Archives de catégorie : Comunicats

Region Provença comunica : Presidenciala : çò que volem !

Mouvement Région – Provence

Fédération provençale du Partit Occitan

Fédération Régions & Peuples Solidaires

Mel : regionprovence@wanadoo.fr

 

Communiqué de Presse, 11/04/2017

PRESIDENCIALA : ÇÒ QUE VOLEM !

Région Provence, fédération provençale du partit occitan, rappelle son opposition à l’extrême droite, à l’ultra libéralisme, au nationalisme étroit et anti-européen, au retour des frontières.

Nos valeurs régionalistes, autonomistes, écologistes, humanistes et sociales guideront nos choix pour les échéances présidentielles.

Ensemble résistons aux diktats du centralisme autoritaire, hérité de tous les despotismes de notre histoire, qui étouffe la diversité et la vitalité territoriales.

Choisissons les candidatures les moins incompatibles avec nos engagements : la démocratie régionale fédérant une Europe délivrée des carcans nationalistes, respectant la personnalité et les langues des territoires, et sérieusement engagée dans la transition énergétique.

La citoyenneté, la solidarité, la convivéncia que nous voulons passent par une refondation de la démocratie et une participation de tous, du local au global.

Faute d’une candidature régionaliste, fédéraliste, voilà le cadre qui doit guider le choix des électrices et des électeurs, voilà la voie que nous entendons suivre!

Aix-en-Provence : Les identitaires récupèrent

Sous couvert de célébrer Guillaume « le libérateur », un Bosonide d’Arles qui au tournant de l’an Mille aurait chassé les sarrasins, les Maures… bref les descendants de l’islam d’Al Andalus, de Provence un groupuscule néo fasciste défilait le samedi 28 Janvier dans les rues d’Aix-en-Provence.

Dopés par les scores du FN et la montée mondiale des populismes ces activistes, qui se drapent dans le drapeau provençal et essayent de chanter le « Coupo Santo », sont en fait là pour célébrer l’accession d’Hitler, le 30 janvier 1933, à la chancellerie d’Allemagne.

Rien à voir avec leur prétendu « identité Provençale ». Nous dénonçons, avec la plus grande force, cette insupportable récupération. D’abord parce que le blason des Bosons d’Arles n’est pas le drapeau que nous légueront les catalans, c’est en fait la croix occitane dont hériteront les comtes de Toulouse, marquis de Provence, mais ensuite et surtout parce que cette terre de Provence c’est toute autre chose.

Historiquement la Provence, c’est la Démocratie, des Grecs, les Républiques des Romains, les libertés communales des consuls et de la Constitution Provençale, le droit des révolutionnaires de 1789 et des républicains de 1851, la résistance des Maquisards. Cette terre, nourrie de l’apport des immigrations, a toujours su intégrer, synthétiser, fabriquer dans la convivialité de ses villes et ces villages, un vivre ensemble séculaire et toujours vivant.

Sa langue, l’Occitan / langue d’Oc, léguée par l’empire romain, magnifiquement chantée par ces troubadours puisant dans l’imaginaire des poètes d’Al-Andalus, a été partagée par les nouveaux arrivants. L’accent, qu’elle nous a laissé, continue, comme le francitan, de vivre dans les quartiers populaires.

Nous refusons et récusons cette vision ultra droitière et révisionniste de notre Histoire. Si le nationalisme total de Maurras, négationniste absolu de l’apport politique de nos anciens, a pollué à partir des années 1920 l’histoire du régionalisme provençal, aujourd’hui nous savons et ne laisserons pas faire !

Pour le Partit Occitan
Hervé GUERRERA

Roya : Solidaritat !

Ais-de-Provença, lo 08/12/2016

Communiqué du Mouvement Région – Provence / Fédération provençale du Partit Occitan

 

Cette droite qui court derrière le FN éloigne un peu plus la France, prétendument « Pays des Droits de l’Homme », de son image. M. Ciotti, président du département, est visé par une plainte de l’Association Roya citoyenne pour non-assistance à personnes en danger. Le sont également M. Estrosi, le préfet des Alpes Maritimes, les services de l’Aide sociale à l’Enfance.

