Archives de catégorie : Per region

L’aiga e la seuva que son un ben de tots !

Appel à participer à la manifestation du samedi 15 juin à Pau contre les projets E-CHO et BIOCHAR d’Elyse Energy

Crida per la manifestacion deu dissabte 15 de junh a Pau contra los projèctes E-CHO et BIOCHAR d’Elyse Energy

L’eau et la forêt sont des biens communs à l’humanité. L’exploitation qui en est prévue sur la zone de Lacq, dans le but de fabriquer des carburants qui se prétendent verts, n’est pas acceptable. Nous serons donc à Pau ce samedi 15 juin à 16 h, place de la Libération.

Nous soutenons l’appel à manifester des 65 organisations environnementales, syndicales et paysannes de toute la région qui n’acceptent pas ces projets d’Elyse Energy. Cette entreprise veut construire à Lacq une usine qui produira 75 000 tonnes de kérosène chaque année pour le transport aérien ainsi que 200 000 tonnes de méthanol pour le transport maritime. La matière première serait la biomasse forestière, c’est à dire des arbres. La déforestation ne peut être une façon de lutter contre le changement climatique.

Des quantités d’eau seraient aussi pompées dans el Gave de Pau pour produire de l’hydrogène par électrolyse. C’est l’inverse de ce qu’il faut faire quand on parle de décarbonation.

Nous appelons donc à participer à cette manifestation afin de soutenir les associations qui se mobilisent pour empêcher al mise en oeuvre de ces projets irréaliste et dangereux.

Ils sont présentés par leurs promoteurs comme très écologiques alors que le seul but est le profit; Ils sont le fruit de l’imagination de ceux qui veulent faire croire que lutter contre el changement climatique consiste à mettre une étiquette «bio »sur tout ce que l’on produit, sans se préoccuper des conséquences environnementales et sans établir un véritable bilan carbone.

Partit Occitan / Endavant !

Europe Écologie les Verts Béarn

Pour le droit de vivre en occitan, modifions la constitution !

A Toulouse, un rassemblement est prévu le 1er juin à 11h devant la mairie puis à 11h30 devant la préfecture.

Pourquoi ces rassemblements ?

En mai 2021, était votée la loi relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion dite « Loi Molac » que le Conseil constitutionnel censurait partiellement dans la foulée. 

Depuis, une interprétation restrictive de l’article 2 de la Constitution (qui indique notamment que la langue de la République est le français) continue à être systématiquement opposée à chaque avancée possible pour nos langues, et les problèmes se multiplient.

– La situation des Fañch, Iñaki, Aña, Artús n’est toujours pas éclaircie et la liberté de choisir le prénom de son enfant avec un signe dit « diacritique » est systématiquement remise en question.

– Les collectivités publiques souhaitant développer l’usage de nos langues dans leurs institutions ont été systématiquement attaquées et leurs délibérations annulées au Conseil d’État ou au tribunal administratif (Polynésie française, Communes catalanes d’Elne, Port-Vendres, Amélie-les-Bains et Tarerach, Collectivité territoriale de Corse, reconnaissance de coofficialité du Créole en Martinique)

La situation se dégrade dans l’enseignement avec :

– l’ « oubli » des langues régionales lors des réformes du collège, réformes du lycée, « choc des savoirs » et maintenant lors de la réforme annoncée de la formation des enseignants ;

leur disparition pour les épreuves DNL (Disciplines Non Linguistiques) du baccalauréat et seule la lutte a permis le maintien de la présentation en langues régionales des sujets des épreuves du brevet pour cette année ;

la non-application de la généralisation de l’enseignement des langues régionales à tous les élèves d’un territoire qui le souhaite, inscrite dans la loi en 2021, car aucun moyen supplémentaire permettant d’atteindre cet objectif n’a été engagé par le Ministère de l’Éducation Nationale ;

les alertes de la chambre régionale des comptes de Bretagne pointant l’insécurité juridique de la circulaire de l’Éducation Nationale de 2021 (censée protéger l’enseignement par immersion, suite à la censure du Conseil constitutionnel) avec sa possible remise en question à tout moment par un nouveau gouvernement,

le blocage de  la contractualisation de Scola Corsa et le non-renouvellement des conventions avec Seaska ou Diwan.

Nos langues ne peuvent vivre dans cette précarité. Elles ont besoin que ce qui a été construit jusqu’à présent ne puisse pas être remis en cause. Elles ont besoin que les projets d’avenir soient consolidés. Elles ont besoin d’une sécurité juridique qui nécessite dès à présent une modification de la Constitution. 

