La loi est-elle faite pour tout le monde ?

Pourquoi le rectorat de Limoges ne s’intéresse t-il pas à l’enseignement de l’occitan ? Pourquoi ne respecte- t-il pas la loi, tout simplement ?

Le rectorat de Limoges ne veut pas mettre en place un Conseil Académique des Langues Régionales. Pourtant dans la Région Limousin, bientôt intégrée à une nouvelle région, on y parle l’occitan. On l’enseigne malheureusement très peu…trop peu.

Le décret e 2001 intégré au Code de l’Éducation, indique bien que ce conseil académique des langues régionales doit être mis en place par les recteurs. La liste des académies qui ont cette obligation se trouve dans un arrêté publié en 2002, et Limoges est dans la liste. Il s’agit d’un organe de concertation qui a pour objectif le développement de l’enseignement de la langue régionale. Par ailleurs, le rectorat doit établir un plan académique pour le développement de la langue régionale. Est-il nécessaire d’attendre quatorze
ans pour se conformer à la loi ?

La région Limousin est une région où notre langue est encore vivante. Il est vrai qu’elle ne le restera pas longtemps si les responsables de l’Éducation Nationale n’assument pas leurs responsabilités et n’appliquent pas la loi !

La nouvelle carte des régions fera que le territoire du Limousin sera dans la même région que l’Aquitaine qui a mis en place une politique publique pour l’occitan (convention région rectorat, bourses pour les étudiants, développement de l’enseignement bilingue public…).

Beaucoup de personnes en Limousin comptent sur le fait que l’on s’inspirera de ce qui a été fait en Aquitaine pour que se débloque enfin cette situation de non respect de la loi
républicaine.

 

David Grosclaude, tête de liste dans les Pyrénées-Atlantique

Pour la liste « Faisons Ensemble »

Appel à la mobilisation pour les élections régionales

               La gestion des territoires est un enjeu de démocratie local, global également vu la taille des nouvelles régions (1) .

 

                       Un contexte socio-politique sinistré

                Les élections des 6 et 13 décembre 2015 s’inscrivent dans un contexte de nette progression de l’abstentionnisme et des replis identitaires, résultantes d’une politique de redistribution souvent inefficace et injuste. A cela s’ajoute l’actualité des attentats parisiens et de l’état d’urgence, qui a imposé un coup d’arrêt au débat citoyen. Cela dit, du fait du matraquage des médias dominants qui alimentent la paranoïa sécuritaire, toutes les listes ne sont pas logées à la même enseigne. Les organisations politiques les plus favorables à un redoublement guerrier enregistrent des hausses de popularité inversement proportionnelles à leur degré de responsabilités dans les passifs déplorés. Pendant ce temps, le mouvement social, écologique et citoyen est partiellement muselé du fait du maintien abusif de l’état d’urgence suite aux attentats djihadistes. Force est de constater que les règles du jeu ont changé et sont en partie pipées.      

                            Halte à l’OPA de l’extrême-droite

                La marginalisation des listes de la gauche critique est renforcée également par les prédictions médiatiques concernant un « raz de marée » frontiste. Il est temps d’établir les responsabilités de la présidence Hollande, suite à celle de N Sarkozy, dans la progression de l’extrême-droite. Il est temps de rétablir certaines vérités fondamentales.

          Le FN est le premier parti de France depuis les élections européennes de 2014. Un bilan est à effectuer d’une année de gestion de cette nouvelle majorité : le net recul de l’influence française au Parlement européen est un fait trop occulté dans le débat hexagonal, quoique symboliquement et politiquement grave. Cette expérience va t’elle se répéter à l’échelle régionale?

           « On vous l’avait bien dit » ou le FN prophète de malheur: à cette géo-politique nationaliste et xénophobe, que met scrupuleusement en application le gouvernement Valls-Cazeneuve-Le Drian, nous devons opposer un programme de politique étrangère, militaire, industrielle (d’armement), migratoire et de coopération décolonisé, mieux contrôlé et plus démocratique.