La carence des pouvoirs publics a mis les populations du Haut Pays en situation de riposte citoyenne. Sur les chemins de l’exil, des mineurs, des femmes sont hébergés chez l’habitant et dans des locaux désaffectés. Mais M. Ciotti veut criminaliser cette solidarité du quotidien. Il ne voit dans ces gestes d’humanité que « des filières de passeurs », des « délinquants qui exploitent la détresse humaine ». Deux habitants sont ainsi poursuivis pour avoir refusé la double peine : celle de la misère et la guerre qui poussent à l’exil et celle des forces de l’ordre qui reconduisent ces malheureux à la frontière !

Cette solidarité concrète doit pourtant être soutenue sans réserve. Elle est à l’inverse de l’égoïsme d’Etat qui définit des « quotas » d’immigration supportable (30 000 personnes). Ces restrictions, envers des réfugiés qui souvent fuient la mort et parfois la trouvent dans cette fuite même, participent d’un climat de défiance et favorisent la haine prônée par le F.N. et la droite extrême. Résultat : seulement 160 villes ont des Centres d’Accueil et d’Orientation. Trop s’opposent au droit d’asile qui ne repose que sur quelques communes solidaires et des associations citoyennes. Ces portes fermées sont en totale opposition avec la Convention de Genève (1951) signée par l’ensemble des Etats européens !

Provençaux, habitants de nos communes issus d’une culture de tolérance et de convivialité, rappelons-nous combien d’entre nous sont des enfants d’immigrés ! Comme le disait Michel Rocard, « si nous ne pouvons accueillir toute la misère du monde, nous devons prendre notre part ». Aux discours de haine, opposons solidarité et partage. Là sont les valeurs conformes à notre histoire !

Communiqué : CIRDOC : constituer un front occitan contre l’extrême-droite

Lo 17/11/2016

CIRDOC : constituer un front occitan contre l’extrême-droite

Après avoir supprimé le festival Fèsta d’Òc en 2015, la ville de Béziers récidive en annonçant son désengagement du Centre interrégional de développement de l’occitan (CIRDOC). La suspension de sa cotisation obligatoire de 206 000 € auprès de l’établissement met en difficulté cette structure de 15 salariés qui porte et accompagne des projets culturels au travers de la grande Occitanie.

Cette décision a sa propre logique : aux valeurs de « convivéncia », ce vivre-ensemble porté par la culture occitane, Robert Ménard préfère la stigmatisation des différences, l’opposition des populations les unes contre les autres.

Il convient maintenant que les institutions publiques de l’espace occitan se coordonnent pour donner un nouvel élan à cet établissement public. La promotion de la langue et la culture occitanes, et plus largement la valorisation de la pluralité linguistique comme le fait le CIRDOC avec la ligue des droits de l’homme, vaut mieux que l’obscurantisme et le repli sur un nationalisme étriqué.

Le Partit Occitan invite aussi à rejoindre l’association « Los amics del Cirdoc » pour donner une dynamique citoyenne à ce combat. http://www.amicsdelcirdoc.com/

Gustave Alirol, ancien Conseiller Régional Auvergne
David Grosclaude, ancien Conseiller Régional Aquitaine
Hervé Guerréra, ancien Conseiller Régional Provence-Alpes-Côte-D’azur
Anne-Marie Hautant, ancienne Conseillère Régionale Provence-Alpes-Côte-D’azur
Guilhem Latrubesse, ancien Conseiller Régional Midi-Pyrénées

 

Communiqué : Oui au droit de manifester, mais dans le respect de l’espace public

 

Ce lundi 14 novembre 2016, s’est tenue à Montauban une manifestation régionale des agriculteurs à l’appel de la FNSEA qui a rapidement dégénéré : affrontements avec les forces de l’ordre, déversement de matières fécales et de détritus dans le cœur de ville et ses accès immédiats, obstructions de la voirie, dégradations du mobilier urbain…

Les agriculteurs ont des revendications légitimes : leur souffrance est une réalité qui appelle à des réponses durables et structurelles. Elle atteste de la crise du modèle agricole productiviste en place depuis une cinquantaine d’années. Pourtant, si le droit de manifester est inaliénable, la dégradation de l’espace public est intolérable.

