Travailler moins pour vivre mieux : soutien aux appels à manifester le 9 mars

Plusieurs syndicats de salariés (CGT, FO, CFDT, CFTC, Unsa, Solidaires, CFE-CGC, FSU), étudiants (UNEF) et lycéens (UNL) appellent à manifester mercredi prochain contre la « Loi Travail » qui sera présentée dans 15 jours par la Ministre El Komri.

Pour le Partit Occitan, des dispositions comme le plafonnement des indemnités prud’homales, les régimes dérogatoires aux 35 heures ou l’assouplissement des conditions de licenciement économique accroîtront le pouvoir des employeurs sur les salariés, sans toutefois garantir de nouvelles créations d’emplois.

De plus, la question du partage du travail n’a toujours fait l’objet d’aucun débat. Le partage du travail est pourtant la clé de la réduction du chômage endémique : en partageant le travail, on partage aussi des emplois. Des propositions comme la semaine de quatre jours ou les 32 heures doivent être étudiées, elles ont démontré leur efficacité dans des pays comme la Suède ou les Pays-Bas.

Le Partit Occitan soutient les appels à manifester mercredi 9 mars comme la « Loi Travail » et à se joindre à ces manifestations.

Grippe aviaire : éleveurs indépendants et consommateurs sacrifiés

Depuis plusieurs semaines, des mesures préventives sont appliquées pour répondre au risque de propagation de la grippe aviaire en Occitanie.

Ces mesures sont destinées à rassurer la demande, et notamment les pays importateurs dont certains, à l’instar du Japon, ont déjà interdit l’entrée de volailles françaises sur leur territoire.

Elles visent à protéger le système d’élevage intensif pratiqué par les groupes industriels : leurs stocks conséquents leur permettront de faire face au vide sanitaire en cours pour mieux rebondir dans quelques mois. Ils sont pourtant les premiers concernés par la grippe aviaire, les pratiques d’élevage intensif (confinement, hyper-concentration, surproduction, alimentation OGM, abattage précoce, prix très bas, etc.) favorisant l’apparition et la propagation de risques hautement pathogènes. A moyen terme, elles sont donc inefficaces puisqu’elles ne préviendront pas l’apparition d’une nouvelle crise sanitaire.

Le Partit Occitan alerte sur le risque direct et à très court terme que ces mesures font courir aux éleveurs indépendants pratiquant un élevage extensif, visant la qualité (croissance en plein air, alimentation saine, conditionnement sur place, circuits cours de distribution) et la responsabilité des éleveurs (qui eux font directement face au consommateur).

Ecartés des discussions avec le gouvernement, ces éleveurs subissent le vide sanitaire non-différencié et les nouvelles procédures de « biosécurité » inapplicables pour leurs modèles de production.

La crise qui s’annonce concerne des milliers d’emplois et des millions de consommateurs en Occitanie : quand l’agro-business vide nos campagnes, les circuits courts créent des emplois.

Le Partit Occitan appelle le gouvernement à proposer de nouvelles dispositions sanitaires, durables, qui préviennent l’émergence des mutations incriminées, agissent sur les conditions d’élevage, accompagne les modèles de production indépendante et protègent les consommateurs.

Le Bureau Fédéral du Partit Occitan

L’Occitanie, championne de l’agriculture biologique

Le rapport de l’Agence Bio sur l’agriculture biologique en France en 2015 vient d’être publié. Les données présentées placent clairement les régions occitanes en tête de tous les classements. Quelques données :

En France, près de 50% surfaces déjà converties en agriculture biologique sont occitanes

Avec 411 300 ha de surface sur 970 159, les régions Aquitaine/Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon/Provence-Alpes-Côte d’Azur/Auvergne/Limousin représentent 42,4% des surfaces exploitées en bio.

Par ailleurs, 46% des surfaces en cours de conversion se trouvent aussi dans ces régions.

A noter que ces deux chiffres n’incluent pas les données concernant la Charente limousine et la Drôme-Ardèche, la Drôme étant le premier département bio de France en surfaces.

Quelques cartes (cliquer pour agrandir) :

Bio

Bio 2

Bio 3

 

600.000 signatures contre la « Loi Travail » : e la vòstra ?

La pétition contre le projet de loi El Khomri (« Loi Travail ») atteindra bientôt les 600.000 signataires.

Ce projet de réforme permettra, entre autres, de plafonner les indemnités prud’homales à 15 mois de salaire, de remettre en cause les 35 heures via accords d’entreprise, d’augmenter exceptionnellement le temps de travail des apprentis mineurs, de réduire par 5 la majoration des heures supplémentaires, etc.

Per signar la peticion, clicar aicí.

