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Amor acabat ! / Fin d’amour

Version en français ci-dessous

Non tornarà pas ! Aqueste còp qu’ac èi comprés. Qu’ei partida non sabi pas tà on, mes qu’ei partida. Que m’a calut temps entà compréner que non la tornarèi pas véder.

E totun, be n’avem viscut annadas holejadissas, de las urosas, shens qu’ajam besonh de’ns preocupar de l’aviéner ! Enfin, qu’ac vedèvam atau nosautes dus !

Los nostes mainatges qu’ac avèvan tot, e nosautes non manquèm pas jamei d’arren a casa. Amor e opuléncia : qué demandar mei ?

Cada dia, era, qu’avèva ua idea navèra e cada dia que’u ne demandavi mei.

Non tornarà pas ! Adara qu’ac sabi.

Segur, que n’avom pelejas, conflictes e guèrras. Mes que i avèva tostemps un « après ». Lo noste amor que’s tornava abrandar com se cada crisi e vienèva avitar lo noste huec, la nosta fe en doman. Que ns’arribava quasi de desirar la guèrra entà ahortir lo noste amor.

De crisi en crisi que’ns calèva tostemps mei ; benlhèu tròp ; tostemps mei, tostemps tròp !

L’ambient a casa que començava d’estar emposoat.

Non tornarà pas !

Quan ei partida que l’èi cercada pertot. Que’m disèvan tà’m consolar qu’anava tornar e que dab era tornarén los beròis dias.

Que la tròbi de manca. Shens era non sabi pas se la Tèrra contunharà de virar. Que cau créder que virarà enqüèra. Mes dab era, tot deser se cambiava en besonh e cada besonh en deser. Que la tròbi de manca.

Los amics que’m disen que cau estar pacient. D’autes que’m disen : « 1% de perdut ! 10% d’arretrobats ! ».

Mes que soi segur adara que non tornarà pas. Lo noste amor que ns’arroganhava, que ns’estofava , que ns’asfixiava, que’ns consumiva.

Quan se n’anè, qu’avoi ideas de las negras. Que’n volèvi a la Tèrra sancèra. E m’avèva deishat per un aute, un estrangèr ?

Adara non credi pas mei a las paraulas doças de’us qui’m vòlen har tornar l’esperança deu son retorn. Qu’ei partida e que calerà har shens. Que’m demandi adara se lo noste amor n’èra pas fin finala tròp exclusiu, egoïsta e toxic. Non tornarà pas, que’n soi segur…la creishença.


Editorial de la revue « Occitania, Viure al país » du Partit Occitan de ce mois de mars

Fin d’amour

Elle ne reviendra pas ! Cette fois-ci je l’ai compris. Elle est partie, je ne sais où, mais elle est partie. Il m’en a fallu du temps pour comprendre que je ne la reverrai pas.

Et pourtant nous en avons vécu des années d’insouciance, des années heureuses, sans que nous ayons besoin de nous préoccuper de l’avenir. Enfin, c’est ainsi que nous voyions les choses, tous les deux !

Nos enfants avaient tout et nous-mêmes ne manquions de rien à la maison. Amour et opulence : que demander de plus ?

Chaque jour elle avait une idée nouvelle et chaque jour je lui en demandais plus.

Elle ne reviendra pas ! Maintenant je le sais.

C’est vrai, nous eûmes des conflits et des guerres. Mais il y avait toujours un « après ». Notre amour s’embrasait à nouveau, comme si chaque crise venait attiser notre feu, notre foi en l’avenir. Il nous arrivait parfois de souhaiter la guerre pour renforcer notre amour. De crise en crise il en fallait toujours plus ; peut-être trop ; toujours plus, toujours trop !

L’ambiance à la maison commençait à être empoisonnée.

Elle ne reviendra pas !

Quand elle est partie je l’ai cherchée partout. On me disait pour me consoler qu’elle allait revenir et qu’avec elle reviendraient les jours heureux.

