Patric Roux : « Nòstra region es a la crosiera dels camins ! »

Dimenge passat, la lista Monde novèl en commun, menada per Gerard Ònesta, obtenguèt una resulta de 10,26 %. Lo Partit Socialista, el, capitèt pas de far mai de 24,41 %.

Dimenge que ven, lo FN podria dirigir nòstra region.

Aquela perspectiva es insuportabla ! Seria un insult a nòstra istòria, nòstra identitat, nòstra cultura de Convivéncia e de Paratge.

Cal n’en pas dobtar : lo FN es lo primier enemic de l’occitanisme. La natura prigonda de l’Extrema-Dreita es la de l’Estat fòrt, ultra-bonapartiste, e son vejaire per çò qu’es de las lengas regionalas n’es ren d’autra qu’una fantasmagoria paternalista e passeista. Al moment del vòte al Senat sus la Carta Euròpenca de las lengas regionalas, sol lo FN votèt contra a l’unanimitat, çò que demostra clarament una ostilitat  fòrta e resolguda.

Imaginem un momenton çò qu’adviendria de la politica regionala per las Calandretas, pel Cirdòc, per l’oPLo coma per l’ensems de las associacions occitanas…

Son nòstres enemics los mai radicals !

Occitanistas convençuts, sabem far la diferéncia entre adversaris e enemics.

Dimenge de ser, tanlèu la resulta coneguda de nòstra lista, una decision responsable fuguèt presa : far jonccion amb la lista menada per la Caròle Delga per assegurar una baradissa clara, neta, franca al FN.

Encotrerèm la Caròle Delga amb sa còla de campanha dins la nueit del dimenge al diluns. Lo Guilhèm Latrubesse, amb io, fasiam partida de la delegacion de negociacion. Los escambis fuguèron constructius e sens cap d’empacha. La jonccion s’es faita d’un biais respectuós de la proporcionalitat estricta.

Ara, amb Guilhèm Latrubesse, sem dos occitanistas sus la novèla lista, menada per la Caròle Delga.

Uèi, soi solet en posicion eligibla (6ema dins Auda). Guilhèm Latrubesse, el, es en posicion 32 en Garona-Nauta. Aquò es degut a la resulta insufisenta del vòte del 6 de decembre per nòstra lista Monde novèl en commun.

Uèi, sabem doncas que n’i aurà punt d’autres elegits dins occitània tota.

La desapareguda de l’occitanisme dins l’ensems de las amassadas regionalas, òm pòt l’imaginar, seria una catastròfa per nautres.

Per l’occitanisme, lo FN al poder seria una apocalipsi.

Dins una majoritat socialista, o sabem, n’es pas nòstre programa qu’es aplicat. Mas podem trabalhar. Lo bilanç del Guilhèm, del David e del Gustau son aqui per lo demostrar.

Enlà del sol occitanisme, la victòria del FN seria una menaça grèva per las femnas, los joves, l’egalitat e la libertat. Seria la victòria de las discriminacions. Atacas contra la cultura, contra nòstres dreits…

Quò’s pr’amor que cridam a totis los occitanistas de votar, dimenge 13 de decembre, clarament per la lista « Nòstre sud en commun » menada per Caròle Delga e Gerard Ònesta.

L’occitanisme poirà comptar amb ièu per portar e defendre nòstras posicions e nòstres interèses dins la futura amassada regionala.

Pas una votz deu mancar !

Mercés a caduna e a cadun.

Patric Roux

 

Nous sommes responsables de l’avenir de notre région

Fédération régionale Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées

COMMUNIQUE DE PRESSE – Second tour des élections régionales

 

 

Au 1er tour, le Partit Occitan a mené campagne dans le cadre du rassemblement citoyen, écologiste et solidaire, Nouveau Monde En Commun. Pour le 2nd tour, nous avons fait jonction avec la liste de Carole Delga pour que nous puissions porter nos idées dans la future région. Ce sera la mission du groupe des 27 élus Nouveau Monde parmi lesquels siégera Patric Roux, si nous votons massivement pour cette liste de rassemblement.