         Le FN apparaît en fait comme  l’inconscient débridé et irresponsable d’un Etat-nation devenu en partie hors de contrôle. Il reste à construire une résistance citoyenne organisée à l’égard des dérives d’abord austéritaires, puis autoritaires et militarisées de la présidence Hollande, qui s’avèrent autant d’applications d’éléments de programme frontiste ou des droites.

         Régions et quartiers populaires : l’unité du peuple dans la diversité de ses composantes

       Les régions, quasi-entièrement à gauche depuis l’aventure sarkozyste, se sont avérées des boucliers, même  partiellement, à l’égard de la politique austéritaire  menée par l’exécutif. La possibilité d’un retour de certaines à la droite, voire de la conquête de certaines par l’extrême-droite, phénomènes qui succéderaient au retour du Sénat dans l’escarcelle de la droite, s’explique d’abord par les dérives  de l’exécutif. L’authentique unité nationale, celle du peuple, est forte de la diversité de ses composantes territoriales et des contrepoids culturels et politiques qu’elles alimentent, outre-mer comme en métropole. Ce n’est pas celle qui s’épanche en propagande cocardière, au prétexte de la compassion à cultiver à l’égard des victimes collatérales d’un conflit Nord-Sud qui ne dit pas son nom.

     La marche pour la dignité et les commémorations des dix ans des révoltes des banlieues (en 2005) l’ont enseigné : le maintien de la concorde civile et de la démocratie en France passe par l’arrêt des politiques de racialisation et xénophobes qui alimentent, dans un contexte de chômage endémique, les discriminations à l’égard des citoyen-nes et jeunes des quartiers populaires et multi-ethniques, et par voie de conséquence les radicalisations djihadistes.

       Sur ces bases, nous appelons à la mobilisation des citoyen-ne-s et des jeunes pour que cette échéance électorale ne soit pas l’occasion d’une nouvelle catastrophe politique. Après la réussite des actions écologistes malgré l’état d’urgence dans le cadre de la COP21, redoublons l’essai. En dépend la construction d’alternatives viables et pérennes à la gestion de crise menée par l’oligarchie néo-libérale et autoritaire.

Premiers signataires : Karine Ballon documentaliste (Grenoble), Martine Boudet enseignante (Toulouse), Tosse Ekue animateur culturel (Toulouse), Evelyne Perrin sociologue (Paris)

(1) : Les régions ont pour fonction de gérer l’environnement et la transition énergétique, les parcs naturels, l’aménagement du territoire, les transports, la répartition des fonds structurels européens, le développement économique (innovation, enseignement supérieur et recherche), la formation professionnelle, les lycées, la culture, le sport, la politique de la ville.

Références de lecture:

http://www.ldh-france.org/cederons-pas/

https://www.mediapart.fr/journal/france/201115/la-democratie-n-est-pas-la-guerre

https://www.mediapart.fr/journal/france/271115/un-pouvoir-hors-la-loi-un-etat-hors-controle

https://blogs.mediapart.fr/olivier-le-cour-grandmaison/blog/261115/apres-les-attentats-la-reaction-qui-vient

https://www.change.org/organizations/tribune_parue_initialement_dans_libération_du_25_novembre_2015

https://www.change.org/p/a-toutes-et-tous-a-qui-sert-leur-guerre

http://www.liberation.fr/debats/2015/11/15/le-retour-du-boomerang_1413552

 

Intervention de David Grosclaude au meeting Nouveau Monde


Intervention de David Grosclaude au meeting… par PartitOccitanTV

Contre le réchauffement climatique et le refroidissement culturel

« Si vous comprenez le danger mortel du réchauffement climatique vous pouvez comprendre les risques mortels pour la démocratie du refroidissement culturel et de l’uniformisation linguistique ».



« Et vous les occitans qu’est ce que vous voulez ? ». La question on me la pose souvent !

Des occitans il y en a beaucoup. Ce sont tous ceux qui vivent en Occitanie d’où qu’ils viennent. Chez nous, c’est le droit du sol et pas le droit du sang. Il n’y a pas d’ADN garbure, d’ADN cassoulet !

La question c’est : « et vous les occitanistes; qu’est ce que vous voulez ? ».