C’est pourquoi le collectif Pour que vivent nos langues appelle à des rassemblements au Pays Basque, en Bretagne, Corse, Alsace, Catalogne, dans l’espace occitan et les différents territoires concernés, le samedi 1ᵉʳ juin 2024 pour demander une modification de la constitution maintenant !  Pour que nos langues vivent et que nous puissions vivre dans nos langues !

Lo Partit Occitan se felicita de la decision anonciada pel procuraire de la Cort Penala Internacionala.

Dins son comunicat lo procuraire, Karim Khan (fòto Ministerie van Buitenlandse Zaken), demanda que siá emés un òrdre internacional d’arrèst contra los màgers protagonistas del conflicte que tua milierats de personas a Gaza dempuèi lo mes d’octobre passat.

Es lo primièr còp que l’inculpacion d’un responsable occidental es demandat per la CPI. En primièr lòc la Cort considèra que Benjamin Netanyahu e son ministre de la defensa poirián èstre perseguits per crimes de guèrra e crimis contra l’Umanitat. La meteissa acusacion es lançada cap als responsables del Hamas e particularament Yahya Sinwar e dos dirigents mai de l’organizacion.

Las cargas anonciadas contra lo primièr ministre israelian so n claras : utilizacion de la fam contra civils coma metòdes de guèrra e atacas volontàrias contra las populacions civilas.

Lo primièr ministre israelian es tanben mençonat coma un autoritat qu’a privat de faiçon « sistematica la poblacion civila de Gaza de materials necessària a la subrevida ».

Que la justícia internacionala prenga en carga lo dossièr es una bona novèla e permetrà de metre en lum las realitats òrras de la situacion que viu Gaza e de castigar los responsables, se la CPI seguís la demanda de Karim Khan.

Partit Occitan, lo 20 de mai de 2024

Cessez-le feu immédiat à Gaza ! Déblocage de l’aide humanitaire ! Embargo sur les armes livrées au gouvernement israëlien !

Enfermement entre trois murs et la mer de deux millions de personnes, bombardement jour et nuit, depuis le mois d’octobre 2023, des civils et des hôpitaux, des églises et des mosquées, blocage de l’aide humanitaire et tirs sur les personnes regroupées aux points de ravitaillement, sur les journalistes qui ne sont pas « agréés » par l’Etat d’Israël…: la guerre meurtrière, qui est menée par le gouvernement d’extrême droite de Netanyahou se poursuit dans la bande de Gaza. Avec son lot quotidien de morts (il est parlé de 35000 morts), de blessés, de mutilés, ainsi que la destruction de 70% des infrastructures existantes. Malgré la plainte de l’Afrique du Sud qui est instruite à la Cour pénale internationale avec l’appui d’autres pays comme le Brésil, malgré les résolutions votées par l’ONU en faveur d’un cessez le feu et du déblocage de l’aide humanitaire à Gaza, malgré les courageuses mobilisations estudiantines, notamment en France et aux USA, et que nous soutenons.

     Dans le même temps, a été rejetée par les mêmes USA, principal appui militaire d’Israël, la demande d’adhésion de l’Autorité palestinienne à l’ONU.[1] A contrario, l’Espagne et l’Irlande s’apprêtent à reconnaître l’Etat palestinien (le 21 mai).  

       En cette période de commémoration de la Nakba (l’exode palestinien débuta le 15 mai 1948), nous relayons le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens qui « dénonce cette guerre contre tout un peuple qui prolonge une politique de dépossession du peuple palestinien à l’œuvre depuis des dizaines d’années. Nous avons toujours dénoncé sans ambiguïté l’ensemble des crimes de guerre commis depuis le 7 octobre.

   Nous demandons que cessent les atteintes indignes à la liberté d’expression qui font honte à notre pays, les interdictions de manifestations de solidarité et les intimidations et condamnations d’élu-es et de militant-e-s syndicales.

     Nous rappelons notre exigence d’un cessez-le-feu immédiat et durable et de l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire dans la Bande de Gaza.