Les résultats de l’extrême-droite au 1er tour nous obligent à revoir le fonctionnement politique de nos institutions : plus transparent, plus proche des citoyens, plus en adéquation avec leurs besoins réels.

Notre ambition pour la nouvelle région, c’est de proposer une politique économique de développement l’emploi et de la formation, de garantir l’égalité territoriale et l’accès aux transports du quotidien, de mettre en avant les énergies renouvelables et une agriculture de qualité.

Notre liste de rassemblement partage également l’indispensable soutien affirmé à la culture, à nos identités occitane et catalane, aux associations. Sur cet axe, le Partit Occitan sera combatif pour faire en sorte que ces politiques progressent significativement, comme nous nous battons à chaque fois dans les collectivités où nous sommes en responsabilité. C’est un nécessaire pour assurer un avenir à notre langue et notre culture occitane.

Il nous appartient donc maintenant de faire nos choix sur la région que nous voulons. C’est cette responsabilité que nous voulons partager avec vous dimanche prochain.

 

Guilhèm Latrubesse, pour le Bureau de la fédération régionale

Se mobiliser pour battre la droite et l’extrême-droite

Le Partit Occitan n’était pas représenté au premier tour du scrutin régional qui a eu lieu dimanche. Il disposait pourtant d’un conseiller régional sortant en Auvergne, Gustave Alirol, élu sur la liste écologiste en 2010.

Cette fois-ci, aucun accord n’a pu être trouvé avec la liste de rassemblement écologiste, solidaire et citoyen conduite par Jean-Charles Kohlaas. Nous le regrettons très amèrement. C’est quand la gauche progressiste, écologiste et solidaire est entièrement rassemblée qu’elle peut créer les conditions d’une nouvelle donne politique et démocratique, seul rempart efficace et durable contre l’extrême-droite.

Face au péril du FN et à la droite la plus dure incarnée par Laurent Wauquiez, le Partit Occitan appelle donc à voter pour la liste NOUS C’EST LA REGION de Jean-Jack Queyranne.

Le Partit Occitan est convaincu que les futurs élus de ce rassemblement seront ouverts à nos revendications, et qu’ils permettront d’étendre et d’amplifier la politique mise en œuvre pendant 5 années en Auvergne.

 

Raymond Squizzato, pour le bureau politique régional

 

ALPC : L’éparpillement des voix n’a été bénéfique à personne. Dimanche nous voterons Alain Rousset.

Fédération régionale Aquitaine-Limousin-Charente du Partit Occitan

Communiqué de presse – Second tour des élections régionales

 

Nous avions choisi de participer à la liste « Faisons ensemble » pour ce scrutin. Nous remercions tous ceux qui ont voté pour notre liste et aussi nos colistiers pour leur engagement.

Le total des résultats permet de mettre en évidence que le total des voix des listes qui, lors de ce premier tour, portaient des propositions écologistes, régionalistes et novatrices en matière de démocratie, de justice sociale et de développement durable, correspond au résultat obtenu en 2010 par la liste ouverte EELV-RPS.

L’éparpillement des voix, comme nous l’avions prévu, n’a été bénéfique à personne. La preuve en est faite.

Dans plusieurs départements, comme celui des Pyrénées – Atlantiques (meilleur résultat de la Région pour la liste « Faisons Ensemble »), la somme de nos résultats et de ceux d’EELV et de Nouvelle Donne correspond exactement à ce que nous avions fait en 2010.

Sur l’ensemble de la nouvelle Région la droite et l’extrême droite progressent de façon très importante par rapport à 2010. La progression du FN est pour nous un sujet de préoccupation majeur et nous avions argumenté sur la nécessité de faire l’union au premier tour en raison de ce danger. Il est là.

Les régions Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes étaient des régions relativement protégées, elles ne le sont plus.

