Archives de catégorie : Comunicats

Oui à l’Occitanie, Oui au Pays Catalan

Le collectif Oui au Pays Catalan appelle à manifester le samedi 10 septembre à 15h à Perpignan. Le Partit Occitan est tout à fait favorable à ce que le Pays Catalan, au-delà d’un nom, devienne une réalité institutionnelle pour décider de son avenir. Il refuse qu’une réforme territoriale mal ficelée puisse diviser les Occitans et les Catalans. Le regroupement des régions a été décidé depuis Paris sans aucune concertation avec les populations, et sans résoudre leur manque de compétences et de moyens pour assumer les politiques locales.

Les catalans doivent pouvoir exister et décider de leur avenir. Au regard de la dynamique en pays basque nord autour d’une nouvelle intercommunalité, le pays catalan doit pouvoir construire sa propre dynamique pour définir les outils institutionnels de demain. De même que le Val d’Aran, territoire occitan dans la Generalitat de Catalunya, bénéficie d’un statut d’autonomie les plus avancées, un dispositif similaire serait bienvenu au nord des Pyrénées.

Sur le nom de la région, le Partit Occitan était favorable à un nom associant « Occitanie » avec un adjectif. Il s’agissait là de respecter le fait que d’autres régions sont aussi occitanes. Le Partit Occitan était favorable à un nom qui intègre le terme
« Catalogne » ou « Pays Catalan. Le processus décisionnel et le vote citoyen en a décidé autrement. Il a fait ressortir Occitanie, auquel a été rajouté le sous-titre Pyrénées-Méditerranée. Il faut maintenant trouver une issue par le haut avec un statut pour la Catalogne nord pour ne pas sombrer dans une opposition caricaturale des Catalans contre les Occitans. C’est au contraire l’occasion de construire un avenir, autant pour le Pays Catalan que pour l’Occitanie.

Guilhem Latrubesse, Secrétaire Fédéral du Partit Occitan – Endavant !

Contact-presse :

Guilhem Latrubesse           Tél. : 06 24 70 78 57

Préserver Montségur, refuser Catharland !

          Un projet d’aménagement touristique de près de 3,8 M€ vient d’être lancé autour du mythique pog[1] de Montségur, avec une extension du musée au sein du village. Le château de Montségur, visité par près de 50 000 personnes par an, représente le dernier refuge des cathares[2]. Ce lieu symbolise aujourd’hui le combat contre l’intolérance religieuse, malheureusement toujours d’actualité. Les cathares, pourtant chrétiens, étaient persécutés par une croisade lancée par le pape car ils n’étaient pas catholiques ; Montségur symbolise aussi la résistance occitane contre la conquête du roi de France et plus largement la lutte contre toute les formes d’impérialisme comme le chantait Claude Marti[3].

          Si le Partit Occitan est très favorable à la mise en valeur du site et de l’histoire occitane et cathare au travers d’un musée, il reste attentif au contenu du projet. En effet, l’image cathare a été beaucoup galvaudée par le passé, menant à d’impressionnants non-sens historiques : statues des chevaliers cathares bordant l’autoroute critiquées par Francis Cabrel[4], promotion de la viande cathare quand ces derniers étaient végétariens et même une plancha cathare, comble du mauvais goût. Ce musée devra donc faire preuve de pédagogie pour déconstruire ces clichés et mettre en valeur l’histoire occitane, tout en faisant une large place à la langue et la culture occitane sans laquelle il est impossible de comprendre le contexte de cet épisode tragique.

          Enfin, tout comme d’autres lieux en Occitanie qui permettent de conserver la mémoire (Oradour-sur-Glane, Gurs…), le pog et ses alentours, y compris le « prat dels cremats » doivent être préservés de toute activité commerciale tapageuse. Les tragiques événements qui se sont déroulés ici imposent la décence, le respect. Un accès libre et gratuit à la stèle ou à un éventuel futur monument commémoratif est également indispensable : tout un chacun doit pouvoir se recueillir en ces lieux.

[1] De l’occitan « puèg / puòg / puech / pech », le mont, le puy

[2] En 1244, ce sont 200 femmes et hommes cathares qui sont brulés vifs, au pied de la forteresse sur le lieu aujourd’hui appelé en leur mémoire : le « prat dels cremats » / le « pré des brûlés »

[3] Minoritats contra l’Emperi / Indian de totas las colors / Descolonizarem la terra / Montsegur, te dreissas pertot!
Minorités contre l’empire / Indien de toutes les couleurs / Décolonisons la terre / Montségur, tu te dresses partout

[4] C’est quelqu’un au-dessus de la Loire / Qui a dû dessiner les plans, / Il a oublié sur la robe, / Les tâches de sang.

