciaire comme un vulgaire délinquant . Il est l’objet d’une plainte parce qu’il aurait « diffamé » madame le maire !

Nous apportons tout notre soutien à Gaël Tabarly.

Il nous semble qu’il existe d’autres armes pour répondre à un élu de la République qui ne fait que jouer son rôle d’opposant. Nous trouvons que ces tentatives d’intimidation n’ont rien à voir avec la démocratie. Mais qui a peur de la démocratie ? Pas nous en tous cas.

Certains choisissent d’encombrer la Justice —alors que celle-ci à bien d’autres dossiers plus importants à traiter— en déposant des plaintes en diffamation ; nous attendrons avec sérénité la décision des juges.

Démocratie, information et transparence : voilà des valeurs auxquelles nous sommes attachés. Et c’est bien cela le sujet.

 

                                               David Grosclaude, pour le bureau fédéral du Partit Occitan

ALTEO : AQUESTE CÒP N’IA PRON ! Nous disons stop aux rejets !

Communiqué de presse

Région Provence – Fédération provençale du Partit Occitan

 

En affichant ouvertement leurs divergences, sur les rejets en mer et dans le parc des calanques, la Ministre de l’écologie, le Premier Ministre et le Préfet ajoutent un nouveau chapitre à l’inconséquence de l’Etat dans la gestion de ce dossier. Voilà des décennies que les gouvernements successifs refusent de traiter le problème et d’imposer un échéancier au terme duquel tout rejet dans la nature serait interdit. Au nom de l’emploi industriel est ainsi renouvelé un véritable permis de polluer et de tuer.

Mais qui peut croire, alors que l’entreprise n’investit pas pour régler le problème, à la viabilité d’un site qui devient chaque jour un peu plus une poubelle chimique géante à ciel ouvert?

Nous sommes favorables au développement de l’économie de production provençale et soucieux du maintien de l’industrie dans notre région. Mais cela ne peut se faire au détriment de la santé des salariés, des riverains et en sacrifiant un environnement naturel et une biodiversité en tout point remarquables.

ALTEO doit stopper, dans les plus brefs délais, tout rejet et en mer et dans la nature.

 

RASSEMBLEMENT DEVANT LA PREFECTURE A MARSEILLE LE SAMEDI 30 JANVIER A 14 HEURES

Hervé Guerrera

Recampament