En Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées, la liste « Nouveau Monde – En commun » conduite par Gérard Onesta concrétise, à l’occasion des élections régionales du 6 et 13 décembre prochain, un rassemblement citoyen et politique inédit en France.
Cette dynamique regroupe la totalité des forces de gauche qui n’ont pas renoncé à un changement radical face aux politiques libérales. Elle est soutenue par des milliers de personnes qui ont participé à cette démarche depuis des mois.
Ce jeudi 12 novembre, à Montpellier, un grand meeting de campagne rassemblera tous les porte-paroles nationaux de chacune des organisations engagées dans cette dynamique.
C’est un occitaniste, David Grosclaude, qui ouvrira la soirée.
David Grosclaude est le fondateur de La Setmana, premier hebdomadaire d’informations en occitan. Il est l’initiateur des grandes manifestations ANEM OC qui depuis 2005 rassemblent tous les deux ans des dizaines de milliers de personnes pour exiger un statut pour les langues régionales. Elu en Aquitaine, il a mené en juin dernier une grève de la faim dans les locaux du Conseil Régional pour exiger la mise en œuvre par l’Etat d’une décision votée à l’unanimité par les assemblées régionales d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées : la création de l’Office Public de la Langue Occitane. Il est par ailleurs l’artisan d’un rapprochement entre les organisations politiques progressistes, écologistes et régionalistes au niveau européen.
Aux côtés des autres porte-paroles, il apportera son soutien à un rassemblement régional qui propose un chemin singulier pour relancer l’emploi et améliorer les conditions de vie, promouvoir l’égalité entre les métropoles et les territoires ruraux, et enfin rénover profondément la démocratie régionale et la participation citoyenne.
Dans une région où la question de la culture occitane et catalane font sens pour nombre de ses habitants, il rappellera que la diversité culturelle est un moyen d’entretenir une citoyenneté ouverte sur l’autre et solidaire avec le monde entier, à l’inverse de ce que prône l’extrême droite.
Guilhèm Latrubesse, pour le bureau fédéral