Tous les articles par admin

Òc a Occitània ! Oui à l’Occitanie !

Notre région traverse une crise d’identité importante due à un grand nombre de bouleversements auxquels s’ajoutent selon l’INSEE un chômage persistant et une pauvreté plus prégnante qu’ailleurs (Taux de pauvreté communaux – INSEE 2015).

Crise d’identité, crise sociale : les conditions sont réunies pour que la citoyenneté se délite et l’extrême droite progresse. Ce que nous constatons toutes et tous.

Aujourd’hui, le nom de la future Région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, et donc une part de son identité, est au cœur du débat public. Question qui n’est pas secondaire : renforcer le sentiment d’appartenance régionale c’est renforcer le dynamisme et les solidarités locales. C’est aussi faciliter l’intégration des nouveaux arrivants. Plusieurs quotidiens régionaux proposent un vote numérique qui place « Occitanie » largement en tête des suffrages sur plus de 100 000 votants, très loin devant des appellations aussi incongrues que Sud de France ou Septimanie  !

Au Partit Occitan, nous nous réjouissons qu’Occitanie soit présent dans le futur nom. C’est à nos yeux l’affirmation d’une identité régionale réelle, fondée historiquement, porteuse de sens et de cohésion. Se rassembler sous le nom d’Occitanie c’est aussi vouloir une démocratie régionale plus vivante, plus proches des citoyens et capable de mieux répondre au besoin de démocratie auquel nous aspirons.

Pour autant, l’Occitanie ne peut se réduire à la future Région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon. Elle est par définition le pays de la langue d’oc et comprend également à grand trait Provence, Auvergne, Limousin et Aquitaine. Aussi, nous souhaitons qu’y soit adjoint un adjectif respectueux des autres terres occitanes comme Occitanie-Sud ou encore Occitanie-Centrale…

C’est le Conseil d’Etat qui tranchera cette question en 2016. Scandale s’il en est que l’Etat invalide notre capacité à décider ici ce que nous souhaitons pour nous-mêmes alors qu’il prétend rendre majeures les Régions.

Patric Roux, pour la fédération régionale

LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax : un projet coûteux et inutile

La LGV entre Bordeaux et Dax et Bordeaux et Toulouse est une erreur économique, écologique et une vision centraliste de l’aménagement du territoire.

Qu’avem besonh deus trins per cada dia.

« Que cau poder anar tà París en tres òras ! » çò cantan los elegits qui …non prenen pas jamei lo trin.

TGV
En France on fait croire que la grande vitesse c’est de rouler à 320 km/h mais cela c’est la Très Grande Vitesse. C’est très coûteux en énergie, en aménagement des voies et au final les billets sont très chers. Plusieurs pays d’Europe ont décidé d’abandonner la très grande vitesse et ont compris que des trains qui roulent à 220 km/h ( sur des lignes classiques modernisées) permettent au plus grand nombre de profiter de trains rapides, réguliers, sûrs et à un prix abordable.

Il y a des rapports qui nous disent depuis des années que cette affaire de Très Grande Vitesse est un gouffre financier, des alertes de la Cour des Comptes, une enquête publique négative…et pourtant on s’entête à vouloir faire croire que l’on fera une LGV entre Bordeaux et Dax.

La très grande vitesse est passée de mode dans plusieurs pays d’Europe mais nous, nous prétendons continuer pour d’obscures raisons électoralistes et tout cela sur le leitmotiv « Il faut être en trois heures à Paris ! ».

La LGV ce sont de gros intérêts en jeu, un Partenariat Public Privé perdant pour les citoyens-contribuables, une vision centralisée archaïque de l’aménagement du territoire. Pour se déplacer au quotidien il nous faut autre chose.

Pendant ce temps on veut fermer les liaison Intercités entre Bayonne et Toulouse ; pendant ce temps les liaisons du quotidien sont toujours soumises au manque cruel d’investissement sur les lignes classiques.

TER 1
Moderniser les  lignes classiques. Les trains pourront y rouler jusqu’à 220 km/h et le coût sera bien moindre que de faire des lignes à très grande vitesse où seuls les TGV pourront circuler.

La grande vitesse du futur, c’est la ligne actuelle entre Dax et Bordeaux rénovée. Ce sont des trains roulant à 220 km/h. Cela coûtera beaucoup moins cher et permettra de ne pas attendre …une hypothétique LGV déficitaire en 2040, voire 2050.

Nous ferons payer nos enfants parce que nous aurons voulu faire croire que nous sommes modernes.

David Grosclaude

LGV : une erreur économique, écologique et une vision centraliste de l’aménagement du territoire

 

Communiqué de presse / Comunicat de premsa

 

David Grosclaude

Conseiller régional d’Aquitaine

Partit Occitan

 

La LGV entre Bordeaux et Dax et Bordeaux et Toulouse est une erreur économique, écologique et une vision centraliste de l’aménagement du territoire.

Il y a des rapports qui nous disent depuis des années que cette affaire de Très Grande Vitesse est un gouffre financier, des alertes de la Cour des Comptes, une enquête publique négative le confirment…et pourtant on s’entête à vouloir faire croire que l’on fera une LGV entre Bordeaux et Dax.

La très grande vitesse est passée de mode dans plusieurs pays d’Europe mais chez nous certains prétendent continuer pour d’obscures raisons électorales. Tout cela sur le leitmotiv : « Il faut être en trois heures à Paris ! ».
La LGV, ce sont de gros intérêts en jeu, un Partenariat Public Privé perdant pour les citoyens-contribuables, une vision centralisée archaïque de l’aménagement du territoire. Pour se déplacer au quotidien il nous faut autre chose.
Pendant ce temps on veut fermer les liaison Intercités entre Bayonne et Toulouse ; pendant ce temps les liaisons du quotidien sont toujours soumises au manque cruel d’investissement sur les lignes classiques.


La grande vitesse du futur, c’est la ligne actuelle entre Dax et Bordeaux rénovée. Ce sont des trains roulant à 220 km/h. Cela coûtera beaucoup moins cher et permettra de ne pas attendre …une hypothétique LGV déficitaire en 2040, voire 2050.

En poursuivant sur la voie de la LGV, nous ferons payer nos enfants pour des projets inutiles.

David Grosclaude