Nous demandons des sanctions contre l’État d’Israël et l’embargo total sur les armes qui lui sont livrées. Nous demandons l’application de l’ensemble des résolutions de l’ONU. »

     Une guerre coloniale 

       Pour le Partit occitan, la solidarité avec les peuples opprimés et en quête de souveraineté est un principe cardinal. La campagne pour les élections européennes ne doit pas constituer un obstacle à cet égard. Face à cette guerre d’usure qui risque d’occulter une nouvelle fois cette cause historique, nous en appelons à refuser la complicité de fait de notre gouvernement et de l’Union européenne par tous les moyens légaux disponibles et à exiger l’arrêt de la coopération avec Israël: interventions des élu-es et des responsables d’organisations, organisation d’une cagnotte nationale de soutien humanitaire et pour la reconstruction de la Bande de Gaza, en appui aux ONG et associations qui sont sur le terrain ainsi qu’à la campagne BDS (Boycott des produits israëliens, Désinvestissement, Soutien)…

                   Partit occitan (POC) 

En Nouvelle-Calédonie cette réforme est-elle vraiment nécessaire ?

Le Partit occitan s’alarme de la situation grave en Nouvelle-Calédonie.

Au soir du 15 mai, le « Caillou » pansait ses plaies avec quatre morts, des équipements publics détruits, des files d’attentes devant les magasins. Pendant ce temps, le gouvernement continue de faire avancer son projet de réforme institutionnelle d’élargissement du corps électoral qui a été adopté par l’Assemblée nationale à la suite du Sénat.  Mais l’archipel s’embrase. 

Le président de la République a décidé de décréter l’état d’urgence. Il a appelé les parties en présence à s’entendre. Si aucun accord n’intervient, le Parlement réuni en Congrès votera le texte en l’état avant la fin juin. Le premier ministre  Gabriel Attal devra, quant à lui, réunir indépendantistes et loyalistes à Paris pour créer les conditions d’un dialogue. En somme, le chef de l’État applique la même méthode qu’avec les élus corses lors des discussions sur l’autonomie de l’île deux mois plus tôt : « faites ce que je dis ou je ferai ce que je veux »… ou l’inverse ! 

Alors que nous sommes dans les conditions d’une quasi-guerre civile, le Partit Occitan s’interroge sur la politique de Paris surtout quand le ministre de l’intérieur qualifie pour sa part d’« obligation morale » la réforme en cours. 

Sur place, les élus indépendantistes tentent d’apaiser les tensions. Le président indépendantiste du gouvernement du territoire, Louis Mapou dit avoir «pris acte» de la réforme votée à Paris mais a déploré une démarche qui n’aide pas à mener les affaires en Nouvelle Calédonie. Il a lancé un appel au calme. Le président du sénat coutumier, Victor Gogny déplore que l’on soit sorti du cadre qui doit être celui de toute mobilisation et appelle à y revenir afin que l’on retrouve le calme. 

Le Partit occitan s’interroge sur la volonté de l’État de passer en force. Cela ne peut qu’apporter de l’eau au moulin de quelques éléments provocateurs, heureusement très marginaux, qui en appellent à Moscou et à Bakou pour les soutenir. En Ukraine et dans le Haut-Karabagh tout comme en Afrique Moscou se moque du droit des peuples. Russie et Azerbaïdjan cherchent à profiter de toutes les occasions pour apparaître comme un recours. Ne leur donnons pas d’occasions supplémentaires.

Comme nous le disions déjà dans notre communiqué du 16 avril dernier : « La décision de permettre aux nouveaux arrivants, après 10 ans de résidence, de participer aux élections provinciales a pour but de gonfler artificiellement le corps électoral et de mettre en minorité la population autochtone. Cette opération va à l’encontre de l’accord de Nouméa qui permettait d’engager un processus de décolonisation ( …) Solidaire du peuple kanak, le Partit Occitan dénonce et condamne ce jeu d’apparence constitutionnelle qui a pour but de contrecarrer définitivement toute velléité d’indépendance et de maintenir une présence française stratégique et économique dans cette partie du Pacifique ».

Partit Occitan le 15 /05/2024

QUI empêche l’ouverture de classes bilingues français-occitan ? 

Après La Passem qui a mobilisé des milliers de personnes, l’Education nationale semble vouloir
entraver la création d’écoles bilingues.

Dans une lettre adressée au président de l’Office Public de la Langue Occitane ainsi qu’au différents présidents de collectivité et aux syndicats enseignants des stagiaires de la formation ENSENHAR s’interrogent sur l’utilité de leur formation. 

Ces enseignants, volontaires, se forment à l’occitan toute l’année à raison de 24 h par semaine afin de pouvoir enseigner en occitan dans des écoles bilingues, des collèges ou des lycées. 