N’opposons pas les catalans aux occitans

Un recours catalan devant le conseil constitutionnel est en cours contre le nom Occitanie. S’il nous parait normal de défendre la spécificité catalane, la méthode utilisée est contre-productive puisqu’elle oppose les catalans aux occitans. C’est aussi une attaque frontale contre la démocratie et le vote des citoyens.

Comment trouver une autre voie pour valoriser nos deux cultures et éviter une situation perdante-perdante où elles se retrouveraient toutes deux niées ? Cela ferait le jeu de ceux qui s’opposent à la diversité culturelle et linguistique dans notre république.

Si l’on observe ce qui se passe de l’autre côté des Pyrénées, nous voyons que le Val d’Aran, territoire occitan dans la Generalitat de Catalunya, bénéficie d’un statut d’autonomie spécifique. C’est même un des statuts les plus avancées en Espagne. Cela leur permet d’assumer les politiques publiques localement, en phase avec les citoyens, sans avoir tout imposé de Barcelone ou de Madrid.

Comme pour le Pays Basque nord ou la Corse, nous souhaitons donc faire avancer nos institutions pour que les catalans du nord puissent avoir les outils nécessaires afin de décider de leurs politiques locales. Cela peut passer par l’émergence d’une institution pays catalan. C’est aux catalans de décider de leur avenir, mais ils ne peuvent pas sabrer l’avenir des occitans.

Guilhem Latrubesse, Secrétaire Fédéral du Partit Occitan

Communiqué Brexit : L’Europe des Etats c’est l’Europe en mauvais état

Le résultat du référendum sur le « Brexit » manifeste une fois encore ce que chacun sait depuis longtemps : les populations ne croient plus en l’Europe telle qu’elle fonctionne.
 
Cela vaut ne vaut pas seulement pour le Royaume-Uni où le Premier Ministre a joué à la « roulette russe », pour lui-même et pour son Pays, donnant ainsi aux Ecossais un argument supplémentaire pour justifier leur revendication d’indépendance au sein d’une Europe démocratique à laquelle ils aspirent légitimement.
 
Cela vaut aussi pour la quasi-totalité des pays de l’U.E où les citoyens ne se retrouvent pas dans la politique européenne dont ils attendent autre chose qu’un marché unique fondé sur l’ultra-libéralisme et sur laquelle ils n’ont aucune prise. Ils condamnent aussi un fonctionnement qui n’est pas démocratique. 
 
Le risque le plus évident aujourd’hui n’est pas économique : des solutions seront trouvées pour rattacher le Royaume Uni au marché unique malgré sa sortie. Le risque est bien politique : celui de voir s’accentuer le mode actuel de fonctionnement  « communautaire » de l’U.E. basé pour l’essentiel sur les États et leurs gouvernements. Ces derniers imputent à l’Europe ce qu’ils décident eux-mêmes en catimini, en en faisant porter la responsabilité à la seule Commission. Or, l’Europe des États, c’est déjà l’Europe actuelle, l’Europe en mauvais état !
 
Qu’on le veuille ou non, la perspective européenne reste notre seul horizon politique sérieux. L’autre perspective qui nous est proposée est celle d’un retour vers un passé largement fantasmé avec des arguments parmi les plus réactionnaires.  
 
Encore faut-il que l’U.E. soit refondée sur des bases démocratiques et donc que les citoyens puissent en s’exprimant obtenir la protection à laquelle ils ont droit quant à leur droits économiques et sociaux, à leur mode de vie,  à leurs cultures.
 
L’ « Europe des Peuples et des Régions » que nous préconisons reste la seule qui soit en mesure de combiner la démocratie citoyenne qui s’exprime au sein du Parlement européen et la démocratie de tous les territoires d’Europe au sein de laquelle les Régions, dotées de compétences législatives, doivent pouvoir participer, à côté des États, au processus décisionnel de l’Union afin de garantir que ne soient pas oubliées leurs particularités.
 
La poursuite de la construction européenne passe par la prise en compte de la diversité européenne que les populations ne sont pas prêtes d’abandonner.  Cette combinaison, l’unité dans la diversité,  est la condition sine qua non de l’avenir de l’Union Européenne. Cela implique de réviser bien des schémas politiques, surtout en France.
 
                                               Gustave ALIROL,
                                               Secrétaire fédéral du Partit Occitan,
                                               Président de Régions & Peuples Solidaires.

 

Notre région s’appelle Occitanie

Les élus régionaux viennent d’entériner le choix citoyen qui s’était porté massivement vers Occitanie. Les terres de Jaurès ont enfin un nom qui est porteur des idéaux de Convivencia (vivre ensemble) et de Paratge (respect de la différence). Le sous-titre géographique Pyrénées-Méditerranée vient compléter ce nom.