Pour le second tour de dimanche prochain Nous voterons pour la liste de gauche. Nous ne le ferons pas sans dire et rappeler que nous avons des points de désaccord avec Alain Rousset ( LGV Bordeaux-Dax, aide à des projets tels Center Parc, critères d’aide aux entreprises…). Nous ne pouvons cependant pas prendre le risque de laisser gagner une droite qui souhaite, par exemple, remettre dans la politique régionale la construction de nouveaux axes routiers, qui parle d’alléger les contraintes environnementales…sans oublier nos désaccords profonds sur l’économie, la politique de l’emploi et la politique sociale.

Nous voterons donc pour la liste d’Alain Rousset. Nous le faisons par cohérence politique, sans rien perdre de notre sens critique.

Nous souhaitons que la gauche, dans son ensemble, même si elle limite la casse dans la nouvelle région qui est la nôtre, sache tirer les conséquences de ce premier tour de scrutin. C’est un coup de semonce (un de plus…) un appel à un vrai changement dans la façon de faire de la politique.

 

David Grosclaude, pour le bureau politique régional du Partit Occitan

PROVENCE – Per l’onor de nòstre Paìs !

Les élections régionales marquent une nouvelle et forte poussée de l’extrême droite.

Ce résultat n’est en fait qu’une étape de la conquête du pouvoir d’État, seul vrai objectif des ennemis de la démocratie. Cette région, le « F-Haine-PACA » ne la connait pas et l’utilise comme tremplin d’autres ambitions. Il veut en faire le laboratoire de politiques d’un autre temps. Anti social, anti culturel, il est opposé à l’emploi de tout autre parler que le français ce qui est également vrai pour notre langue régionale l’occitan/langue d’Oc, anti européen et méditerranéen tels seraient les choix de Marion Le Pen. De cela nous n’en voulons pas!

Pour l’éviter le Partit Occitan avait appelé à un grand rassemblement de la gauche et des écologistes. Parce que nous n’avons pas su nous regrouper nous ne sommes pas, en responsabilité, qualifiés pour nous maintenir. Nous saluons l’attitude digne de notre candidat Christophe CASTANER qui a, dans un contexte difficile, porté une vraie alternative reconnue dans plusieurs villes et départements.

Parce que nous voulons plus d’Europe, de diversité notamment linguistique, de solidarité, parce que notre région est cette terre de résistance des républicains de 1789, de 1851, des maquisards, parce que notre midi rouge occitan doit à nouveau se dresser face au nouveau visage du fascisme, nous appelons la population à utiliser le vote Christian ESTROSI pour éviter le chaos que tous les pronostiqueurs promettent à l’insipide et incongrue « PACA » comme ils appellent notre pays !

 

Hervé Guerrera, Président de Région Provence – fédération provençale du Partit Occitan

 

Faire échec au Front National : Construire une nouvelle région et un nouveau monde en commun

La liste Nouveau Monde en Commun conduite par Gérard Onesta a décidé de se regrouper avec la liste de Carole Delga.

L’extrême droite est arrivée en tête. Le danger qu’elle fasse main basse sur la région a imposé un esprit de responsabilité face à la gravité de la situation. Il ne s’agit pas d’un ralliement mais d’une addition nécessaire.

Notre rassemblement, citoyen, écologiste et solidaire, Nouveau Monde En Commun, a développé de nombreuses propositions alternatives pendant la campagne. Nous continuons donc à être indépendants du gouvernement. Nous agirons dans le Conseil Régional contre l’austérité, pour une autre redistribution des richesses, pour davantage de services publics de proximité, pour la promotion de nos cultures occitane et catalane, pour une mise en place programmée de la transition écologique et une relation permanente des élu-es avec les citoyen-nes autour de la charte éthique et démocratique qui a été au cœur de nos propositions.

Il faut maintenant desserrer l’étau de la menace haineuse et réactionnaire qui nous étouffe, redonner un nouvel espoir.