Cette formation financée à la fois par l’OPLO et l’Education nationale, doit déboucher sur un poste en occitan ou d’occitan. Mais encore faudrait-il que l’Éducation Nationale joue le jeu et crée des postes. 

Pourtant la demande existe et chaque fois que des classes sont ouvertes les enfants sont là, nombreux. 

Dans leur lettre les stagiaires en formation dénoncent, autre autres, le fait que certains blocages pour la création d’écoles bilingues viennent, non pas de l’absence de demande, mais de l’opposition de certains enseignants en poste dans les écoles, dérangés par l’arrivée du bilinguisme français-occitan. 

Les enseignants qui sont en formation en Béarn et qui viennent des Landes, des Hautes-Pyrénes et des Pyrénées Atlantiques disent dans leur lettre : 

« Vous êtes sans aucun doute informé qu’il y avait quatre projets de création de classes bilingues pour la rentrée prochaine dans le 64 (Anglet, Arudy, Lembeye et Billère), aucune n’ouvrira. Pour trois de ces projets (Anglet, Arudy, Lembeye), Òc-Bi n’a pas pu assurer l’information aux familles pour prendre la mesure de la demande sociale. L’institution a demandé à Òc-Bi d’abandonner ce travail d’enquête.

Neuf personnes ont été formées parce que la demande d’enseignement en occitan de la part des familles est en augmentation constante. A chaque ouverture de classe bilingue, les familles répondent présentes. Nous constatons qu’au moins deux personnes – sinon plus – formées toute l’année n’enseigneront ni l’occitan ni en occitan l’année prochaine. Nous ne comprenons pas à quoi sert de dépenser l’argent public pour former des personnes sans utiliser leurs nouvelles compétences.

Nous déplorons aussi l’inertie et l’opposition qui existe parfois dans l’institution : nous regrettons que, dans certains établissements, l’Education nationale laisse se développer, au sein des équipes pédagogiques, une attitude de refus vis-à-vis du bilinguisme français-occitan qui va ainsi à l’encontre de décisions officielles.

Les compétences sont là. La demande y est aussi. Néanmoins, il n’y a pas de volonté véritable de développement ni de perspective d’avenir. La convention entre l’OPLO et l’Education nationale, plus la législation et le Code de l’Education rendent nos demandes légitimes. Nous tirons cette légitimité de la demande des familles et de l’intérêt des enfants…».

Il ne reste plus qu’à attendre la réponse de l’Office Public de la Langue Occitane ainsi que des présidents des départements et de la Région Nouvelle-Aquitaine. 

En Catalonha las eleccions donan la victòria als socialistas

Lo president de la Generalitat, Pere Aragonés, de ERC aviá decidit d’avançar las eleccions al Parlament de Catalonha. Foguèt benlèu una error vist lo resultat per sa formacion. 

Es lo Partit Socialista de Catalonha qu’es lo primièr partit en voses e en siètis après lo vòte de dimenge. Lo resultat dona la segonda plaça a Junts de Carles Puigdemont. Esquerra Republicana de Catalonha arriba sonque en tresena posicion. Es lo partit qu’a perdut mai dins aquesta eleccion. 

La dreta se refortís amb un Partit Popular que sembla renàisser aprèp un long periòde complicat. Vox, l’extrèma dreta se manten.  Arriba al Parlament de Catalonha un novèl Partit d’extrèma dreta qu’es Aliança Catalana. Amb un pauc mai de 3% de la voses aurà dos deputats. Pel primièr còp un partit independentista catalan d’extrèma dreta entra al Parlament. 

L’esquèrra anticapitalista, la CUP pèrd mai de la mitat de sos deputats e los Comuns (esquèrra ) a tanben perdut influéncia. 

Tot aquò fa que i a pas de majoritat absoluda en vista, quitament amb d’alianças que semblarián naturalas o al mens probablas. Lo Partit Socialista de Catalonha (PSC) que podiá esperar lo sosten de ERC l’aurà pas. La formacion que governava duscas ara a decidit de demorar dins l’oposicion. Una aliança del PSC amb Junts es pas imaginabla. Demòra la possibilitat d’un govèrn minoritari se per cas un grop (lo PP per exemple) prenguèsse la posicion de s’abstenir per empachar tota arribada dels independentistas al govèrn e daissar las comandas als socialistas. 

La setmana serà doncas una setmana de negociacions que benlèu poirián desembocar sul constat que cal tornar far d’eleccions per trobar una majoritat. 