Elle me manque. Sans elle je ne sais pas si la Terre continuera de tourner. Il faut croire qu’elle tournera encore. Mais avec elle, tout désir se changeait en besoin et chaque besoin en désir. Elle me manque !

Les amis me disent qu’il faut être patient. D’autres me disent : « 1% de perdu ! 10% de retrouvés ! ».

Mais je suis sûr, maintenant, qu’elle ne reviendra pas. Notre amour nous rongeait, nous étouffait, nous asphyxiait, nous consumait.

Quand elle est partie, j’ai eu des idées noires. j’en voulais à la Terre entière. M’avait-elle laissé pour un autre, un étranger ?

Maintenant je ne crois plus aux douces paroles de ceux qui veulent que je retrouve l’espoir de son retour. Elle est partie et il faudra s’accommoder de son absence.

Je me demande si notre amour n’était pas finalement trop exclusif, égoïste et toxique. Elle ne reviendra pas j’en suis sûr…la croissance.

David Grosclaude

Pour France Inter, Montauban c’est « Bienvenue chez les ploucs »

Coup de gueule : Non, Montauban n’est pas à l’image de son maire !

L’émission de France Inter « Si tu écoutes, j’annule tout » consacrait de ce lundi 14 mars une chronique sur la maire de Montauban.

Après des allusions à des « comptes de campagne rejetés, détournement de fonds publics, faux et usage de faux, complicité de recel », Guillaume Meurice diagnostiquait une ville de Montauban atteinte du « syndrome de Levallois-Perret ». Il pointait avec humour une maire qui « ferait passer Patrick Balkany pour St François d’Assise », en incluant notamment plusieurs références au film « Le Parrain ».

Dans sa chronique, le journaliste part ensuite à la rencontre de Montalbanais-es pour les faire réagir à la mise en examen de leur maire. Nous ne pouvons alors qu’être consternés à l’écoute du panel sélectionné dans le reportage. Les railleries des membres du studio à propos de l’accent occitan très prononcé du premier passant frisent le petit racisme ordinaire Paris-Province. Vient ensuite une habitante déconnectée qui « se dépêche d’aller dépenser ses sous avant que Brigitte ne les détourne pour refaire sa véranda ». Puis un homme visiblement sous l’emprise de l’alcool en cette matinée de marché. Etcetera.

Non, chers visiteurs, Montauban n’est pas la ville de benêts provinciaux que vous dépeignez inconsciemment. Non, les Montalbanais-es ne sont pas à l’image de leur maire ! Ils ne sont – une fois de plus – que les victimes de ses frasques. Jusqu’où donc Brigitte Barèges ternira la représentation de notre ville ?

Ils sont nombreux les créateurs, les artistes, les jeunes, les entrepreneurs, les exaspérés, ceux qui luttent et qui espèrent enfin construire, ensemble, le Montauban de demain, une ville pour tous, débarrassée de Brigitte Barèges. Nous sommes tous disponibles pour répondre aux questions des journalistes et faire connaitre le vrai visage de notre ville, aux antipodes de ce qu’incarne Mme Barèges.

Gaël Tabarly, élu d’opposition à Montauban

Partit Occitan

Victoire des manifestants contre Total

Le PDG de Total a annoncé lundi 14 mars qu’il renonçait au permis de recherche de gaz de schiste attribué au mois de janvier. Ce permis dit de « Montélimar » recouvrait une partie de la Drôme, de l’Ardèche, du Vaucluse, du Gard et de l’Hérault.

Montélimar Le Partit Occitan se réjouis de cette décision, conséquence directe de la manifestation de Barjac du 28 février (https://partitoccitan.org/en-direct/actu/gaz-de-schiste-cest-toujours-non/) qui avait rassemblé des milliers de personnes.