Nom de la région LRMP : oui à « Occitanie », avec un adjectif

Samedi dernier avait lieu à Narbonne un débat autour du nom de la grande région « Languedoc-Roussillon » à laquelle participait Patric Roux, conseiller régional du Partit Occitan. L’occasion pour le POC de réaffirmer la position qui avait été publiée le 28 décembre dernier :


 

Òc a Occitània ! Oui à l’Occitanie !

 

Notre région traverse une crise d’identité importante due à un grand nombre de bouleversements auxquels s’ajoutent selon l’INSEE un chômage persistant et une pauvreté plus prégnante qu’ailleurs (Taux de pauvreté communaux – INSEE 2015).

Crise d’identité, crise sociale : les conditions sont réunies pour que la citoyenneté se délite et l’extrême droite progresse. Ce que nous constatons toutes et tous.

Aujourd’hui, le nom de la future Région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, et donc une part de son identité, est au cœur du débat public. Question qui n’est pas secondaire : renforcer le sentiment d’appartenance régionale c’est renforcer le dynamisme et les solidarités locales. C’est aussi faciliter l’intégration des nouveaux arrivants. Plusieurs quotidiens régionaux proposent un vote numérique qui place « Occitanie » largement en tête des suffrages sur plus de 100 000 votants, très loin devant des appellations aussi incongrues que Sud de France ou Septimanie  !

Au Partit Occitan, nous nous réjouissons qu’Occitanie soit présent dans le futur nom. C’est à nos yeux l’affirmation d’une identité régionale réelle, fondée historiquement, porteuse de sens et de cohésion. Se rassembler sous le nom d’Occitanie c’est aussi vouloir une démocratie régionale plus vivante, plus proches des citoyens et capable de mieux répondre au besoin de démocratie auquel nous aspirons.

Pour autant, l’Occitanie ne peut se réduire à la future Région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon. Elle est par définition le pays de la langue d’oc et comprend également à grand trait Provence, Auvergne, Limousin et Aquitaine. Aussi, nous souhaitons qu’y soit adjoint un adjectif respectueux des autres terres occitanes comme Occitanie-Sud ou encore Occitanie-Centrale…

C’est le Conseil d’Etat qui tranchera cette question en 2016. Scandale s’il en est que l’Etat invalide notre capacité à décider ici ce que nous souhaitons pour nous-mêmes alors qu’il prétend rendre majeures les Régions.  

Patric Roux, pour la fédération régionale

Gaz de Schiste, c’est toujours non !

Gas de Sistre : Que Nani 

Gaz de Schiste, c’est toujours non !

 

Le tribunal administratif de Cergy a donné raison au groupe Total qui récupère le permis de Montélimar. Total veut explorer le sous-sol de la Drôme jusqu’au Languedoc, en passant par l’Ardèche, pour voir s’il y a des réserves de gaz de schiste.
Loin de porter des solutions à la crise énergétique, les trusts pétrolifères mondiaux ne cherchent, en pillant toujours plus les ressources fossiles, qu’à maximiser leurs profits. C’est, à l’heure de la COP 21 et des engagements pris devant les générations futures, un véritable non-sens, une aberration totale pour :

  • Les économies d’énergie, l’efficacité et la sobriété énergétique, l’investissement dans les énergies renouvelables.
  • L’attractivité des territoires dont l’image serait irrémédiablement dégradée par une industrie polluante aux conséquences, notamment sanitaires, non maîtrisées.
  • Un développement durable, soutenable et solidaire, tourné vers les habitants, qui valorise les activités agricoles et artisanales et toutes les productions qui créent de l’emploi non délocalisable.

Alors ensemble, nous exigeons une loi qui interdise définitivement toute possibilité d’explorer et d’exploiter le gaz et pétrole de schiste,

 

D’AICĺ, ENLÀ, D’AGASA DE SISTRE, NE’N VOLEM PAS !

 TOTAL DEFÒRA

 Le Partit Occitan vous appelle à participer à la Marche militante de BARJAC,

organisée par les collectifs anti-gaz de schiste

le dimanche 28 février 2016 à 14 h.

GS

Chers JO, très chers JO !

Nous voilà donc priés de célébrer une fois de plus le centralisme ! Nous devons tous applaudir à la candidature de Paris pour les J.O de 2024.

Nous n’avons pas envie d’applaudir. Nous considérons que, une fois de plus, on prend prétexte d’un éventuel événement sportif pour renforcer un centralisme qui nous étouffe déjà.

En concentrant les investissements prévus sur la seule région d’Ile de France on renforce encore un peu plus le déséquilibre territorial dont nous souffrons depuis des décennies.