Au Partit Occitan nous sommes des occitanistes, et de surcroit, de gauche ! Nous sommes des occitans qui ont eu la chance d’apprendre un peu de leur histoire.

Réglons de suite la question de l’histoire et des valeurs. On dit : l’Occitanie c’est une terre de tolérance, de « convivéncia » (de vivre-ensemble), c’est la terre des troubadours, des cathares et de leur résistance. N’oublions pas ce « resister » gravé dans la pierre par Marie Durant a Aigas Mòrtas, des camisards les crosses en l’air de 1907 et Jaurès, Bertie Albrecht, féministe, résistante, fusillée par les nazis…

Vous connaissez tout ça.

Mais l’histoire nous fournit aussi sa liste de personnages occitans contestables.

Et l’Histoire ne fait pas tout, les valeurs qu’elle a générées ne se transmettent pas en respirant l’air du pays. On peut les oublier. La preuve : on peut être élu d’une ville occitane proche d’ici et aller expliquer à des gens arrivés de Syrie qu’ils ne sont pas les bienvenus ! Comme quoi « la convivéncia » n’est pas innée…

C’est aussi pour combattre cela que nous sommes ici ce soir.

Occitaniste donc écologiste et de gauche !

Une évidence pour nous au Partit Occitan parce que ce territoire a subi les agressions du productivisme, la bétonnisation de ses côtes, vidé ses territoires ruraux, urbanisé de façon anarchique, mis à mal son agriculture et ses paysans, qui a fait de nos régions des terres de chômage. Occitaniste et écologiste il fallait l’être au Larzac, comme il faut l’être aujourd’hui pour combattre par exemple ces projets de LGV, bouffeurs d’espace et de budget et qui doivent : « nous mener à Paris en trois heures ! »

C’est l’argument N°1 des nouveaux centralisateurs !

Et enfin vous savez bien que quand on dit en occitan « viure, trabalhar e decidir al país », ce que nous voulons ce sont des emplois non délocalisables, socialement utiles, écologiquement soutenables.

La reconversion écologique, c’est une révolution contre le productivisme et le libéralisme.

Il faut partager les richesses chez nous, mais aussi entre le Nord et le Sud, refuser la précarité de millions de gens chez nous et partout en Europe.

Comment mener cette mutation sans services publics, sans prendre en compte le droit à une retraite décente ? Nos sociétés vieillissent et que la dépendance est un sujet majeur ?

Occitaniste, écologiste, de gauche, et décentralisateurs !

La réforme des régions ne simplifie rien. Et que dire de ces territoires qui seront victimes de la métropolisation ! Une métropole et un hinterland comme disent certains ! Où est la réforme fiscale ? Où sont les nouveaux pouvoirs des régions ? Où est le droit à l’expérimentation ?

Envolé tout cela !

Des régions à taille européenne ? Comparées à celles d’autres pays, nos régions sont faibles.

Pour la nouvelle région ce sera près 3 milliards de budget pour presque 6 millions d’habitants alors que nos voisins d’Aragon ont un budget deux fois plus important pour une population deux fois moindre.

Pourquoi défendre la diversité biologique et la vie si nous ne défendons pas la diversité linguistique ? Nous voulons la reconnaissance de droits pour l’occitan et le catalan parce que nous sommes des citoyens, de surcroit attachés aux valeurs de la République. Avoir le droit de parler, d’écrire de développer et d’enseigner sa langue est pour nous une évidence démocratique. Ça n’est pas du communautarisme.

Ce matin même nous avons créé l’Ofici Public de la Lenga Occitana : un Service Public de la langue. Et toi Gérard, quand tu seras président de la région, tu auras la co-responsabilité de faire vivre cet office public.

Pour résumer : si vous comprenez le danger mortel du réchauffement climatique vous pouvez comprendre les risques mortels du refroidissement culturel et de l’uniformisation linguistique pour la démocratie.

Et maintenant bravo à vous toutes et tous pour votre rassemblement réussi et capable de changer la donne ! En avant pour le rassemblement écologiste, citoyen et solidaire. En avant avec Gérard Onesta. La victoire le 6 décembre est à protée de vos mains. ENDAVANT !

