Archives de catégorie : En dirècte

La Setmana : « Aquitània : Lo Partit occitan s’associa a la Vague Citoyenne »

Aquel collectiu, compausat de sòcis de tots orizonts (esfèra politica coma societat civila) se lança dins la campanha de las eleccions regionalas. Lors mots-claus son « solidaritat« , « democracia » e « ecologia« . Lo Partit occitan se vòl associar a aquela iniciativa.

Après de negociacions mancadas amb lo cap de lista EELV Françoise Coutant e una abséncia de consultacion de las parts del PS e del Front d’Esquèrra, lo Partit occitan a causit una autra via per èsser present a las eleccions regionalas venentas. A doncas decidit de participar a « La Vague Citoyenne » (l’onda ciutadana) sus decision de son Conselh federal. Aquela iniciativa es portada per de personas encartadas o pas e qu’an causit de portar una alternativa a las listas partisanas classicas. Dins un comunicat anonciant sa participacion a la Vague, lo PÒC constata que los partits que « pretendon portar las idèas nòstras » an obrat per « despartar tota participacion occitanista a aquestas eleccions regionalas« .

 

LEGIR LA SEGUIDA SUL SITE DE LA SETMANA

E tu, ont sias dissabte 24/10 ?

Dans 8 jours, à Montpellier, grande manifestation pour la langue occitane

Ensemble, refusons le mépris

OUI A LA DIVERSITE CULTURELLE

Exigeons la dignité !

RDV le 24/10/15 à 14h

#DIGNITAT

Mesprezt

Et très bientôt, vous découvrirez les engagements de Gérard Onesta, tête de liste du rassemblement citoyen, écologiste et solidaire en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon pour la langue et la culture occitane :

100 jorns per agir : nòstres primièrs engatjaments

per las lengas e culturas occitana et catalana !

Le Partit Occitan est le parti de la gauche écologiste occitane. Présent en Occitanie, dans les luttes sociales, économiques ou d’aménagement du territoire, il milite aussi pour une Europe des peuples et des régions solidaires. Son combat pour la langue et la culture occitane va de pair avec la défense de la diversité. Ses élus locaux et régionaux portent la question occitane sur la scène publique.


Air France : tomber la chemise !

Comunicat

Air France : Tomber la chemise ! 

 

Comment être surpris par la rudesse des salarié-es d’Air France qui ont fait « tomber la chemise » du DRH de l’entreprise ?
Nous dénonçons le traitement médiatique de ces événements, qui passe sous silence les origines de ces violences : une violence sociale sans précédent commise à l’encontre de salariés, soumis à des rythmes de travail toujours plus effrénés, à des réductions continues d’effectifs, à une absence flagrante de dialogue de la part de la direction.
Hier jeudi 8 octobre, plusieurs rassemblements ont mobilisé des milliers de salariés pour défendre les salaires, l’emploi et les conditions de travail.
Face à l’incapacité du gouvernement à répondre à ces urgences sociales, des initiatives se mettent en place dans diverses régions occitanes pour construire collectivement des alternatives dans le cadre des élections régionales. Le Partit Occitan invite les citoyennes et les citoyens à y prendre part, pour construire, en régions, les bases d’une alternance véritable.

David Escarpit

Secrétaire fédéral du Partit Occitan

Pron de mesprètz ! DI-GNI-TAT ! Manifestation pour la langue occitane à Montpellier (bilingue)

Comunicat

Lo 09/10/15

Assez de mépris : DI-GNI-TE ! Manifestation pour la langue occitane à Montpellier 

[version en occitan ci-dessous]

 A l’heure où les promesses peinent à se concrétiser, alors que, plus que jamais, la langue et la culture occitanes sont menacées et méprisées, le Partit Occitan appelle tous les occitanistes et les défenseurs de la diversité culturelle à rejoindre la manifestation « ANEM OC » qui se déroulera le 24 octobre 2015 à Montpellier. En 2012 à Toulouse, 30 000 personnes s’étaient retrouvées à la veille de l’élection présidentielle. En 2015, nous serons encore plus nombreux !

Assez de mépris pour notre langue, exigeons la dignité et le respect des promesses !

 

Pron de mesprètz ! DI-GNI-TAT !

