Archives de catégorie : Comunicats

Chers JO, très chers JO !

Nous voilà donc priés de célébrer une fois de plus le centralisme ! Nous devons tous applaudir à la candidature de Paris pour les J.O de 2024.

Nous n’avons pas envie d’applaudir. Nous considérons que, une fois de plus, on prend prétexte d’un éventuel événement sportif pour renforcer un centralisme qui nous étouffe déjà.

En concentrant les investissements prévus sur la seule région d’Ile de France on renforce encore un peu plus le déséquilibre territorial dont nous souffrons depuis des décennies.

Le poids de Paris et de sa région est déjà tel qu’il nuit à l’égalité des territoires (et donc des citoyens) dont certains parlent beaucoup mais qu’ils oublient dès qu’il s’agit de projets concrets.

La facture est annoncée à 6 milliards d’euros, mais nous savons qu’en réalité elle sera bien supérieure, comme c’est le cas chaque fois pour ce type d’événements. Nous la payerons tous, mais le profit sera lui bien mal réparti.

Et c’est sans parler de ce qu’il en coûtera à un amateur de sports qui habite loin de Paris. Les compétitions majeures se dérouleront sur un périmètre très réduit.

Transports, équipements publics, lieux d’accueil vont coûter cher. Alors que Paris ne cesse d’accumuler les problèmes dues à la croissance urbaine pourquoi ne pas avoir pu imaginer autre chose ? On a parlé de jeux durables mais c’est le contraire que l’on fait.

Décentraliser, mieux équilibrer les territoires, mieux répartir les équipements : voilà qui est durable.

Mais en France on ne sait pas faire !

David Grosclaude


Contact-presse :

david.grosclaude@partitoccitan.org / 06 83 01 19 37

Remaniement : retour vers le passé et l’État centralisateur?

Un remaniement ministériel a été annoncé la semaine dernière. Il vise, en divisant les rangs clairsemés de la gauche et des écologistes, la réélection d’un François Hollande engagé dans un tournant libéral et une dérive nationaliste et sécuritaire.

Les écolos appâtés par un référendum sur Notre Dame des Landes ont oublié, un peu vite, que ce scrutin sans base juridique a peu de chance de voir le jour. Et dans l’indifférence générale des media parisianistes que le sujet n’intéresse absolument pas Marylise Lebranchu a été démise de ses fonctions de ministre de la Décentralisation et de la Fonction Publique.

La décentralisation, qui a disparu des nouvelles tablettes, n’est clairement pas une préoccupation du gouvernement !

On trouve bien un ministre radical de gauche en charge des collectivités territoriales et de l’aménagement du territoire, une socialiste en charge des collectivités territoriales ainsi qu’un écolo à la réforme de l’État mais rien d’explicite sur la décentralisation ou, bien sûr, la régionalisation. Et les ex EELV n’en ont certainement pas fait un sujet. Ah qu’elle est loin la loi Voynet de création des pays !

Pour les territoires c’est « circulez, il n’y a rien à voir » ! Tout se joue à Paris au détriment des Pays ! Mais éloigner les décisions des citoyens, c’est fragiliser la démocratie et favoriser l’extrême droite. Alors non un mandat, même présidentiel, ne peut pas, ne doit pas justifier des manœuvres politiciennes d’un autre temps!  

 

Hervé Guerrera

Pour le Conseil Fédéral du Partit Occitan

Gvm

Il est des assemblées où il n’est pas facile d’être un élu d’opposition

Le Partit Occitan soutient Gaël Tabarly, son élu de Montauban

Visiblement il n’est pas facile d’être un élu d’opposition quand on est conseiller municipal de Montauban. Notre élu, Gaël Tabarly, en fait l’expérience.

Lo Partit Occitan s’étonne que son action l’amène, suite à une plainte de Brigitte Barèges, à être interrogé par un officier de police judiciaire comme un vulgaire délinquant . Il est l’objet d’une plainte parce qu’il aurait « diffamé » madame le maire !

Nous apportons tout notre soutien à Gaël Tabarly.

Il nous semble qu’il existe d’autres armes pour répondre à un élu de la République qui ne fait que jouer son rôle d’opposant. Nous trouvons que ces tentatives d’intimidation n’ont rien à voir avec la démocratie. Mais qui a peur de la démocratie ? Pas nous en tous cas.

Certains choisissent d’encombrer la Justice —alors que celle-ci à bien d’autres dossiers plus importants à traiter— en déposant des plaintes en diffamation ; nous attendrons avec sérénité la décision des juges.

Démocratie, information et transparence : voilà des valeurs auxquelles nous sommes attachés. Et c’est bien cela le sujet.