Nous agirons, au quotidien pour que les urgences sociales, les préoccupations écologiques et les attentes démocratiques soient prises en considération et représentées à la Région. En cas de victoire au second tour de la liste de regroupement conduite par Carole Delga, 27 élus porteront au conseil régional le programme de premier tour de la liste Nouveau Monde en commun. Ils pourront influer fortement pour des choix qui amélioreront la notre vie quotidienne.

Nouveau Monde En Commun appelle donc à se mobiliser pour faire échec à l’extrême droite qui sème la haine et organise la division mortifère au sein de notre peuple.

Nouveau Monde En Commun appelle à faire vivre nos valeurs de Convivéncia , nos valeurs de solidarité et de fraternité, de vivre ensemble, pour toutes et tous sur l’ensemble de nos territoires et de nos quartiers.

Dimanche 13 décembre, pour battre la droite et l’extrême droite, il est de la responsabilité de toutes et tous de se mobiliser en votant pour la liste de rassemblement conduite par Carole Delga.

Régionales : nos régions sont dévastées par l’extrême-droite

Les élections régionales sont marquées une percée inquiétante du front national : nous vivons un moment de dévastation politique.

En arrivant en tête dans 2 des 4 régions occitanes, ces résultats montrent que les partis doivent s’interroger sur les vraies raisons de ce vote. Les manières de faire de la politique doivent être complètement revues pour espérer arrêter la progression de ce vote de rejet. En parallèle, avec 1 électeur sur 2, l’abstention reste toujours importante : le désintérêt pour la politique reste présent.

Dans ce contexte, le Partit Occitan souhaitait premièrement remercier les électrices et les électeurs qui se sont mobilisés derrière les candidat-e-s occitanistes. Dans la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, le rassemblement a permis de faire un score à 2 chiffres (10,26%) permettant un maintien au second tour. Dans la région Provence, avec 16,59%, la liste se retire pour faire barrage à l’extrême-droite. Enfin, en Aquitaine, avec un score honorable de 1,85%, les candidats ne seront pas présents au 2nd tour.

Il reste maintenant une semaine pour faire en sorte que nos régions occitanes ne perdent pas nos valeurs de convivencia, de paratge. La couleur politique des futures régions dépend de l’implication des citoyen-ne-s. Nous ferons en sorte de les impliquer dans la durée.

Le discours de Patric Roux lors du meeting Nouveau Monde

Ce jeudi 3 décembre, Gérard Onesta et les candidats Nouveau Monde pour les régionales en Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées tenaient leur dernier meeting avant le vote qui aura lieu dimanche 6 décembre. Devant les 2000 personnes présentes, Patric Roux secrétaire fédéral du Partit Occitan et tête de liste départementale dans l’Aude est intervenu sur la partie du programme de Nouveau Monde consacrée à la culture.


Meeting Tlse 03 déc. 2015 Part… par nouveaumondeencommun

Ils sont nombreux les artistes, les femmes et les hommes qui ont choisi d’apporter leur soutien à NOUVEAU MONDE, et je crois que ça n’est pas un hasard !

 

Pour nous tous, la culture n’est pas un supplément d’âme, mais un pilier essentiel du développement durable parce qu’elle est une nécessité, et même une nécessité vitale !

 

En ces temps de crise sociale et démocratique : pourrions-nous vraiment nous en passer ? Evidemment non et ça tombe bien, pour nous la culture est aussi une priorité politique !

 

Celle que nous défendons est à l’image de la Région que nous voulons : plurielle, populaire, ouverte, métisse et ancrée dans nos racines.

 

Avez vous senti le malaise à droite, chez notre 100 % aveyronnais Dominique Reynié, quand on parle de culture ? Pour lui comme pour tous les amis de Sarkozy, c’est une simple ligne budgétaire… une variable d’ajustement. Même dans les rangs de Carole Delga : ils nous demandent déjà combien ça va coûter et comment on va financer ?  Ce qu’il faut leur répondre ce dimanche, c’est que la culture, ce sont d’abord des emplois. 52 000 dans cette région, presque autant que le secteur aéronautique.