Lo tablèu en Espanha es ara aqueste : lo govèrn socialista de Madrid pòt pas existir sense lo sosten dels independentistas catalans, mas en Catalonha res se pòt far sens los socialistas. Qual ten l’autre ? 

Los independentistas catalans an globalament perdut la majoritat en voses e en siètis e aquò segurament en rason de l’abstencion de fòrça electors independentistas. 

Cal senhalar la disparicion completa de Ciutadans, un partit anti independentistas  qu’aviá obtengut 36 deputats en 2017. 

Los resultats de 2024 ( entre parentèsis los resultats de 2021) 

  • PSC 42 deputats  (33)
  • Junts 35 deputats (32)
  • ERC 20 deputats (33)
  • PP 15 deputats (3)
  • Vox 11 deputats (11)
  • Comuns 6 deputats (8)
  • CUP 4 deputats (9)
  • Aliança Catalana 2 deputats (0)

Mercés a nòstras deputadas e nòstres deputats europèus

Lo Parlament europèu a clavat la setmana passada la legislatura. Lo Partit Occitan vòl saludar lo trabalh fait pels eurodeputats de l’Aliança Liura Europèa tot al long d’aquelas sièis annadas.

Amb lors collaborators trabalhèron dins de domenis que son per nosautres centrals e importants dins nòstra vision de l’Euròpa.

Faguèron d’intervencions dins lo domeni dels Drets umans, de la luta contra totas las discriminacions, las lengas ditas minoritàrias, lo cambiament climatic, la plaça de las regions dins las decisions europèas, los refugiats, la situacion de las islas, l’ajuda a una agricultura durabla, la pesca, los transpòrts…e fòrça questions mai.

Trabalhèron dins l’encastre del grop Verds-ALE per una Euròpa que deu respectar los drets dels pòbles. Mantenguèron de relacions amb de partits e d’organizacions que son pas dins l’Union mas que comptan fòrça per bastir l’Euròpa de deman ( los partits del Reialme-Unit après lo Brexit, d’organizacions que son a las frontièras de l’Union tanben com al Naut Karabac o al Curdistan).

Volèm saludar particularament lo trabalh realizat per François Alfonsi, eurodeputat de R&PS que foguèt un interlocutor preciós per nòstre partit. Foguèt plan present sus las questions de las lengas, dels drets dels pòbles a l’autodeterminacion e tanben sus la question de las islas. Mercejam tanben Lydie Massard que prenguèt sas foncions a nòu meses de la fin de la legislatura mas que volguèt çaquelà metre l’accent sus las questions de l’alimentacion, de l’agricultura e de la santat.

Mercés a totas e tots e dins l’espèra que i aurà dins la legislatura venenta de voses per portar l’idèa d’una Euròpa democratica, dubèrta, divèrsa e respectuosa dels drets fondamentals. Cal d’eurodeputadas e d’eurodeputats determinadas e determinats per lutar contra la pujada de l’extrèma-dreta.

Partit occitan 28/4/24   

Lo Partit Occitan saluda lo resultat de l’esquèrra en Euskadi 

L’esquèrra europèa se pòt inspirar de çò que se passa dins l’Estat espanhòl

Lo Partit Occitan se regaudís del resultat obtengut per EH Bildu, la coalicion d’esquèrra sobeiranista en la comunautat autonòma basca d’Euskadi. Aqueste partit a obtengut un nombre de deputats al Parlament d’Euskadi que s’èra pas jamai vist duscas ara. Es al nivèl del Partit Nacionalista Basco que gobèrna, quasi sens trencadura, dempuèi la fin del franquisme. 

Es important de remarcar que los partits basques nacionalistas, PNV/EAJ e EH Bildu representan una fòrça granda majoritat dels electors, siá lo 69% dels vòtes.

Remarcam tanben que Vox, los nostalgics del franquisme, arriban pas a s’implantar en Euskadi e progrèssan pas. 

Lo Partit Nacionalista Basc seguirà de gobernar en passant un acòrd amb lo Partit Socialista d’Euskadi, representacion basca del partit de Pedro Sanchez. 

EH Bildu, demorarà dins l’oposicion mas son resultat confirma, après lo resultat de fa qualques setmanas del BNG l’esquèrra sobeiranista en Galícia (en progression regulara dempuèi sa creacion), que l’Estat espanhòl se pòt pas gobernar sense prendre en consideracion la volontat dels pòbles que defendon lor identitat, lor lenga e lor cultura. Aqueles partits son portaires de projèctes de politicas democraticas, ecologicas, socialas, culturalas e lingüisticas innovantas. Lo quite govèrn central espanhòl pòt pas trobar de majoritat sense aqueles partits. Es lo cas de Pedro Sanchez qu’es obligat, per aver una majoritat, de trobar lo sosten dels partits independentistas e sobeiranistas catalans, basques e galicians. 