Nouveau Monde avec Gérard Onesta : les candidats de l’Occitanie-Catalogne

De nombreux candidats engagés sur la liste Nouveau Monde avec Gérard Onesta pour les prochaines élections régionales en Languedoc-Roussillon / Midi-Pyrénées travaillent depuis longtemps pour la promotion des langues et cultures historiques de notre région, l’occitan et le catalan.

Parmi les candidats du Partit Occitan :

  • PATRIC ROUX, Porte-parole régional, tête de liste dans l’Aude

« Narbonnais, j’ai 52 ans et vis dans l’Aude depuis près de trente ans. Directeur de productions culturelles, j’ai d’abord travaillé dans l’agriculture et la viticulture audoise.
De mon enfance en milieu paysan, je tire la conscience de l’équilibre indispensable entre la satisfaction des besoins humains et le respect de l’environnement. Développer une agriculture respectueuse de l’environnement, chercher des solutions énergétiques et industrielles soutenables… pas le choix !
Mes parents, par amour de leurs enfants, se sont cachés pour parler leur langue maternelle, l’occitan. Lenga de la vergonha, on leur avait dit qu’elle ne nous permettrait pas de trouver notre place dans la société ! La dignité doit être retrouvée… pas le choix !
Jeune adulte, la réalité sociale me frappe : les conditions de vie et de travail, imposées par un système déshumanisé, laisse les gens sur le bord du chemin. Le libéralisme détruit les hommes et la nature. La transformation sociale est une nécessité… pas le choix !
De ces expériences essentielles nait ma motivation à m’engager comme militant de gauche, syndicaliste, occitaniste et écologiste et à faire mienne la revendication populaire « Volem viure, trabalhar e decidir al país ».
J’ai, en 2008, contribué avec conviction à une liste municipale d’union, « verte-jaune-rouge » qui proposait d’agir dans tous ces domaines.
Aujourd’hui plus que jamais, le rassemblement citoyen, écologiste et solidaire est à mes yeux une évidence pour les femmes et les hommes de notre région ! »

@patricroux

  • GUILHEM LATRUBESSE, conseiller régional sortant, liste de la Haute Garonne

« Impliqué initialement dans le mouvement syndical et dans la solidarité internationale, je me suis engagé en politique il y a dix ans. Je suis actuellement secrétaire fédéral du Partit Occitan et élu Conseiller régional Midi-Pyrénées, délégué aux affaires occitanes, investi sur les commissions Education, Economie Touristique et Artisanat ainsi que sur les thématiques Montagne et Transport

Je suis toulousain depuis 2005, et investi dans les associations de mon quartier, château de l’Hers. Je participe également aux mobilisations sociales qui touchent l’emploi (Molex, Agriculture Bio), les services publics (train de proximité plutôt que LGV, privatisation Aéroport) ou la protection de l’environnement (Val Tolosa).
J’ai par ailleurs mes enfants en école calandreta – école associative et laïque en occitan – et je suis impliqué dans les associations culturelles occitanes au niveau local comme au niveau régional. Enfin, ayant vécu mon enfance proche des Pyrénées, je suis investi dans une association de promotion du patrimoine naturel et culturel de nos montagnes.

J’ai été séduit par la dynamique large du rassemblement citoyen et de la constitution d’un projet en commun. Je me suis moi-même engagé en politique après différentes luttes sociales, et la richesse de des propositions que nous pouvons porter vient de la diversité des profils qui s’engagent dans la campagne.

Mon engagement en politique réside d’une forte volonté à faire bouger le territoire, à améliorer le quotidien des personnes qui y vivent, à donner un avenir à notre région, à promouvoir sa spécificité occitane et catalane à côté des nombreux apports des cultures d’immigration.

Nous devons changer radicalement la façon de faire de la politique, la façon de gérer une région en s’appuyant sur les compétences des citoyen-ne-s. Je pense que la liste Nouveau Monde est en capacité de mener ce changement. »

 

Parmi les autres candidats, on retrouve :

  • Marie-Jeanne Verny, professeure des universités en occitan à Montpellier
  • Nicolas Garcia, élu local en charge de la catalanité
  • Robert Tamburello dans les Hautes-Pyrénées, amoureux de la nature, chanteur amateur et militant de l’occitan
  • Hervé Bazia tout autant passionné de nature et catalaniste du Boulou
  • Régine Barthélémy, avocate et militante occitane.