 

C’est que la culture, ce sont des milliers de bénévoles qui se mobilisent dans les associations, les festivals, sur le terrain. Ce sont les artistes, les créateurs, les diffuseurs. Ce sont aussi tous ces techniciens, ces intermittents qui luttent depuis des années pour survivre. Je suis directeur de productions culturelles, et je peux vous garantir que sans eux, la culture, ça n’est plus rien.

 

Je vous propose d’applaudir leur combat car c’est pour chacun de nous qu’ils résistent !

 

Faire de la politique, vous le savez, c’est faire des choix.

 

Nous sommes aujourd’hui les seuls à dénoncer les baisses de dotation, tant de la part de l’Etat que du Conseil Régional.  Nous sommes les seuls à affirmer que nous rétablirons les crédits amputés depuis 10 ans !

 

Ces choix, nous les assumerons ! Et si certains nous les contestent, qu’ils nous chiffrent alors le coût social et humain de l’ignorance !

 

C’est pour cela que nous accompagnerons la structuration des filières dans le théâtre, l’édition, les musiques actuelles, comme dans l’audio-visuel. Et que nous défendrons un vrai maillage culturel du territoire, un service public régional pour aider les compagnies, les petites structures, l’éducation populaire. Nous créerons un pôle de ressources pour l’organisation d’éco-festivals.

 

Nous soutiendrons le réseau des librairies indépendantes et l’économie du livre, le développement des médias indépendants avec un service public régional de l’audiovisuel et notamment une véritable télévision, régionale, indispensable, à notre démocratie.

 

Les cultures occitanes et catalanes auront leur place légitime.

 

Notre région, cette terre d’accueil est riche de sa diversité. C’est ici, sur nos terres occitanes que fut pensée et érigée le concept de la Convivéncia, c’est-à-dire du vivre-ensemble. Nous en ferons une véritable richesse parce qu’on ne saurait défendre la diversité biologique sans défendre la diversité linguistique et culturelle.

 

Si nous agissons contre le réchauffement climatique, nous agirons  aussi contre le refroidissement culturel !

 

Aimé Césaire disait : “La culture, c’est tout ce que l’homme a inventé pour rendre le monde vivable et la mort affrontable.” C’est la seule raison d’être de la politique et de la société. C’est elle qui fonde la civilisation.

 

Nous la considérons comme l’antidote à la perte de repères, à la crise de sens qui mène au repli, au rejet de l’autre, à la dérive sécuritaire, à l’état d’urgence et au nationalisme !

Chers amis, nous sommes face à une immense responsabilité, un défi que nous sommes les seuls à pouvoir relever. L’extrême-droite a le vent en poupe. Un vent dangereux souffle à nos portes. Mais je le dis : Monsieur Alliot, vous ne parviendrez à vos fins. Ni dans trois jours, ni dans six ans, ni jamais. Parce que nous sommes là et que nous ne lâcherons rien ! Comme le dit Gérard Onesta, face à la montée de l’extrême droite, nous sommes l’antidote.

 

Saviez-vous qu’ici, dans cette ville de Toulouse, les lois et les coutumes stipulaient que tout étranger devenait Toulousain de droit une fois passées les portes de la ville ?  Une tradition qui a existé jusqu’aux républicains espagnols qui ont fait de Toulouse la capitale de leur exil.

 

C’est cela, la tradition de convivéncia occitane et que nous voulons promouvoir. Alors que le maire de Toulouse veut expulser aux Izards les réfugiés Syriens, ceux qui ont vécu quotidiennement l’horreur d’une guerre bien réelle, nous proposons de faire de cette région un modèle d’intégration, de tolérance et de respect. Un modèle de solidarité ouvert à toutes les influences du monde.

 

En puisant dans notre culture, nous trouverons les armes contre les inégalités, contre les discriminations qui sont le terreau de la division, de la stigmatisation et finalement du terrorisme !

 

Nous pouvons virer en tête de la gauche dimanche soir.