MANIFESTACION PER LA LENGA OCCITANA A MONTPELHIER (J-5)

 

Quora lei promessas penan de trobar concretizacion, mentre que, mai que jamai, lenga e cultura occitanas son mesprezadas, lo Partit Occitan crida au recampament de  totei leis occitanistas e aparaires de la diversitat culturala per la manifestacion « ANEM OC » que se debanarà lo 24 d’Octobre 2015 a Montpelhier, a 14 oras. En 2012 a Tolosa, 30 000 personas s’èran retrobadas a la velha de l’eleccion presidenciala. En 2015, serem encara mai nombros !

 

Pron de mesprètz per nòstra lenga ! Exigem DIGNITAT e RESPECT dei Promessas !

ANEM OC PER LA LENGA OCCITANA

Assez de mépris pour notre langue : DI-GNI-TE !

Tract recto

Plus d’info : http://www.anem-oc.org/

Attaché de presse :

Renaud SAVY : 06 42 50 34 84 / premsa@partitoccitan.org

Assez de mépris : DI-GNI-TE ! Manifestation pour la langue occitane à Montpellier

A l’heure où les promesses peinent à se concrétiser, alors que, plus que jamais, la langue et la culture occitanes sont menacées et méprisées, le Partit Occitan appelle tous les occitanistes et les défenseurs de la diversité culturelle à rejoindre la manifestation « ANEM OC » qui se déroulera le 24 octobre 2015 à Montpellier. En 2012 à Toulouse, 30 000 personnes s’étaient retrouvées à la veille de l’élection présidentielle. En 2015, nous serons encore plus nombreux !

Assez de mépris pour notre langue, exigeons la dignité et le respect des promesses !

10h30 : Ouverture du village occitan sur l’Esplanade Charles de Gaulle

14h00 : Depart du cortège

Affiche V4

ANEM OC PER LA LENGA OCCITANA

Assez de mépris pour notre langue : DI-GNI-TE !

 

Plus d’info : http://www.anem-oc.org/

J-15 : Anèm òc, DIGNITAT !

Le Partit Occitan appelle tous les occitanistes et les défenseurs de la diversité culturelle à rejoindre la manifestation « ANEM OC » qui se déroulera le 24 octobre 2015 à Montpellier.

10h30 : Ouverture du village occitan sur l’Esplanade Charles de Gaulle

14h00 : Depart du cortège

ANEM OC PER LA LENGA OCCITANA

Assez de mépris pour notre langue : DI-GNI-TE !

 

Plus d’info : http://www.anem-oc.org/

8 d’octubre : Rassemblement pour les salaires, pour l’emploi, pour les conditions de travail !

Le Partit Occitan soutient l’appel unitaire à rassemblements lancé par plusieurs organisations syndicales pour défendre les salaires, les conditions de travail et l’emploi.

Vous trouverez ci-dessous le texte de l’appel.


 

Ensemble : jeunes, travailleur-euses dans ou hors de l’emploi, retraité-es

Le 8 octobre : défendre les emplois, les salaires et la protection sociale !

Dans un contexte où l’emploi et les salaires restent les préoccupations majeures, il est urgent d’exiger une autre politique économique et sociale, et de faire entendre les revendications des salariés et des jeunes dans tout le pays.

Les mesures en faveur des entreprises, sans contreparties, non seulement n’ont aucun effet sur le taux de chômage mais donnent lieu dans les entreprises à des chantages à l’emploi pour imposer des baisses de salaires et un allongement du temps de travail. Cela nourrit la désespérance sociale sur laquelle prospère l’extrême droite. Le projet de « dégraisser » le code du travail est une menace de plus sur les droits des salarié-es.

Le gouvernement doit s’engager pour une réelle réforme fiscale, plus juste et plus redistributive permettant ainsi de rompre avec les choix de politiques économiques libérales sources d’inégalités et d’injustices.

Face à la crise économique et aux mutations à venir, il s’agit de développer les investissements pour réorienter l’activité économique en tenant compte des impératifs écologiques, de conforter et promouvoir les services publics, de soutenir et relancer les secteurs industriels.

Les mobilisations organisées partout en France le 8 octobre, feront entendre la nécessité de créer les emplois nécessaires dans le privé comme dans le public, d’améliorer le pouvoir d’achat ce qui passe notamment par l’augmentation des salaires et des pensions, de réaliser l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, d’améliorer les conditions de travail, de réduire le temps de travail, de conforter la protection sociale et de protéger socialement les jeunes notamment en leur garantissant un droit à l’autonomie.

Les organisations CGT, Solidaires, FSU, UNEF et UNL appellent les salarié-es, les chômeurs-euses, les étudiant-es, les lycéen-nes et les retraité-es à se mobiliser le 8 octobre prochain pour une journée interprofessionnelle, avec grèves, manifestations, rassemblements.