 

                                               David Grosclaude, pour le bureau fédéral du Partit Occitan

Langues régionales : à bout d’arguments, le député insulte

Capture d’écran du blog du député JL Laurent (groupe SRC)

Les locuteurs des langues régionales sont des « dingues » selon lui

 

Un débat sur une proposition de loi concernant les langues régionales s’est déroulé le 14 janvier à l’Assemblée Nationale. Ce texte avait été déposé par le député breton Paul Molac.

Étrange séance, puisque la proposition de loi n’a été rejetée que par 14 voix contre 13 et une abstention. Soit 28 votants. Étrange quand on sait qu’il n’y avait que 24 députés en séance. Le groupe socialiste a demandé un scrutin public lui permettant ainsi de faire voter des absents, des députés « en mission » à qui on n’a peut-être même pas demandé leur avis.

Cette pratique suscite beaucoup d’indignation et le président du groupe socialiste a reçu ces derniers jours beaucoup de lettres et de demandes d’explication quant à l’attitude de ses troupes. Pourquoi être favorable aux langues régionales en réclamant la ratification de la Charte européenne et pourquoi voter contre une proposition de loi sur le sujet ?

Mais l’affaire ne s’arrête pas là puisqu’un député apparenté au groupe, Jean-Luc Laurent (MRC) se félicitait sur son blog de ce vote négatif en des termes insultants. Il titre son article : « Langues régionales : bienvenue chez les…dingues ».

C’est une insulte envers tous les citoyens qui parlent, comprennent ou simplement défendent les langues régionales.

Nous demandons au groupe socialiste, républicain et citoyen s’il compte garder en son sein un député qui, à bout d’arguments, utilise l’insulte.

Nous souhaitons savoir si parmi les « dingues » il faut compter, en plus des citoyens de base, les députés, sénateurs et même membres du gouvernement qui parlent eux aussi une langue dite régionale ( occitan, breton, basque, catalan, créoles, alsacien, corse…) ?

En tout état de cause des excuses de la part de ce député seraient un minimum. Beaucoup de gens les attendent.

Ensuite, il appartiendra aux parlementaires socialistes de faire en sorte qu’un texte soit présenté à nouveau, dans des délais brefs, et qu’il soit débattu et voté dans des conditions plus conformes à l’idée que l’on peut se faire de la démocratie

Quand 28 est égal à 24

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Cette arithmétique nouvelle c’est celle de l’Assemblée Nationale quand elle vote sur les langues régionales.

La manoeuvre qui a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi à l’Assemblée Nationale est bien triste.

Alors que se discutait en séance une proposition de loi sur les langues régionales présentée par le député Paul Molac, ce texte a été rejeté par le vote des députés socialistes.
Il n’y avait que 24 députés en séance. Le vote s’est terminé par 14 voix contre, 13 pour, et une abstention. Eh oui cela fait 28 votants !

Comment arrive t-on à faire 28 votants avec 24 députés ? Tout simplement en faisant de la délégation de vote. Cela s’appelle un scrutin public, qui est un vote électronique. Quatre députés qui étaient ailleurs ( en mission) ont donc participé au vote. Parmi ces quatre votes qui ont empêché l’adoption du texte il y a deux députés qui ne manquent pas, chaque fois qu’ils le peuvent, de dire tout leur engagement en faveur de la langue occitane. Il s’agit de Pascal Deguilhem, député de Dordogne et de Pascal Terrasse député d’Ardèche

Savaient-ils que l’on se servirait de leur vote pour faire échouer ce texte et empêcher que soient prises des dispositions nouvelles en faveur de l’enseignement des langues régionales, de leur présence dans l’audiovisuel et dans la vie publique ? Ont ils vraiment demandé que l’on vote ainsi à leur place ? Il faudra le leur demander.

En tous cas, les parlementaires socialistes qui avaient voté il y a bientôt deux ans en faveur de la ratification de la Charte européenne ont oublié d’être présents jeudi soir.

Il y aura intérêt pour eux à éclaircir ce mystère qui fait que lorsqu’une proposition de loi sur un sujet qui les intéresse (disent ils !) passe en séance ils laissent voter ceux qui s’y opposent par délégation électronique.

Tout ceci est évidemment très conforme au règlement…il n’y a aucune magouille. Mais la cohérence politique, la sincérité des engagements, c’est plus qu’un règlement. Et même s’il n’y a aucune magouille il y a bien des gens, des citoyens qui se sentent trahis, floués, trompés. Et c’est ce genre de chose qui fait qu’un jour l’arithmétique électorale devient catastrophique. Pensez y avant de déléguer votre responsabilité la prochaine fois !

Enfin s’il y avait peu de présents la question que se posent bon nombre de défenseurs des langues est la suivante : où étaient les autres députés, de droite et de gauche qui son si prompts à défendre le sujet en campagne électorale ? Ailleurs c’est sûr . Ah ! le cumul des mandats, ça prend du temps !