 

Ce que nous proposons est à la fois révolutionnaire et très concret. Volèm viure, trabalhar e decidir al pais.

 

OUI, nous voulons pouvoir vivre, travailler et décider au pays. Nous voulons une région hors TAFTA. Nous voulons une région qui soutienne les emplois socialement utiles, écologiquement responsables. Nous voulons des services publics qui fixent l’activité et la vie de nos territoires. Nous voulons une région fière d’elle-même et tournée vers l’Europe et le monde.

 

Nous voulons prendre notre avenir en main !

 

Le pays tout entier nous observe et en tant qu’occitaniste, je suis fier de participer à cette gauche, celle qui ne renonce pas.

 

Cette région, l’Occitanie-Catalogne que nous voulons, c’est la vraie République, celle qui ne renie ni la liberté, ni l’égalité, ni la fraternité.

 

Chers amis, chers camarades, nous sommes la seule gauche !

 

 

 

Mobilisation pour les élections régionales

La gestion des régions est un enjeu de démocratie local, mais également global vu leur élargissement[1]. Cette tribune attire l’attention sur les discriminations dont fait l’objet dans cette campagne la gauche critique, dans ses diverses composantes. Ces manquements ne peuvent que servir les forces réactionnaires.

                                 Un contexte socio-politique sinistré

Les élections des 6 et 13 décembre 2015 s’inscrivent dans un contexte de nette progression de l’abstentionnisme et des replis identitaires, résultantes d’une politique de redistribution souvent inefficace et injuste. A cela s’ajoute l’actualité des attentats parisiens et de l’état d’urgence, qui a imposé un coup d’arrêt au débat citoyen. Cela dit, du fait du matraquage des médias dominants qui alimentent la paranoïa sécuritaire, toutes les listes ne sont pas logées à la même enseigne. Les organisations politiques les plus favorables à un redoublement guerrier enregistrent des hausses de popularité inversement proportionnelles à leur degré de responsabilité dans les passifs déplorés. Pendant ce temps, le mouvement social, écologique et citoyen est partiellement muselé du fait du maintien abusif de l’état d’urgence suite aux attentats djihadistes. Force est de constater que les règles du jeu ont changé et sont en partie pipées.

               Halte à l’OPA d’une extrême-droite xénophobe et nationaliste

La marginalisation des listes de la gauche critique est renforcée également par les prédictions médiatiques concernant un « raz de marée » frontiste. Il est temps d’établir les responsabilités de la présidence Hollande, suite à celle de N Sarkozy, dans la progression de l’extrême-droite. Il est temps de rétablir certaines vérités fondamentales.

Le FN est le premier parti de France depuis les élections européennes de 2014. Un bilan est à effectuer d’une année de gestion de cette nouvelle donne: le recul de l’influence française au Parlement européen est un fait trop occulté dans le débat hexagonal, quoique symboliquement et politiquement grave. Cette expérience va t’elle se répéter à l’échelle régionale?

« On vous l’avait bien dit » ou le FN prophète de malheur: à cette géo-politique nationaliste et xénophobe, que met scrupuleusement en application le gouvernement Valls-Cazeneuve-Le Drian, nous devons opposer un programme de politique étrangère, militaire, industrielle (d’armement), migratoire et de coopération décolonisé, mieux contrôlé et plus démocratique.

Le FN apparaît en fait comme l’inconscient débridé et irresponsable d’un Etat-nation devenu en partie hors de contrôle. Il reste à construire une résistance citoyenne organisée à l’égard des dérives d’abord austéritaires, puis autoritaires et militarisées de la présidence Hollande, qui s’avèrent autant d’applications d’éléments de programme frontiste ou des droites.