Manif 8 octobre


Inondations en Provence : Pron de Beton – Assez de béton!

Comunicat

 

Le relief de notre région, la concentration urbaine sur la bande littorale, l’artificialisation et le bétonnage excessif des sols ont transformé en drame un épisode orageux particulièrement violent. Si notre compassion et notre solidarité vont, au premier chef, aux victimes, le Partit Occitan demande qu’on tire toutes les conséquences de cette tragédie.
Le dérèglement climatique va, les spécialistes le disent, hélas multiplier les épisodes de ce type. Aussi nous en appelons à l’arrêt des constructions en zones inondables, à la fin de l’urbanisation extensive, au respect des zones agricoles et naturelles tout particulièrement dans la plaine du Var.

 

Les plans de prévention des risques doivent devenir des enjeux citoyens portés et acceptés par tous. Les appétits des promoteurs, des bétonneurs et autres aménageurs fous ne doivent plus mettre en danger les populations!

Hervé Guerrera – Anne-Marie Hautant

Conseillers Municipaux d’opposition d’Aix-en-Provence et communautaire d’Orange

Conseillers Régionaux

Secrétaire fédéraux du Partit Occitan

Contre le réchauffement climatique et le refroidissement culturel

En cette fin d’année il y a des événements qui, de mon point de vue, sont importants dans le rôle que nous pouvons modestement jouer, ici sur notre territoire occitan, afin que l’avenir de l’humanité ne soit ni trop chaud ni trop gris.

Il faut certes rester modestes, mais partant du principe que nous devons penser global et agir local, nous pouvons peser au travers de deux événements

.eolianas e Foto 2 JPG

Le premier, c’est bien sûr la COP 21, la grande conférence mondiale sur le climat. Nous devons faire en sorte que les gouvernants de notre pays ne se contentent pas de penser global en encourageant les autres pays à faire des efforts que nous ne faisons pas. Si l’on comprend bien l’intérêt politique que représente l’agitation autour de la préparation de la réunion de Paris, pour convaincre il faut d’abord des actes, ici et ailleurs.

Le refroidissement culturel de la planète

Il y a bien des choses à faire chez nous pour accorder les paroles aux actes. Avec l’épisode de la LGV on est loin du compte. Ce n’est pas là un projet qui nous aidera à réduire les émissions de CO2. Toujours plus vite ! Toujours plus énergivore ! Toujours plus consommateur d’espace !

Qui pourrait croire que cela aidera à réduire la production de gaz à effet de serre ? Ce n’est qu’un exemple de nos contradictions. Et bien d’autres pourraient être cités.

Quoi qu’il en soit, en tant qu’occitaniste, je suis profondément et depuis des années un militant écologiste, un ardent partisan de tout de ce qui empêchera la planète de cuire à la fin du siècle.

P1070542

Si je suis convaincu des risques du réchauffement climatique, je suis aussi convaincu des risques énormes que représente le refroidissement culturel de la planète. Quatre degrés de plus pour l’atmosphère de la planète et ce sera la catastrophe !

L’uniformisation est un risque immense pour notre capacité à inventer l’avenir

Aussi, bien que sachant qu’on ne peut pas mesurer avec un thermomètre la diversité linguistique et culturelle, il me semble que quatre degrés en moins en ce domaine feront que l’ennui né de l’uniformité étreindra à coup sûr les habitants de la planète !

Je veux dire par là que l’uniformisation des cultures, l’appauvrissement de la diversité linguistique, représentent un risque d’asphyxie pour l’humanité aussi grand que l’autre risque d’étouffement.

Il faut lutter contre les deux. L’uniformisation des cultures est un risque pour la démocratie et une perte immense pour notre capacité à inventer l’avenir et à répondre aux crises. Je mets ce mot au pluriel parce les crises sont multiples et parce que les réponses, logiquement, sont diverses et multiples.

Les hommes dans leur diversité sauront répondre (ou sauront mieux répondre, restons modestes et prudents) aux défis qui les attendent. Le réchauffement climatique en est un : c’est une de nos crises.

Défendre la vie sur terre, défendre la diversité biologique de la planète sans défendre la diversité culturelle des hommes qui l’habitent, serait comme planter une éolienne là où il n’y a jamais de vent ou comme installer des panneaux photovoltaïques à la cave. Pourtant il y en a qui essayent ! Des « écologistes » qui ne comprennent pas cela existent !