Les événements survenus aujourd’hui témoignent d’un profond mépris.
Un mépris pour les Montalbanais, pris en otage dans leurs déplacements quotidiens et immobilisés pour la journée.
Un mépris pour les forces de sécurité, qui ont passé des heures à tenter de contenir des débordements parfois très violents.
Un mépris pour les représentants de l’Etat, qui ont très tôt reçu les délégués syndicaux et sont restés à l’écoute toute la journée.
Un mépris pour tous les agents de nettoyage de la ville, qui dès ce soir s’attèleront à effacer autant que possible les traces de ces actes et pour lesquels nous sommes tous solidaires.

Les dégâts ne sont pas encore chiffrés, mais une chose est sûre : ce sont les contribuables qui assumeront les conséquences de ces actes.

Gaël Tabarly, Partit Occitan

Communiqué : Mèfi ! La « trumpisation » de la société française déjà en marche…

L’élection inattendue de Donald Trump à la présidence des Etats Unis est l’échec d’un système : celui d’un modèle dans lequel les élites politiques, économiques et médiatiques sont incapables d’interpréter les évolutions de la société qu’elles sont sensées représenter.

En France, les mêmes mécanismes qui ont porté Trump au pouvoir sont également à l’œuvre. Ils se sont même renforcés depuis le traumatisme du 21 avril 2002.

De plus en plus de citoyens ont le sentiment de ne pas être représentés, sentiment conforté par l’abandon d’une dose de proportionnelle aux élections.

Les dernières lois de décentralisation ont encore plus éloigné les habitants des centres de décision : affaiblissement des communes au profit d’intercommunalités géantes, régions agrandies, état lointain. Plus la démocratie s’éloigne du terrain, plus elle devient complexe et incompréhensible.

La démocratie s’est rigidifiée : durcissement de l’accès au financement des partis politiques, refus du vote des immigrés aux élections locales, nouvelles barrières pour se présenter à l’élection présidentielle, etc…

Les médias, parisiens, sont plus que jamais soumis aux pressions de plus en plus fortes de leurs actionnaires : sept milliardaires possèdent 95% des médias français. Comment croire à une info indépendante ? Mais ce n’est pas tout, on abandonne le principe d’égalité de temps d’antenne entre les candidats à la présidentielle. Le matraquage télévisuel de ces dernières semaines est parlant : pas moins de trois débats télévisés pour la primaire de la droite, alors que les candidats disent à peu près tous la même chose ! TF1 qui dézingue Hollande tous les soirs via Cantelou, etc…

La diversité des aspirations culturelles et politiques de la République est niée.

La société française est en crise : une crise institutionnelle et culturelle. Il est pourtant encore temps pour nos élites de faire enfin confiance à leurs territoires pour éviter le cataclysme qui s’annonce en 2017.

Uc Jourde

Après la réforme bâclée il faut trouver de l’argent pour les régions 

Communiqué de presse le 30 septembre 2016

Sur le principe l’annonce faite par le premier ministre Manuel Valls à propos du remplacement de la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) des régions par une part de la TVA est plutôt positive. Adosser la DGF attribuée aux régions sur un impôt dynamique répond à notre vision des choses. Le budget des régions ne peut continuer à être constitué seulement par des sommes attribuées selon le bon vouloir de l’État. 