David Grosclaude, pour le Partit Occitan

 

 

 

 

 

 

Bona annada 2016 ! Sans désespoir ni renoncements !

Per 2016 : las urgéncias e pas l’Estat d’Urgéncia !

version en français ci-dessous

 

L’annada 2015 nos faguèt dintrar dins un periòde perilhós. D’unes nos prepausan de solucions simplistas per respondre a de crisis complèxas. Occitania es malurosament plan tocada per aqueste vòte d’extrèma-dreta. 2015 es partida mas las crisis demòran.

2016 deurà èstre l’annada de la recèrca de solucions novèlas per los qu’an pas de trabalh, per los qu’an pas lo dequé per viure, per los que son obligats de daissar lor tèrra. 2016 deurà donc èstre l’annada de dire un còp de mai que la creissença d’un còp èra tornarà pas e qu’es vengut lo moment d’inventar quicòm mai.

2016 deurà èstre l’annada del coratge de dire non als que nos prepausan de renonciar a las libertats fondamentalas per lutar contra los que las contèstan.

En 2016 calrà dire un còp de mai que i a urgéncia e que se cal acarar a las questions que menaçan l’umanitat, coma lo cambiament climatic, la misèria, las inegalitats, la negacion de la diversitat de las lengas e de las culturas…Tot aquò son de menaças per la democracia.

En 2016 las urgéncias mancaràn pas ; mas es pas una rason per installar un Estat d’Urgéncia permanent. Es mai important de far l’estat de las urgéncias que de far l’Estat d’Urgéncia !

Lo Partit Occitan vos desira una bona annada 2016 sense desesperança, sense renonciament : totjorn endavant !

En 2016, un còp de mai, « seram çò que bastiram », totis ensemble. 

 

David Grosclaude, per la còla del Partit Occitan

 


 

Pour 2016 : les urgences et pas l’Etat d’Urgence !

 

L’année 2015 nous a fait rentrer dans une période périlleuse. Beaucoup nous proposent des solutions simplistes pour répondre à des crises complexes. L’Occitanie est malheureusement particulièrement touchée par ce vote d’extrême-droite. Et alors que 2015 s’est achevé, les crises demeurent.

2016 doit être l’année de la recherche de solutions nouvelles pour ceux qui n’ont pas de travail, pour ceux qui n’ont pas de quoi vivre, pour ceux qui sont contraints d’abandonner leur terre. En 2016, nous devrons redire que la croissance ne reviendra pas d’un coup et que le moment est venu d’inventer autre chose.

2016 doit être l’année du courage de dire non à ceux que nous proposent de renoncer aux libertés fondamentales pour lutter contre ceux qui les contestent.

En 2016, il faudra redire qu’il y a urgence et qu’il faut se confronter aux questions qui menacent l’humanité comme le changement climatique, la misère, les inégalités, la négation de la diversité des langues et des cultures… Il s’agit là des plus grandes menaces pour la démocratie.

En 2016, les urgences ne manqueront donc pas ; ce ne sera pourtant pas une raison suffisante pour installer un Etat d’Urgence permanent. Il est autrement plus important de faire l’état de toutes les urgences que de faire l’Etat d’Urgence !

Le Partit Occitan vous souhaite une bonne année 2016, sans désespoir, sans renoncement, toujours en avant !

 

David Grosclaude, pour l’équipe fédérale du Partit Occitan

Vòts 2016

Les calanques provençales, poubelle chimique géante à ciel ouvert

Communiqué du Partit Occitan – Région Provence

ALTEO : AQUESTE CÒP N’IA PRON ! Nous disons stop aux rejets !

 

En affichant ouvertement leurs divergences, sur les rejets en mer et dans le parc des calanques, la Ministre de l’écologie et le Préfet ajoutent un nouveau chapitre à l’inconséquence de l’Etat dans la gestion de ce dossier. Voilà des décennies que les gouvernements successifs refusent de traiter le problème et d’imposer un échéancier au terme duquel tout rejet dans la nature serait interdit. Au nom de l’emploi industriel est ainsi renouvelé un véritable permis de polluer et de tuer.

Mais qui peut croire, alors que l’entreprise n’investit pas pour régler le problème, à la viabilité d’un site qui devient chaque jour un peu plus une poubelle chimique géante à ciel ouvert?

Nous sommes favorables au développement de l’économie de production provençale et soucieux du maintien de l’industrie dans notre région. Mais cela ne peut se faire au détriment de la santé des salariés, des riverains et en sacrifiant un environnement naturel et une biodiversité en tout point remarquables.