 

 

         Régions et quartiers populaires : l’unité du peuple dans la diversité de ses composantes territoriales

Les régions, quasi-entièrement à gauche depuis l’aventure sarkozyste, se sont avérées des boucliers, même partiellement, à l’égard de la politique austéritaire menée par l’exécutif. La possibilité d’un retour de certaines à la droite, voire de la conquête de certaines par le FN, phénomènes qui succéderaient au retour du Sénat dans l’escarcelle de la droite, s’explique d’abord par les dérives gouvernementales. L’authentique unité nationale, celle du peuple, est forte de la diversité de ses composantes territoriales et des contrepoids culturels et politiques qu’elles alimentent, outre-mer comme en métropole. Ce n’est pas celle qui s’épanche en propagande cocardière, au motif de la compassion à cultiver à l’égard des victimes collatérales d’un conflit Nord-Sud qui ne dit pas son nom.

La marche pour la dignité et les commémorations des dix ans des révoltes des banlieues (en 2005) l’ont enseigné : le maintien de la concorde civile et de la démocratie en France passe par l’arrêt des politiques de racialisation et xénophobes qui alimentent, dans un contexte de chômage endémique, les discriminations à l’égard des citoyen-nes et jeunes des quartiers populaires et multi-ethniques, et par voie de conséquence les radicalisations djihadistes.

La mobilisation des citoyen-ne-s et des jeunes est indispensable pour que cette échéance électorale ne soit pas l’occasion d’une nouvelle catastrophe politique. Après la réussite des actions écologistes malgré l’état d’urgence dans le cadre de la COP21, il s’agit de redoubler l’essai. En dépend la construction d’alternatives viables et pérennes à la gestion de crise menée par l’oligarchie néo-libérale et autoritaire.


 

Signataires : Karine Ballon documentaliste (Grenoble, 38), Franc Bardou poète et enseignant (Auterive, 31), Jean-Claude Bauduret ingénieur (Lectoure, 32), Adda Bekkouche juriste (Colombes, 92), Martine Boudet enseignante (Toulouse, 31), Marc Brunet enseignant (Cavaillon, 84), Christian Delarue cadre administratif (Rennes, 35), Monique Demare enseignante (Frangy, 74), Tosse Ekue animateur culturel (Toulouse, 31), Yann Fiévet socio-économiste (Ile de France), Claude Garcia médecin du travail (Toulouse, 31), Jérôme Gleizes, universitaire (Paris, 75), Agnès Jouan retraitée fonction publique syndicaliste (Paris, 75), Georges Labouysse historien (Toulouse, 31), Evelyne Perrin sociologue (Ile de France), Jean-François Pin responsable d’associations citoyennes (Ile de France), Gérard Tautil enseignant (Signes, 83), Béatrice Turpin cinéaste (Paris), Jean-Paul Vanhoove retraité (Ile de France), Mireille Wolff enseignante (Ile de France)

 

[1] Les régions ont pour fonction de gérer l’environnement et la transition énergétique, les parcs naturels, l’aménagement du territoire, les transports, la répartition des fonds structurels européens, le développement économique (innovation, enseignement supérieur et recherche), la formation professionnelle, les lycées, la culture, le sport, la politique de la ville.

MediaPart – Patric Roux, une « confiance absolue en Gérard Onesta »

Dans le sud-ouest, Gérard Onesta, le rassembleur, se révèle comme la surprise des régionales

 

À la tête d’une liste d’union aux régionales en Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, Gérard Onesta est un militant écologiste de longue date. Sa sincérité est reconnue même par ses adversaires. Député européen assidu, il préfère le parlement et le terrain que les plateaux télé. La surprise possible des régionales. 

Toulouse, reportage

« On dit bien vrai qu’un honnête homme, c’est un homme mêlé », disait Montaigne. Mêlé aux autres, Gérard Onesta l’est pour le moins, à la tête d’une liste d’union pour les régionales où se côtoient écologistes et communistes, intellectuels et régionalistes« Il est parfaitement légitime, ce n’est pas un leader bonapartiste, il a un vrai souci de campagne collective », assure Serge Regourd, professeur de droit, qu’il a convaincu d’entrer en politique et de rejoindre sa liste.

LIRE LA SUITE SUR LE SITE DE MEDIAPART