Il faut cependant faire quelques remarques et poser quelques questions : 

ce dispositif ne s’appliquera qu’en 2018. Que sera la situation politique à cette date ?

la TVA reste un impôt parmi les plus injustes. Il pèse sur tous de façon indifférente sur tous les contribuables quelles que soient leurs ressources. Il serait plus judicieux d’aider les collectivités à se financer grâce à un impôt plus juste et permettant une vraie répartition des richesses. 

 —quelle sera la part de TVA et qui la fixera ? Y aura t-il concertation entre l’État et les régions pour décider de la part de la TVA qui sera attribuée aux Régions ? 

y aura t-il un mécanisme prévu en cas de baisse de la TVA dans tel ou tel secteur, afin d’éviter que les Régions ne subissent une décision sur laquelle elles n’auraient aucune prise et aucun moyen de peser ?

Il y a quelques années, sans aucune concertation, l’État décidait de supprimer la part régionale de la taxe d’habitation et de la remplacer par une dotation d’État. 

La véritable réforme consisterait en une refonte globale de la fiscalité en France avec des impôts attribués aux collectivités et dont elles auraient le pouvoir de faire varier les taux, les rendant ainsi directement responsables devant les électeurs.

Cette affaire montre à quel point la réforme des régions a été improvisée puisqu’il manque déjà 600 millions d’euros pour que les régions puissent exercer leurs compétences en faveur de l’emploi et particulièrement des TPE et des PME. 

Enfin on ne dira jamais assez quelle fiction représente le fameux découpage dans le but d’avoir des régions « à taille européenne » quand on voit que dans la plupart des grands États d’Europe les régions disposent de pouvoirs bien plus importants que nos régions françaises et d’un budget par habitant qui est souvent dix fois supérieur.   

Oui à l’Occitanie, Oui au Pays Catalan

Le collectif Oui au Pays Catalan appelle à manifester le samedi 10 septembre à 15h à Perpignan. Le Partit Occitan est tout à fait favorable à ce que le Pays Catalan, au-delà d’un nom, devienne une réalité institutionnelle pour décider de son avenir. Il refuse qu’une réforme territoriale mal ficelée puisse diviser les Occitans et les Catalans. Le regroupement des régions a été décidé depuis Paris sans aucune concertation avec les populations, et sans résoudre leur manque de compétences et de moyens pour assumer les politiques locales.

Les catalans doivent pouvoir exister et décider de leur avenir. Au regard de la dynamique en pays basque nord autour d’une nouvelle intercommunalité, le pays catalan doit pouvoir construire sa propre dynamique pour définir les outils institutionnels de demain. De même que le Val d’Aran, territoire occitan dans la Generalitat de Catalunya, bénéficie d’un statut d’autonomie les plus avancées, un dispositif similaire serait bienvenu au nord des Pyrénées.

Sur le nom de la région, le Partit Occitan était favorable à un nom associant « Occitanie » avec un adjectif. Il s’agissait là de respecter le fait que d’autres régions sont aussi occitanes. Le Partit Occitan était favorable à un nom qui intègre le terme
« Catalogne » ou « Pays Catalan. Le processus décisionnel et le vote citoyen en a décidé autrement. Il a fait ressortir Occitanie, auquel a été rajouté le sous-titre Pyrénées-Méditerranée. Il faut maintenant trouver une issue par le haut avec un statut pour la Catalogne nord pour ne pas sombrer dans une opposition caricaturale des Catalans contre les Occitans. C’est au contraire l’occasion de construire un avenir, autant pour le Pays Catalan que pour l’Occitanie.

Guilhem Latrubesse, Secrétaire Fédéral du Partit Occitan – Endavant !

Contact-presse :

Guilhem Latrubesse           Tél. : 06 24 70 78 57

Préserver Montségur, refuser Catharland !