Le nom complémentaire « pays catalan » qui représentent près de 8% du territoire, a logiquement recueilli insuffisamment de suffrage pour être en tête. Cependant, l’affirmation d’un engagement pour un office public de la langue catalane est un premier gage de reconnaissance de leur spécificité.

Le président de la région Nouvelle Aquitaine a manifesté son attachement pour l’occitan également, il sera donc invité à s’engager pour l’interrégionalité avec les autres régions occitanes.

Cet avis sera maintenant adressé au gouvernement et il restera au conseil d’Etat d’ici le 1er octobre de faire en sorte que la parole des citoyens tout comme le vote élus locaux soit tous deux respectés.

Patric Roux, Conseiller Régional du Partit Occitan

Guilhem Latrubesse, Secrétaire Fédéral du Partit Occitan

Nom de la région : Occitanie en tête avec 44,9%

Les résultats viennent d’être publiés : avec près 45% et 100 000 voix, le nom Occitanie a été largement plébiscité, loin devant les choix alternatifs qui ne dépassent pas les 17%. Occitanie et Occitanie-Pays Catalan cumulés sont à 57%.

Ce vote s’inscrit dans le prolongement des différents sondages réalisés depuis plusieurs mois. Il conforte également un portrait identitaire fait par le Comité Régional du Tourisme en 2005 en Midi-Pyrénées, et qui mettait déjà en avant la croix occitane comme symbole fédérateur, loin devant l’aéronautique ou les Pyrénées.

L’objectif de cette consultation était de « permettre à un maximum de nos concitoyens de choisir le nom de leur région ». Leur choix a été clair. Il reste donc maintenant aux élus régionaux le 24 juin puis au conseil d’Etat d’ici le 1er octobre de faire en sorte que la parole des citoyens soit respectée.

Guilhem Latrubesse, Secrétaire Fédéral du Partit Occitan

Les chiffres de la consultation : 200 000 votes mais 0 résultat publié

La consultation organisée par la nouvelle région pour choisir un futur nom a connu un vrai succès : ce sont près de 200 000 personnes qui se sont exprimées, soit bien plus que les sondages qui avaient été faits précédemment.

Mais aujourd’hui, quatre jours après la clôture du scrutin, le résultat n’a pas été encore publié. C’est incompréhensible pour un vote électronique dont le résultat est connu depuis vendredi 10 juin à minuit ! Certes, des derniers bulletins papiers peuvent arriver jusqu’au 15 juin, mais un résultat partiel devrait être communiqué comme cela se fait habituellement pour les votes dans une démocratie.

Qu’est ce qui empêche la région d’annoncer le résultat de la consultation ? Le résultat du vote des citoyens ne plairait-il pas à certains dirigeants, ici en région ou à Paris ?

Lors de sa première assemblée plénière, Carole Delga[1] avait promis « une première grande consultation populaire pour désigner le nom de notre future région ». Cette consultation serait « inédite, innovante et transparente pour permettre à un maximum de nos concitoyens de choisir le nom de notre future région ».

Lancer une grande consultation populaire mais ne pas publier les résultats serait en effet inédit, mais certainement pas transparent ! Ce serait aussi de très mauvais augure pour les états généraux du rail et toutes les consultations à venir, et finirait d’écœurer les citoyens qui pensaient, pour une fois, pouvoir « participer aux grandes décisions qui concernent leur vie, leur région. »

 

[1] Assemblée plénière d’installation de la Région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées

Discours d’élection de Carole Delga – Séance du lundi 4 janvier 2016

Concernant la citoyenneté, ce sera un marqueur fort de ma présidence. Nos concitoyens ne veulent pas seulement que nous soyons exemplaires, dans nos paroles et nos comportements, dans la gestion de chaque euro d’argent public. Ils veulent aussi participer aux grandes décisions qui concernent leur vie, leur région. Avant les Etats Généraux du Rail qui permettront aux usagers, aux élus de débattre et décider ensemble du futur schéma régional ferroviaire en matière de trains du quotidien ou des lignes à grande vitesse, je vais lancer une première grande consultation populaire pour désigner le nom de notre future région. Vous le savez, la loi NOTRe nous donne jusqu’au 1er juillet pour proposer un nom, qui sera ensuite avalisé par le Conseil d’Etat. Dans mon esprit, cette consultation doit être à bien des égards fondatrice. Elle doit être inédite, innovante et transparente pour permettre à un maximum de nos concitoyens de choisir le nom de leur région. Car ce nom sera notre étendard, notre identité, notre ambition, notre signature.

http://www.regionlrmp.fr/IMG/pdf/160104discoursap.pdf

Communiqué : LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax

Le projet GPSO est une aberration économique et écologique. C’est le renforcement du centralisme.

La signature par le secrétaire d’État aux transports de la Déclaration d’Utilité Publique concernant les LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax est incompréhensible.