Le poids de Paris et de sa région est déjà tel qu’il nuit à l’égalité des territoires (et donc des citoyens) dont certains parlent beaucoup mais qu’ils oublient dès qu’il s’agit de projets concrets.

La facture est annoncée à 6 milliards d’euros, mais nous savons qu’en réalité elle sera bien supérieure, comme c’est le cas chaque fois pour ce type d’événements. Nous la payerons tous, mais le profit sera lui bien mal réparti.

Et c’est sans parler de ce qu’il en coûtera à un amateur de sports qui habite loin de Paris. Les compétitions majeures se dérouleront sur un périmètre très réduit.

Transports, équipements publics, lieux d’accueil vont coûter cher. Alors que Paris ne cesse d’accumuler les problèmes dues à la croissance urbaine pourquoi ne pas avoir pu imaginer autre chose ? On a parlé de jeux durables mais c’est le contraire que l’on fait.

Décentraliser, mieux équilibrer les territoires, mieux répartir les équipements : voilà qui est durable.

Mais en France on ne sait pas faire !

David Grosclaude


Contact-presse :

david.grosclaude@partitoccitan.org / 06 83 01 19 37

Elevage : des propositions pour sortir de la crise

L’Union Démocratique Bretonne (UDB), le parti de la gauche bretonne, formule plusieurs propositions intéressantes pour sortir de la crise qui frappe l’agriculture bretonne, et en particulier l’élevage :

  • une loi d’étiquetage d’origine des produits alimentaires,
  • des aide aux producteurs pour investir dans les filières de commercialisation et de transformation,
  • une poursuite des efforts pour améliorer la qualité des productions et limiter l’impact environnemental des activités agricoles.
  • une refonte de la fiscalité et de la protection sociale des agriculteurs pour tenir compte de l’irrégularité des revenus,
  • la remise en place d’un système de régulation européen capable d’adapter l’offre à la demande,
  • le rejet sans ambiguité du projet de Traité de libre-échange transatlantique.

L’intégralité de la feuille de route de l’UDB, dont la plupart des mesures pourraient répondre aux problématiques de l’agriculture occitane est consultable ici : http://www.udb-bzh.net/index.php/fr/communiques/4734-elevage-propositions-de-l-udb-pour-une-sortie-de-crise

 

Pour lui, nous sommes « dingues » !

Et vous, les « dingues », ils étaient où vos députés jeudi soir ?

Pour Jean-Luc Laurent, les défenseurs des langues régionales sont des « dingues » ! M. Laurent fait partie de ces députés qui ont rejeté la proposition de loi sur les langues régionales, conformément aux consignes de votes du groupe PS et de la ministre de la culture.

Dingues

http://www.jeanluclaurent.fr/Langues-regionales-bienvenue-chez-les-dingues_a566.html

Pour exiger des excuses à M. Laurent :

Et sinon, votre député, il faisait quoi lui jeudi soir ?

 

La lettre des occitanistes aux députés du Périgord

Lettre de David Grosclaude à Bruno Le Roux

Les explications

Les faits

Remaniement : retour vers le passé et l’État centralisateur?

Un remaniement ministériel a été annoncé la semaine dernière. Il vise, en divisant les rangs clairsemés de la gauche et des écologistes, la réélection d’un François Hollande engagé dans un tournant libéral et une dérive nationaliste et sécuritaire.

Les écolos appâtés par un référendum sur Notre Dame des Landes ont oublié, un peu vite, que ce scrutin sans base juridique a peu de chance de voir le jour. Et dans l’indifférence générale des media parisianistes que le sujet n’intéresse absolument pas Marylise Lebranchu a été démise de ses fonctions de ministre de la Décentralisation et de la Fonction Publique.

La décentralisation, qui a disparu des nouvelles tablettes, n’est clairement pas une préoccupation du gouvernement !

On trouve bien un ministre radical de gauche en charge des collectivités territoriales et de l’aménagement du territoire, une socialiste en charge des collectivités territoriales ainsi qu’un écolo à la réforme de l’État mais rien d’explicite sur la décentralisation ou, bien sûr, la régionalisation. Et les ex EELV n’en ont certainement pas fait un sujet. Ah qu’elle est loin la loi Voynet de création des pays !

Pour les territoires c’est « circulez, il n’y a rien à voir » ! Tout se joue à Paris au détriment des Pays ! Mais éloigner les décisions des citoyens, c’est fragiliser la démocratie et favoriser l’extrême droite. Alors non un mandat, même présidentiel, ne peut pas, ne doit pas justifier des manœuvres politiciennes d’un autre temps!  

 

Hervé Guerrera

Pour le Conseil Fédéral du Partit Occitan

Gvm