 

Samedi 19/03 : Contre les violences de l’extrême droite à Aix et dans le pays d’Aix

Contre les violences de l’extrême droite à Aix et dans le pays d’Aix

Rassemblement pour les libertés et la démocratie

Nous assistons, depuis quelques mois, à une montée inquiétante de l’extrême droite. Le poids électoral du FN, la libération de la parole raciste engendrent une montée de la haine et de la violence de cette extrême droite décomplexée et visible dans nos rues :
  • Un commando d’extrême droite fait irruption dans le local du PCF aixois. Dégradations, tentative d’incendie, agression de militants.
  • Des fanatiques d’extrême droite rompent le Cercle de Silence aux allées Provençales.
  • Des activistes d’extrême droite font irruption dans une conférence du PS sur la montée de l’extrême droite à l’IEP d’Aix.
  • Des extrémistes de droite, viennent faire le coup de poing lors des voeux du député Jean David Ciot. Dégradation de l’entrée du théâtre – bagarre – menaces de mort à l’adresse du député.
  • Une poignée de militants royalistes et identitaires manifestent le 30 janvier, date anniversaire de l’accession d’Hitler au pouvoir en 1933, au cœur de notre ville.
  • Des propagandistes racistes commémorent à Roquevaire les manifestations sanglantes du 6 février 1934, ayant fait 15 morts, date à laquelle les ligues nationalistes ont tenté de renverser la République.

Se rassembler contre le racisme, pour la fraternité et la solidarité

Nous demandons aux autorités de dissoudre, sans délai, conformément à la loi, ces mouvements violents s’attaquant à la République et aux libertés : Action Française et mouvements identitaires. Il leur appartient d’être fermes et de mettre un terme définitif à ces trop nombreux troubles à l’ordre
public.
Nous refusons ces discours antirépublicains, racistes et antidémocratiques. Les valeurs de la République sont inspirées de la philosophie des Lumières. Elles s’opposent, comme l’histoire de notre ville et de notre région, à ces résurgences obscurantistes.
Nous affirmons que les étrangers ne sont responsables en rien de cette situation. Les immigrés et les réfugiés n’ont pas à en être les boucs émissaires. Cette extrême droite violente, haineuse prospère sur le terreau de l’injustice sociale. Les forces progressistes doivent tracer ensemble des perspectives de développement, d’égalité et de progrès pour la combattre.
Nous refusons cette ambiance nauséabonde, ces pratiques qui rappellent des heures sombres de notre histoire. Ne laissons pas la rue à ces groupes fascisants. Face à eux restons vigilants et mobilisés.

Nous appelons les aixois à se rassembler

le samedi 19 mars à 16h00

à la Rotonde

Vivent la démocratie et la République !

Liberté, égalité, fraternité

Premiers signataires :
Aix Solidarité, Aix Vangard, ATMF, ATTAC Aix, Debunkers des hoax / Rumeurs d’extrême-droite, Ensemble ! , FSU, Génération Écologie, Jeunes Socialistes 13, LDH, Les Déconomistes, LICRA, Osez Le Féminisme 13 !, Partit Occitan, PCF, PS, Résister Aujourd’hui , Solidaire 13, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des Avocats de France, UL-CFDT Aix, UL-CGT Aix, UNEF, Union des Démocrates et des Écologistes,
Visa 13

Régions : après le charcutage, voici l’assaisonnement et l’enfumage !

Nous y voici ! Quel sera le nom des nouvelles régions ? Les naïfs croyaient que les habitants de ces nouveaux territoires auraient le droit de dire leur point de vue. Il n’en sera rien. Ils n’auront droit qu’à l’impression d’avoir donné leur avis. Pour le reste l’Etat s’en chargera. C’est lui qui « proposera » des noms. C’est ce que l’on apprend dans une lettre qui a été rendue publique et que signe le préfet de la nouvelle région constituée de Midi-Pyrénées et de Languedoc-Roussillon.

Après le charcutage inoubliable qui a donné les nouvelles régions, voici venu le temps du choix du nom. Charcuter c’est bien, mais il faut assaisonner ! Et ce n’est pas le moment le moins important de la recette.