Ceux qui oublieraient l’un des deux combats seraient des tièdes.

Le deuxième événement : nous devons faire la pression maximale pour que la France ratifie la Charte européenne des langues régionales et minoritaires. Il est temps que la France agisse localement et qu’elle ne s’en tienne pas à de grands principes globaux sur la diversité culturelle. La ratification de cette charte ne sera qu’un début, symbolique, une déclaration d’intention ; mais pour le climat aussi c’est ainsi que les choses commencent.

L’engagement qui est le mien est donc double pas contradictoire : contre le réchauffement climatique et contre le refroidissement culturel. Ceux qui oublieraient l’un des deux combats seraient des tièdes.

David Grosclaude

Plus d’info : http://david-grosclaude.com/

LGV Sud-Ouest : le gouvernement face à la démocratie

Plusieurs élu-es et associations s’alarment de l’annonce du gouvernement de poursuivre le projet de Ligne Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse. « La Cour des comptes, elle-même, considère que le système LGV est un modèle qui a été porté au-delà de sa pertinence. Nous ne comprendrions pas l’entêtement du gouvernement à imposer ce projet au-delà de tout respect de la démocratie et de la participation citoyenne. »


Le gouvernement Valls vient de valider la LGV Bordeaux Toulouse. Quelque soit par ailleurs notre opinion sur le principe même de Ligne Grande Vitesse nous voudrions faire valoir ici quelques réflexions à soumettre au débat public régional.

La première est que ce choix s’inscrit à l’encontre même des conclusions de la commission chargée de l’exécution de l’enquête publique sur la LGV (ligne à grande vitesse) Bordeaux-Toulouse qui à l’unanimité, émettait en mars dernier un avis défavorable sur le projet de déclaration d’utilité publique des travaux des lignes nouvelles Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax en précisant qu’il n’y avait pas « l’expression d’un véritable besoin de LGV dans le Sud-Ouest » tant au sein des mouvements écologistes, que des syndicats professionnels et des collectivités locales. Nous ne pouvons que déplorer cette absence de prise en compte du débat social et citoyen par l’actuel gouvernement. Une fois de plus le fossé entre la démocratie représentative et la population va se creuser.

Il n’en va pas que d’un déficit démocratique. Depuis des années la politique ferroviaire en France privilégie une politique du tout LGV qu’elle oppose sciemment à l’entretien des voies et du réseau, au développement des lignes régionales et nationales telles les trains Intercités ou  les Trains d’équilibre du territoire. On assiste au niveau du transport voyageur à la même politique que celle organisée pour le fret ferroviaire. La volonté évidente affichée est de mettre fin au service public ferroviaire. L’Etat, incapable de boucler le budget de ces projets pharaoniques de LGV, a conçu des plans de financements invraisemblables présentés dans un grand jeu de dupe : le partenariat public privé (PPP). Sous couvert d’un co-investissement du privé et du public sur une infrastructure, nous assistons à une double peine pour les collectivités locales. Elles financent le projet (ici une LGV, là un hôpital) puis paient ensuite un loyer au privé pour utiliser l’infrastructure qu’elles ont cofinancées. De plus, le PPP est souvent inflationniste parce que sous-estimé au départ et particulièrement rentable pour les grands groupes de BTP. Il est enfin injuste car laissant une grande part de la facture de la dette-location aux générations futures. Le futur Palais de Justice, aux Batignolles, ou l’hôpital Sud Ile de France, à Evry, en sont deux exemples caricaturaux.

Ce choix du PPP n’est que l’aboutissement d’une logique comptable appliquée depuis des années par les gouvernements successifs : réduire la dépense publique en diminuant notamment les dotations aux collectivités locales. L’Etat d’un côté « fait les poches des collectivités » puis de l’autre les sollicite pour financer des infrastructures nationales comme les LGV. Plusieurs collectivités ont donc légitimement refusé d’être ainsi doublement ponctionnées.

Alors que nous ne cessons de diminuer ou reporter des investissements publics à l’échelle de nos territoires, sur lesquels nous nous étions engagés auprès de la population parce qu’indispensables au lien et à la cohésion sociale de notre territoire, doit-il encore revenir aux régions de financer une LGV qui est le plus lourd projet ferroviaire européen ? Peut-on faire l’impasse de la mobilisation d’un fonds européen pour éviter l’asphyxie des collectivités locales ?