A ces personnes engagées publiquement, s’ajoutent les nombreux militants de toutes les composantes de Nouveau Monde qui partagent la volonté de promouvoir la question de nos langues et de nos cultures à l’intérieur de notre rassemblement, et pour notre future région en commun, Occitanie-Catalogne.

Pourquoi la campagne des élections régionales doit reprendre.

Le Partit Occitan communique :

Les attentats de la semaine dernière nous laissent atterrés, incrédules, révoltés. L’esprit de chacun sera marqué pour longtemps par le souvenir de ces attaques qui nous appellent collectivement à rester debout, et avancer.

Le Partit Occitan appelle ainsi à se réengager avec force dans la campagne des élections régionales. Non pas que nous fassions fi de ce qu’il s’est passé, mais pour empêcher, au contraire, que la peur de prochaines attaques ne deviennent notre seule perspective d’avenir.

Nous devons refuser le prêt-à-penser, qui derrière les drapeaux, les hymnes, les postures guerrières, la réponse du tout sécuritaire, n’entraîne de fait la réduction de nos propres libertés et nous mène vers un abîme dont nous ne saurons plus sortir.

Notre réponse est celle d’un contre-modèle, qui s’attaque aux racines du mal. Il nous faut plus que jamais : changer nos points de vue et d’analyse, comprendre ce qu’il se passe, prioriser nos valeurs humanistes, concrètement repenser le vivre ensemble, lutter pour établir une société plus juste et plus démocratique, enfin dénoncer l’hypocrisie de la politique internationale de la France depuis des décennies.

Nos voix seront encore plus importantes dans quelques semaines, les 6 et 13 décembre, pour montrer qu’un autre monde est possible, si nous le voulons.

Le Partit Occitan


Lo Partit Occitan comunica : 

Los atentats de la setmana passada nos daissan aterrats, estabosits, revoltats. L’esperit de cadun serà marcat longtemps per la remembrança d’aquelas atacas que nos apèlan collectivament a demorar drèits, e avançar.

Lo Partit Occitan apèla aital a se reengatjar amb vam dins la campanha de las eleccions regionalas. Non pas que doblidèm çò que se debanèt, mas per empachar al contrari que la paur de prochanas atacas devenga nòstra sola perspectiva d’avenidor.

Nos cal refusar le prest-a-pensar, que darrièr las bandièras, los imnes, las posturas guerrièras, la responsa del tot securitari, n’entraina de fait la reduccion de nòstras pròpras libertats e nos mena cap a un abisme d’ont saurèm pas pus sortir.

Nòstra responsa es aquela d’un contre-model, que s’ataca a las rasigas del mal. Nos cal mai que jamai : cambiar nòstres punts de vista e d’analisi, comprene çò que se debana, priorisar nòstras valors umanistas, repensar de manièra concreta la convivéncia, lutar per bastir una societat mai justa e mai democratica, e fin finala denonciar l’ipocrisia de la politica internationala de la França dempuèi de decadas.

Nòstras voses seràm encara mai importantas dins qualquas setmanas, los 6 e 13 de decembre, per mostrar qu’un autre monde es possible, se lo volem.

Lo Partit Occitan

Umanitat, Diversitat, Solidaritat !

Larguessa, paratge, cortesiá

 

Avec une folie aveugle qui s’attaque à notre vivre ensemble une nouvelle étape dans l’horreur a été franchie. Des individus sanguinaires, fanatisés par des gourous sectaires s’en sont pris à la jeunesse. Sous prétexte de religion, ce terrorisme n’a en réalité qu’un objectif : Maximiser le nombre de victimes quelles que soient leurs croyances, leurs convictions, leurs conditions. Aussi nos pensées vont avant tout aux familles, à celles et ceux qui souffrent, sont dans la peine et le désespoir.