La technique est assez simple. Il faut laisser discuter dans les régions et, si possible, faire émerger les propositions les plus absurdes et les plus farfelues qui soient. Par exemple, pour éviter toute référence à l’Alsace on aura laisser émerger « Alcalie » formé par ALsace Champagne Ardennes Lorraine. Il est vrai que pour Nord-Pas-de-Calais-Picardie on a fait fort : « Hauts de France ».

Il y aura bien un farfelu pour proposer un « Bas de France », qui apparaitra comme tellement idiot qu’à côté un « Sud de France » paraitra presque un moindre mal. Cela permettra aussi de noyer toutes les idées qui pourraient être divergentes, voire déviantes comme les noms qui contiendraient le mot «occitan » ou « catalan ».

On évoque même pour désigner la nouvelle région qui abrite à la fois Clermont-Ferrand, Lyon et Grenoble un très poétique « Rhovergne » !

Une fois toutes ces foutaises exprimées et mises sur la place publique, l’État n’aura aucun mal à nous expliquer que la récréation est terminée ; et il sortira de son chapeau une pincée de « Pyrénées -Languedoc » un bien fade « Rhin-Champagne ». Quant à l’Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes elle risque bien de se retrouver en « Sud-Ouest Atlantique ».

Tout cela se fera sur la même partition que celle qui a présidé à la fusion des régions. On prétendra que toutes les consultations des habitants sur les noms coûtent cher, qu’elles durent trop longtemps, qu’elles frisent le pinaillage, et on découvrira un beau matin, dans la presse, la liste officielle des noms de ces nouvelles régions.

Mais ne croyez pas que cela se fera sans complicités locales. Il y a des forces, dans nos territoires, toujours prêtes à rendre service au pouvoir parisien et à son administration à qui ils doivent tout…

Et vous verrez que ce sont ceux-là qui, demain, nous expliqueront que le nom fadasse que l’on nous propose pour notre région est un « nom moderne pour une région de taille européenne, a l’heure de la mondialisation ». On leur aura fourni les éléments de langage et ils les reprendront sans broncher dans les colonnes des ( de leurs ? ) journaux ou sur les plateaux des TV d’information en continu.

Charcutage, puis assaisonnement, pas garanti sans conservateur (tisme ?), ne reste plus qu’à nous enfumer…Et voilà le produit ! Il semble typique mais sa fadeur ne cessera de nous surprendre !

Pendant ce temps là nous n’aurons pas le temps de disserter sur ces régions qui n’ont aucun pouvoir, aucun moyen budgétaire, aucun levier fiscal. L’essentiel sera sauf : nous serons resté dans le superflu et l’anecdotique.

David Grosclaude

http://david-grosclaude.com/2016/03/14/regions-apres-le-charcutage-voici-lassaisonnement-et-lenfumage/

Le 17 mars, amplifier les manifestations de mercredi

La riposte contre la « Loi travail » du gouvernement marque un virage dans la mobilisation populaire.

Le 9 mars, des milliers de syndicalistes et de citoyens de la société civile ont manifesté contre une loi de régression sociale : contournement des 35 heures, droit de licenciement pour les chefs d’entreprises, horaires de 10 heures pour les apprentis… De telles mesures ne diminueront pas le chômage. Les universités et les lycées se mobilisent, le dynamisme et l’élan de la jeunesse montrent qu’une étape de la contestation gagne le monde du travail.

Le gouvernement de « gauche » est hésitant après les dégâts causés par la déchéance de la nationale, l’idéologie sécuritaire renforcée, etc.

Le 17 mars, le Partit Occitan appelle à amplifier la mobilisation sociale dans le pays d’Òc pour faire reculer un gouvernement dont la politique sociale prend plus que jamais la voie de la régression.

 

 

Lo 17 de Març lo Partit Occitan crida a la mobilizacion còntra la « lei travalh » e son retrach

Lire la version FR : Le 17 mars, amplifier les manifestations de mercredi

 

La respòsta còntra la « lei travalh » dau governament es ara un viratge dins la mobilizacion populària.