          Un projet d’aménagement touristique de près de 3,8 M€ vient d’être lancé autour du mythique pog[1] de Montségur, avec une extension du musée au sein du village. Le château de Montségur, visité par près de 50 000 personnes par an, représente le dernier refuge des cathares[2]. Ce lieu symbolise aujourd’hui le combat contre l’intolérance religieuse, malheureusement toujours d’actualité. Les cathares, pourtant chrétiens, étaient persécutés par une croisade lancée par le pape car ils n’étaient pas catholiques ; Montségur symbolise aussi la résistance occitane contre la conquête du roi de France et plus largement la lutte contre toute les formes d’impérialisme comme le chantait Claude Marti[3].

          Si le Partit Occitan est très favorable à la mise en valeur du site et de l’histoire occitane et cathare au travers d’un musée, il reste attentif au contenu du projet. En effet, l’image cathare a été beaucoup galvaudée par le passé, menant à d’impressionnants non-sens historiques : statues des chevaliers cathares bordant l’autoroute critiquées par Francis Cabrel[4], promotion de la viande cathare quand ces derniers étaient végétariens et même une plancha cathare, comble du mauvais goût. Ce musée devra donc faire preuve de pédagogie pour déconstruire ces clichés et mettre en valeur l’histoire occitane, tout en faisant une large place à la langue et la culture occitane sans laquelle il est impossible de comprendre le contexte de cet épisode tragique.

          Enfin, tout comme d’autres lieux en Occitanie qui permettent de conserver la mémoire (Oradour-sur-Glane, Gurs…), le pog et ses alentours, y compris le « prat dels cremats » doivent être préservés de toute activité commerciale tapageuse. Les tragiques événements qui se sont déroulés ici imposent la décence, le respect. Un accès libre et gratuit à la stèle ou à un éventuel futur monument commémoratif est également indispensable : tout un chacun doit pouvoir se recueillir en ces lieux.

[1] De l’occitan « puèg / puòg / puech / pech », le mont, le puy

[2] En 1244, ce sont 200 femmes et hommes cathares qui sont brulés vifs, au pied de la forteresse sur le lieu aujourd’hui appelé en leur mémoire : le « prat dels cremats » / le « pré des brûlés »

[3] Minoritats contra l’Emperi / Indian de totas las colors / Descolonizarem la terra / Montsegur, te dreissas pertot!
Minorités contre l’empire / Indien de toutes les couleurs / Décolonisons la terre / Montségur, tu te dresses partout

[4] C’est quelqu’un au-dessus de la Loire / Qui a dû dessiner les plans, / Il a oublié sur la robe, / Les tâches de sang.

N’opposons pas les catalans aux occitans

Un recours catalan devant le conseil constitutionnel est en cours contre le nom Occitanie. S’il nous parait normal de défendre la spécificité catalane, la méthode utilisée est contre-productive puisqu’elle oppose les catalans aux occitans. C’est aussi une attaque frontale contre la démocratie et le vote des citoyens.

Comment trouver une autre voie pour valoriser nos deux cultures et éviter une situation perdante-perdante où elles se retrouveraient toutes deux niées ? Cela ferait le jeu de ceux qui s’opposent à la diversité culturelle et linguistique dans notre république.

Si l’on observe ce qui se passe de l’autre côté des Pyrénées, nous voyons que le Val d’Aran, territoire occitan dans la Generalitat de Catalunya, bénéficie d’un statut d’autonomie spécifique. C’est même un des statuts les plus avancées en Espagne. Cela leur permet d’assumer les politiques publiques localement, en phase avec les citoyens, sans avoir tout imposé de Barcelone ou de Madrid.

Comme pour le Pays Basque nord ou la Corse, nous souhaitons donc faire avancer nos institutions pour que les catalans du nord puissent avoir les outils nécessaires afin de décider de leurs politiques locales. Cela peut passer par l’émergence d’une institution pays catalan. C’est aux catalans de décider de leur avenir, mais ils ne peuvent pas sabrer l’avenir des occitans.

Guilhem Latrubesse, Secrétaire Fédéral du Partit Occitan