Le but du terrorisme est d’installer durablement la peur, de pousser la société vers un état autoritaire, voire totalitaire. A l’inverse et au-delà des nécessaires mesures de sécurité qu’il convient de prendre il revient à la mobilisation citoyenne de défendre la liberté. Ensemble nous devons refuser cette société qui marginalise toute une partie de sa population et de ses territoires !

Combattre vraiment le terrorisme c’est bâtir un monde de justice et de paix. C’est refonder une identité républicaine ouverte basée sur la proximité régionale, sur nos valeurs de solidarité méditerranéenne. Diversité, humanité, solidarité dans le respect des parcours de chacun, dans la valorisation de nos différences linguistiques et culturelles.

A l’international il faut agir en soutenant ceux qui sur le terrain combattent les terrorismes et nous pensons à nos frères kurdes. La guerre à mener est aussi financière et il faut dénoncer le rôle joué par les pétro dollars des petites puissances du golfe. Travaillons à une vraie politique méditerranéenne qui construise une solution juste, basée sur la création d’un état viable de Palestine. Une paix mondiale durable passe aussi par le soutien aux mobilisations citoyennes démocratiques du Maghreb et une redéfinition des États africains qui prenne enfin en compte la réalité des peuples.

 

Hervé Guerrera

Pour le Conseil Fédéral du Partit Occitan

Suspension des campagnes du Partit Occitan

Après les attentats survenus hier à Paris, le Partit Occitan suspend ses campagnes pour les élections régionales.

Voir les communiqués de presse :

Les dix premiers engagements de la liste « Faisons ensemble »

La liste « Faisons ensemble » est la liste du rassemblement solidaire, démocratique et écologique en Aquitaine/Limousin/Poitou-Charentes. Elle est conduite par Joseph Boussion, avec Marie Bové. Voici leurs dix premiers engagements :

 

1. Des emplois durables, locaux et solidaires

Priorité aux emplois non délocalisables, durables et socialement justes: les aides versées par la région aux entreprises tiendront compte du respect des droits et de l’environnement, des conditions de travail des salarié-e-s et de la taille de l’entreprise : priorité donnée aux TPE, PME, PMI.

2. Le TER à 1 euro, pour tous

Permettre à tous de se déplacer plus souvent, pour moins cher, tout en réduisant notre bilan carbone !

3. ZÉRO ministre/député/sénateur/conseiller départemental/maire de ville de + de 10 000 habitants au Conseil Régional

Le cumul des mandats, c’est fini : pour des élus (enfin) présents à 100%

4. Nom de la Grande Région : à vous de choisir !

Un référendum régional sera organisé dès le début de l’année 2016 pour choisir démocratiquement le nom de notre région commune

5. Une télévision régionale publique

Enfin un média au plus près des citoyens, diffusant des programmes variés, outil pour la création culturelle, l’information et l’économie.

6. Un établissement public foncier régional

La Région pourra acquérir des terres agricoles (pour les mettre à disposition des nouveaux agriculteurs), encadrera le développement des zones industrielles, achetera des terrains pour accueillir des projets responsables.

7. Oui aux initiatives citoyennes régionales !

Les habitants de la région pourront obliger la Région à prendre position sur certains sujets ou à organiser des Initiatives Citoyennes Régionales (ou locales) sur des sujets de compétence régionale. Notre région sera un lieu d’expression démocratique directe ! La collectivité propre au Pays-Basque pourra servir d’exemple à d’autres territoires qui souhaitent s’organiser de la même façon.

8. Des budgets participatifs

Dix millions d’euros pris dans le budget d’investissement de la Région seront mis chaque année à la disposition de projets émanant des citoyens et de leur propre organisation.

9. Ratification symbolique de la Charte européenne des langues régionales.

La région indiquera par son vote qu’elle soutient ses langues régionales et appellera l’État à en faire autant.

10. Un organisme de prévention de la corruption et d’audit de la dette

Il sera composé de citoyens, d’élus et d’experts (juristes, comptables, analystes) et garantira l’utilisation vertueuse de l’argent public (prise illégale d’intérêt, privilèges…) Nous protègerons les salariés de la Région qui lanceront des alertes.

www.faisons-ensemble.fr