Lo 9 de març de miliers de sindicalistas e la societat civila an manifestat còntra una lei de regression sociala : contornament dei 35 oras, drech de licenciament per lei caps d’entrepresas, oraris de 10 oras per leis aprendís…. Talei mesuras que demeniràn pas ges lo caumatge. Leis  universitats  e licèus se mobilizan,  lo dinamisme e l’envam de la joinessa mòstra qu’una etapa de contestacion  es aviada per lo monde dau travalh.

Lo governament de « senèstra »  es en chancèla après leis auvaris repetits de la descasença de nacionalitat, l’ideologia securitària enfortida e mai…

Lo 17 de març lo Partit Occitan crida a refortir la mobilizacion sociala dins lei país d’Òc, per contribuir a la reculada d’un governament que fa una politica sociala  endralhada mai que jamai dins la regression. 

 

Gerard Tautil

Pel Conselh Federal del Partit Occitan

Travailler moins pour vivre mieux : soutien aux appels à manifester le 9 mars

Plusieurs syndicats de salariés (CGT, FO, CFDT, CFTC, Unsa, Solidaires, CFE-CGC, FSU), étudiants (UNEF) et lycéens (UNL) appellent à manifester mercredi prochain contre la « Loi Travail » qui sera présentée dans 15 jours par la Ministre El Komri.

Pour le Partit Occitan, des dispositions comme le plafonnement des indemnités prud’homales, les régimes dérogatoires aux 35 heures ou l’assouplissement des conditions de licenciement économique accroîtront le pouvoir des employeurs sur les salariés, sans toutefois garantir de nouvelles créations d’emplois.

De plus, la question du partage du travail n’a toujours fait l’objet d’aucun débat. Le partage du travail est pourtant la clé de la réduction du chômage endémique : en partageant le travail, on partage aussi des emplois. Des propositions comme la semaine de quatre jours ou les 32 heures doivent être étudiées, elles ont démontré leur efficacité dans des pays comme la Suède ou les Pays-Bas.

Le Partit Occitan soutient les appels à manifester mercredi 9 mars comme la « Loi Travail » et à se joindre à ces manifestations.

Grippe aviaire : éleveurs indépendants et consommateurs sacrifiés

Depuis plusieurs semaines, des mesures préventives sont appliquées pour répondre au risque de propagation de la grippe aviaire en Occitanie.

Ces mesures sont destinées à rassurer la demande, et notamment les pays importateurs dont certains, à l’instar du Japon, ont déjà interdit l’entrée de volailles françaises sur leur territoire.

Elles visent à protéger le système d’élevage intensif pratiqué par les groupes industriels : leurs stocks conséquents leur permettront de faire face au vide sanitaire en cours pour mieux rebondir dans quelques mois. Ils sont pourtant les premiers concernés par la grippe aviaire, les pratiques d’élevage intensif (confinement, hyper-concentration, surproduction, alimentation OGM, abattage précoce, prix très bas, etc.) favorisant l’apparition et la propagation de risques hautement pathogènes. A moyen terme, elles sont donc inefficaces puisqu’elles ne préviendront pas l’apparition d’une nouvelle crise sanitaire.

Le Partit Occitan alerte sur le risque direct et à très court terme que ces mesures font courir aux éleveurs indépendants pratiquant un élevage extensif, visant la qualité (croissance en plein air, alimentation saine, conditionnement sur place, circuits cours de distribution) et la responsabilité des éleveurs (qui eux font directement face au consommateur).

Ecartés des discussions avec le gouvernement, ces éleveurs subissent le vide sanitaire non-différencié et les nouvelles procédures de « biosécurité » inapplicables pour leurs modèles de production.

La crise qui s’annonce concerne des milliers d’emplois et des millions de consommateurs en Occitanie : quand l’agro-business vide nos campagnes, les circuits courts créent des emplois.

Le Partit Occitan appelle le gouvernement à proposer de nouvelles dispositions sanitaires, durables, qui préviennent l’émergence des mutations incriminées, agissent sur les conditions d’élevage, accompagne les modèles de production indépendante et protègent les consommateurs.

Le Bureau Fédéral du Partit Occitan