Mais revenons au projet de LGV Bordeaux-Toulouse et aux conclusions de la commission qui sont implacables :

  • L’impact environnemental et les effets sur les terres agricoles sont sous-évalués voire non pris en compte. Ainsi, ce projet détruirait 3700 hectares de terres agricoles et forestières et 86 ha de Zone Naturel d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique. De plus, pour faire circuler des trains à plus de 300 kms/heure il faut doubler la consommation énergétique. A l’heure où la France organisera la COP21, il s’agit d’un non-sens écologique.
  • Le montage financier est incertain et sa viabilité largement entamée. En effet, depuis le lancement du projet, le coût au kilomètre ne cesse d’augmenter passant de 5 millions à  25 millions d’euros en quelques années.
  • Une fréquentation faible liée à l’augmentation certaine du prix du billet interroge sur la rentabilité socio-économique du projet.
  • Ce projet accompagne la mise en place de la loi NOTRE. Il s’inscrit dans le cadre d’une  métropolisation construite sur le mode de la compétition  économique au détriment d’un développement équilibré du territoire.

Nous refusons  cette logique selon laquelle la desserte inter métropolitaine par la LGV se fasse au détriment des trains d’équilibre du territoire, du développement des infrastructures ferroviaires de proximité associé à la rénovation de lignes existantes sur lesquelles des TGV peuvent encore circuler et plus rapidement qu’ils ne  le font aujourd’hui.

La Loi Macron se fait fossoyeuse de lignes d’équilibre du territoire en y substituant des bus et le gouvernement renonce à une contribution climat pour doter de ressources l’Agence de Financement des Infrastructures de Transport. Cette fuite en avant dans la libéralisation du secteur ferroviaire ne répond ni à l’intérêt général, ni à l’intérêt écologique. Il est inacceptable qu’au nom d’un fanatisme  libéral, gouvernement et direction SNCF organisent la mise en place de déserts ferroviaires.  Cette politique de casse du service public va à l’encontre même du principe républicain qui garantit une « République indivisible ». Le service public ferroviaire doit continuer à être un outil indispensable du maillage territorial par le maintien ou la création de lignes transversales permettant une meilleure accessibilité pour chacun.

Pour notre part, nous choisissons un maillage des territoires appuyé sur les trains du quotidien et le développement d’infrastructures et de services publics de transports collectifs. Nous ne pouvons accepter par exemple, la disparition des lignes Béziers-Neussargues, Montréjeau-Luchon, la casse de l’axe Toulouse Hendaye comme la disparition programmée de « la palombe bleue », nous refusons le non-respect des engagements pour la rénovation de la ligne Carcassonne-Quillan.

Matrice de notre égalité territoriale, le maillage ferroviaire doit demeurer et se développer.

Mais bien entendu nous voulons créer des liaisons rapides vers Paris, Lyon, Barcelone en privilégiant la rénovation des lignes existantes permettant à des TGV d’y circuler plus rapidement. Ces lignes doivent également permettre une mixité frêt-voyageur. Enfin, à l’heure du regroupement de nos deux Régions il apparait primordial de permettre une véritable liaison rapide entre les deux principales agglomérations de Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées.

Voilà ce que doit être une politique d’aménagement du territoire au service des citoyens. La Cour des comptes, elle-même, considère que le système LGV est un modèle qui a été porté au-delà de sa pertinence. Nous ne comprendrions pas l’entêtement du gouvernement à imposer ce projet au-delà de tout respect de la démocratie et de la participation citoyenne.

 

 Signataires :

Jean-Pierre CREMOUX, militant associatif; Jean-Paul DAMAGGIO, association Alternative LGV Midi Pyrénées; Jean-Luc GIBELIN, co-chef de file du PCF aux régionales, membre du collège exécutif du PCF; David HERMET, porte parole régional d’Ensemble !; Liem HOANG NGOC, membre de Nouvelle Gauche Socialiste; Evelyne HOULèS, membre du POC; Agnès LANGEVINE, membre d’EELV; Myriam MARTIN, porte-parole nationale d’Ensemble !; Patric ROUX, secrétaire fédéral du Partit Occitan; Geneviève SABATHÉ, membre de Nouvelle Gauche Socialiste; Guilhem SEYRIES, co-chef de file du Parti de Gauche, Conseiller régional PG au Conseil régional Midi-Pyrénées; François SIMON, Vice-Président EELV au Conseil régional Midi-Pyrénées, Anne STAMBACH-TERRENOIR, membre du PG; Marie-Pierre VIEU, co-cheffe de file du PCF aux régionales, conseillère régionale de Midi-Pyrénées, membre du collège exécutif du PCF.