La commission d’enquête publique avait rendu un avis défavorable sur ce projet. Les arguments économiques et écologiques qui montrent que c’est une aberration se sont accumulés et pourtant l’État veut passer outre. Rien ne plaide en faveur de ces lignes si ce n’est l’entêtement de quelques notables qui ne veulent pas se dédire.

On nous annonce ce projet GPSO à 9 milliards d’euros alors que l’on a pas encore la moindre idée de la façon de mettre en place un financement. On sait aussi que les factures des LGV sont en général beaucoup plus élevées que le prix annoncé. Ces chantiers connaissent systématiquement des dépassements très importants. L’argent qui serait engagé sur ce projet n’irait pas ailleurs. Nous savons depuis longtemps ce que sont les priorités en matière de rail. De très nombreux rapports l’ont dit. Cet entêtement à se ruiner pour la très grande vitesse empêche le développement du train du quotidien, du train dont ont besoin les habitants de nos régions pour se déplacer chaque jour. C’est aussi une entrave au mantien des lignes dites d’équilibre du territoire, en général des transversales qui ne mènent pas systématiquement à Paris.

Le tout LGV est une chimère et un renforcement du centralisme.

Ce projet est ruineux et ne profitera qu’à une minorité. Il ne peut avoir aucune justification environnementale et écologique. Le gain de temps comparé au coût monstrueux du projet est ridicule.

Encore une fois on tente de passer en force sur un projet dons la société ne veut pas.

David Grosclaude, Partit Occitan

Christian Troadec en Occitanie du 7 au 10 juin prochains

Christian Troadec, maire de Carhaix, candidat a l’élection présidentielle, organise sa première tournée dans l’Ouest Occitan la semaine prochaine :

  • le mardi 7 juin à Périgueux : conférence de presse à 17h, réunion publique à 19h – EN SAVOIR +
  • le mercredi 8 juin au musée du Foie Gras de Frespech (47) : rencontre et conférence de presse à 10h30 – EN SAVOIR +
  • le mercredi 8 juin à Cahors : rencontre et conférence de presse à 14h30 – EN SAVOIR +
  • le mercredi 8 juin à Toulouse : conférence de presse à 17h30 et réunion publique à 18h30 – EN SAVOIR +
  • le jeudi 9 juin à Auch : rencontre et conférence de presse à 10h15 – EN SAVOIR +
  • le jeudi 9 juin à Tarbes : rencontre et conférence de presse à 14h – PLUS D’INFO A VENIR
  • le jeudi 9 juin à Pau et Billère : conférence de presse à 17h et réunion publique à 20h30 – EN SAVOIR +
  • le vendredi 10 juin à Bayonne : rencontre et conférence de presse – PLUS D’INFO AVENIR

 

Voici quelques unes des dernière prises de position de Christian Troadec :

  • Christian Troadec est le SEUL maire à avoir pris position publiquement contre les JO 2024 dans la capitale, estimant qu’il ne s’agissait de rien d’autre que du renforcement du centralisme. LIRE LA LETTRE REMISE A ANNE HIDALGO

 

Christian Troadec sera à votre disposition pour vous rencontrer et répondre à vos questions.

+ d’info :

http://christiantroadec2017.fr/

Retirez le texte de « loi travail ! »

Le Partit Occitan soutient le mouvement social le plus important depuis l’arrivée de la Gauche gouvernementale aux affaires du pays.

Depuis plus de 2 mois, six syndicats (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL), soutiennent ce mouvement contre la  « loi travail » qui favorise un traitement inégal de l’organisation et du temps de travail par branches d’entreprises, reprenant en grande partie les propositions de la droite, de Sarkozy à Juppé et Fillon.

M. Valls à l’Assemblée nationale reprend à satiété l’argument fallacieux selon lequel « La CGT ne fera pas la loi dans le pays ». Cette stratégie cherche à isoler le mouvement en le présentant comme minoritaire alors que, seuls, quatre syndicats défendent ce projet -CFDT, UNSA, CFTC, FAGE- et ne font pas une majorité sur laquelle le gouvernement entend s’appuyer pour passer en force.

L’emploi du 49-ter en guise de réponse à une majorité de parlementaires opposés à cette loi est un déni de démocratie. A tout cela s’ajoute une ambiance de violence, de répression policière et judiciaire dont ont été victimes de nombreux manifestants, parmi eux de jeunes lycéens et étudiants qui sont les premiers concernés par l’avenir du monde du travail. Le POC demande la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur les responsabilités des violences de rue.

Le Partit Occitan soutient ce mouvement et y participe pour refuser cette loi qui, inspirée par le MEDEF,  a pour effet de diviser le monde du travail. Il appelle à soutenir le mouvement en cours et demande le retrait de ce projet.

David Grosclaude, pour le bureau fédéral du Partit Occitan

 Contact presse : david.grosclaude@partitoccitan.org