Saludam lo resultat de EH Bildu obtengut malgrat una dreta e una extrema dreta espanholistas que fan coma se i aviá pas avut dempuèi d’annadas en País Basc una causida clara e definitiva en favor de la patz en anant sonque sul terrenh democratic e electoral per conquistar lo dret a a la sobeiranetat. Lo programa politica de l’esquèrra basca coma lo programa de l’esquèrra galiciana deuriá inspirar fòrça partits en Euròpa a la velha de las eleccions europèas, que siá dins lo domeni de la sobeiranetat energetica, alimentària o dins lo domeni social, educatiu o lingüistic. 

Partit occitan lo 29 d’abril de 2024. 

Villers-Cotterêts : manipulation et mépris 

La « Cité internationale de la langue française » a été inaugurée. On utilise une fois de plus l’histoire afin de justifier une politique d’uniformisation des langues et des cultures. Les langues dites régionales méritent mieux que cela et le français mérite mieux que cette manipulation.

Que l’on décide de faire une Cité internationale de la langue française n’a en soi rien de choquant. Une langue est un monument vivant. Il dit l’histoire et peut aider à inventer l’avenir. Il est aussi un moyen d’expression et de développement culturel.  Mais cela vaut pour toutes les langues. 

Ce chantier qui aura coûté plus de 200 millions d’euros parce que, disait une ministre de la culture, il fallait mettre fin à ce « scandale patrimonial » tellement le monument était délabré. La République ose utiliser une ordonnance royale de 1539 afin de refuser aux langues dites régionales toute reconnaissance ! Quelle contradiction !1

Il est plus qu’urgent de faire en sorte que l’ensemble des langues de France, dont la nôtre, l’Occitan, soit aussi l’objet d’une attention d’un tel niveau budgétaire ! Nos langues ont été victimes d’une discrimination depuis des siècles et sont aujourd’hui en danger de mort ! A moins d’avoir une vision très étroite du patrimoine, celui-ci ne peut se limiter aux pierres. D’ailleurs la seule mention de nos langues dans la Constitution est celle-ci : « les langues régionales font partie du patrimoine de la France ». Et alors que fait on ? 

Le président de la République, comme ses prédécesseurs ne fait rien, rien qui soit conforme en tous cas à cet article 75-1 et aux normes de l’Union européenne. 

Dans le château de Villers-Cotterêts François 1er signa une longue ordonnance (plus de 200 articles sur des questions administratives et de justice) dont deux articles stipulent que les actes administratifs du royaume devront se faire en « langage maternel françois ». Il est dommageable que ce texte serve aujourd’hui à faire croire qu’il s’agirait d’un acte fondateur qui justifierait que dans la République il ne faudrait laisser prospérer qu’une seule et unique langue. Affirmer des contre-vérités ne sert en rien la République2.

On cherche à écrire un nouveau chapitre d’un « roman national » et cela au détriment de la diversité linguistique. Les intentions de François 1er étaient semble-il de faire en sorte que le latin laisse sa place au français. Certains, dont E.Macron (mais d’autres avant lui) en font une arme contre nos langues. C’est une manipulation de l’histoire et un mépris pour ce principe évident qu’est l’égalité des langues et des cultures. Et s’il fallait une preuve de ce mépris, il suffit de regarder que parmi les 100 mots affichés dans le château rénové comme étant les 100 mots représentatifs de la langue française, trône au beau milieu celui de « patois ».

C’est le mot qui a servi pour désigner avec mépris tout ce qui n’était pas le français et a été le support d’une politique linguistique répressive. Dans certaines écoles n’avait-on pas installé des panneaux : « il est interdit de cracher par terre et de parler patois » ? 

  1. « il n’y a qu’une seule langue officielle dans la République, et même avant la République, c’est le français » E. Macron Bastia, février 2018  ↩︎
  2. «Au fond, nous sommes le seul pays de la Francophonie qui ne vit qu’en français (…) Il n’y a que les Français qui n’ont que le Français ». extraits du discours prononcé le 20 mars 2018 à l’Institut de France. Dans ce même discours le président de la République parlait :  « au nom d’une francophonie qui n’écrase pas ». ↩︎