Ils sont nombreux les artistes, les femmes et les hommes qui ont choisi d’apporter leur soutien à NOUVEAU MONDE, et je crois que ça n’est pas un hasard !
Pour nous tous, la culture n’est pas un supplément d’âme, mais un pilier essentiel du développement durable parce qu’elle est une nécessité, et même une nécessité vitale !
En ces temps de crise sociale et démocratique : pourrions-nous vraiment nous en passer ? Evidemment non et ça tombe bien, pour nous la culture est aussi une priorité politique !
Celle que nous défendons est à l’image de la Région que nous voulons : plurielle, populaire, ouverte, métisse et ancrée dans nos racines.
Avez vous senti le malaise à droite, chez notre 100 % aveyronnais Dominique Reynié, quand on parle de culture ? Pour lui comme pour tous les amis de Sarkozy, c’est une simple ligne budgétaire… une variable d’ajustement. Même dans les rangs de Carole Delga : ils nous demandent déjà combien ça va coûter et comment on va financer ? Ce qu’il faut leur répondre ce dimanche, c’est que la culture, ce sont d’abord des emplois. 52 000 dans cette région, presque autant que le secteur aéronautique.
C’est que la culture, ce sont des milliers de bénévoles qui se mobilisent dans les associations, les festivals, sur le terrain. Ce sont les artistes, les créateurs, les diffuseurs. Ce sont aussi tous ces techniciens, ces intermittents qui luttent depuis des années pour survivre. Je suis directeur de productions culturelles, et je peux vous garantir que sans eux, la culture, ça n’est plus rien.
Je vous propose d’applaudir leur combat car c’est pour chacun de nous qu’ils résistent !
Faire de la politique, vous le savez, c’est faire des choix.
Nous sommes aujourd’hui les seuls à dénoncer les baisses de dotation, tant de la part de l’Etat que du Conseil Régional. Nous sommes les seuls à affirmer que nous rétablirons les crédits amputés depuis 10 ans !
Ces choix, nous les assumerons ! Et si certains nous les contestent, qu’ils nous chiffrent alors le coût social et humain de l’ignorance !
C’est pour cela que nous accompagnerons la structuration des filières dans le théâtre, l’édition, les musiques actuelles, comme dans l’audio-visuel. Et que nous défendrons un vrai maillage culturel du territoire, un service public régional pour aider les compagnies, les petites structures, l’éducation populaire. Nous créerons un pôle de ressources pour l’organisation d’éco-festivals.
Nous soutiendrons le réseau des librairies indépendantes et l’économie du livre, le développement des médias indépendants avec un service public régional de l’audiovisuel et notamment une véritable télévision, régionale, indispensable, à notre démocratie.
Les cultures occitanes et catalanes auront leur place légitime.
Notre région, cette terre d’accueil est riche de sa diversité. C’est ici, sur nos terres occitanes que fut pensée et érigée le concept de la Convivéncia, c’est-à-dire du vivre-ensemble. Nous en ferons une véritable richesse parce qu’on ne saurait défendre la diversité biologique sans défendre la diversité linguistique et culturelle.
Si nous agissons contre le réchauffement climatique, nous agirons aussi contre le refroidissement culturel !
Aimé Césaire disait : “La culture, c’est tout ce que l’homme a inventé pour rendre le monde vivable et la mort affrontable.” C’est la seule raison d’être de la politique et de la société. C’est elle qui fonde la civilisation.
Nous la considérons comme l’antidote à la perte de repères, à la crise de sens qui mène au repli, au rejet de l’autre, à la dérive sécuritaire, à l’état d’urgence et au nationalisme !
Chers amis, nous sommes face à une immense responsabilité, un défi que nous sommes les seuls à pouvoir relever. L’extrême-droite a le vent en poupe. Un vent dangereux souffle à nos portes. Mais je le dis : Monsieur Alliot, vous ne parviendrez à vos fins. Ni dans trois jours, ni dans six ans, ni jamais. Parce que nous sommes là et que nous ne lâcherons rien ! Comme le dit Gérard Onesta, face à la montée de l’extrême droite, nous sommes l’antidote.
Saviez-vous qu’ici, dans cette ville de Toulouse, les lois et les coutumes stipulaient que tout étranger devenait Toulousain de droit une fois passées les portes de la ville ? Une tradition qui a existé jusqu’aux républicains espagnols qui ont fait de Toulouse la capitale de leur exil.
C’est cela, la tradition de convivéncia occitane et que nous voulons promouvoir. Alors que le maire de Toulouse veut expulser aux Izards les réfugiés Syriens, ceux qui ont vécu quotidiennement l’horreur d’une guerre bien réelle, nous proposons de faire de cette région un modèle d’intégration, de tolérance et de respect. Un modèle de solidarité ouvert à toutes les influences du monde.
En puisant dans notre culture, nous trouverons les armes contre les inégalités, contre les discriminations qui sont le terreau de la division, de la stigmatisation et finalement du terrorisme !
Nous pouvons virer en tête de la gauche dimanche soir.
Ce que nous proposons est à la fois révolutionnaire et très concret. Volèm viure, trabalhar e decidir al pais.
OUI, nous voulons pouvoir vivre, travailler et décider au pays. Nous voulons une région hors TAFTA. Nous voulons une région qui soutienne les emplois socialement utiles, écologiquement responsables. Nous voulons des services publics qui fixent l’activité et la vie de nos territoires. Nous voulons une région fière d’elle-même et tournée vers l’Europe et le monde.
Nous voulons prendre notre avenir en main !
Le pays tout entier nous observe et en tant qu’occitaniste, je suis fier de participer à cette gauche, celle qui ne renonce pas.
Cette région, l’Occitanie-Catalogne que nous voulons, c’est la vraie République, celle qui ne renie ni la liberté, ni l’égalité, ni la fraternité.
Chers amis, chers camarades, nous sommes la seule gauche !