ALTEO doit stopper, dans les plus brefs délais, tout rejet et en mer et dans la nature.
Hervé Guerrera
Région Provence
fédération du Partit Occitan

Résultats du 2nd tour des élections régionales

Le Partit Occitan se réjouit de la nette victoire de l’union de la gauche, des écologistes, et des régionalistes progressistes dans la région Languedoc Roussillon – Midi Pyrénées. Avec un élu au sein du groupe « Nouveau Monde », dont aura besoin la majorité pour mener sa politique, Patric Roux, le Partit Occitan apportera sa pierre à la construction d’une politique de justice sociale, de défense de la ruralité, de soutien à la langue et à la culture occitanes. Cette réussite montre que la stratégie de rassemblement et de recherche de compromis est la bonne, elle permet de faire émerger un projet complet et partagé qui répond aux attentes de la population. La charte éthique et démocratique (non cumul strict, participation citoyenne), construite en commun, sera un argument important que nous continuerons de défendre, pour que les électeurs réintègrent la vie politique.

 

Une forte mobilisation des électeurs a permis d’inverser la tendance du premier tour et de battre le Front National, c’est une bonne chose. On regrettera cependant qu’il faille attendre d’être au bord du précipice pour que les citoyens retrouvent le chemin des urnes. Le rôle des médias n’a pas été neutre durant les semaines précédant le scrutin : nous avons eu droit à un déferlement d’images suscitant l’effroi, la peur, qui ont objectivement servi la propagande de l’extrême droite.

 

Nous remarquons que dans les régions où existe une forte identité (Bretagne, Corse, Pays Basque), les résultats du FN sont les plus faibles. La preuve est faite : les identités régionales restent LE principal rempart face au populisme et au nationalisme dévorant du clan Le Pen.

 

Nous souhaitons que les régions Provence, Languedoc retrouvent leurs valeurs de convivencia, le vivre-ensemble plutôt que l’exclusion de ceux qui traversent la méditerranée.

Le Partit Occitan tient tout particulièrement à saluer la victoire de la liste nationaliste en Corse ! Cela nous montre le chemin à suivre pour que les régions éloignées de Paris puissent enfin accéder au développement auxquelles elles ont droit.

 

Hugues Jourde, membre du Conseil Fédéral

 

Régionales : nos régions sont dévastées par l’extrême-droite

Les élections régionales sont marquées une percée inquiétante du front national : nous vivons un moment de dévastation politique.

En arrivant en tête dans 2 des 4 régions occitanes, ces résultats montrent que les partis doivent s’interroger sur les vraies raisons de ce vote. Les manières de faire de la politique doivent être complètement revues pour espérer arrêter la progression de ce vote de rejet. En parallèle, avec 1 électeur sur 2, l’abstention reste toujours importante : le désintérêt pour la politique reste présent.

Dans ce contexte, le Partit Occitan souhaitait premièrement remercier les électrices et les électeurs qui se sont mobilisés derrière les candidat-e-s occitanistes. Dans la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, le rassemblement a permis de faire un score à 2 chiffres (10,26%) permettant un maintien au second tour. Dans la région Provence, avec 16,59%, la liste se retire pour faire barrage à l’extrême-droite. Enfin, en Aquitaine, avec un score honorable de 1,85%, les candidats ne seront pas présents au 2nd tour.

Il reste maintenant une semaine pour faire en sorte que nos régions occitanes ne perdent pas nos valeurs de convivencia, de paratge. La couleur politique des futures régions dépend de l’implication des citoyen-ne-s. Nous ferons en sorte de les impliquer dans la durée.

Derniers jours pour convaincre de l’avenir de nos régions !

Dimanche prochain, premier tour des élections régionales

 

Pour le Partit Occitan, le scrutin est d’importance, et nos candidat-e-s sont présents dans 3 des 4 régions occitanes. Ils sont sur les listes qui portent le mieux nos idées et qui correspondent à des réalités politiques : un rassemblement avec les socialistes en Provence pour faire front à l’extrême-droite, un rassemblement citoyen dans la grande Aquitaine quand les partenaires ont opté pour une stratégie individualiste, un rassemblement large avec les écolos et le front de gauche dans le grand Languedoc pour construire une alternative à la gauche gouvernementale.
Pourtant, jamais une élection n’aura suscité autant peu de débat : un calendrier étrange (nous n’avions pas voté en décembre depuis plus de 50 ans) et une réforme territoriale complètement improvisée (rien n’est prêt pour faire fonctionner les régions au 1er janvier). Ajoutons à cela, des évènements tragiques à Paris mais aussi partout dans le monde, suivi d’un état d’urgence qui s’éternise et qui interdit les rassemblements citoyens. C’en est fini du débat public sur les vrais enjeux régionaux.
Le point essentiel qui doit nous guider, c’est de conserver nos idéaux de convivéncia, de paratge dans une société que nous devons faire évoluer. Chacun de nos candidat-e-s s’est engagé à porter ce message humaniste. Nous comptons sur chacun de vous pour le relayer au fond des urnes les dimanche 6 et 13 décembre.

Guilhèm Latrubesse, secrétaire fédéral du Partit Occitan