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Sivens : sortir de l’impasse

[VERSION EN FRANÇAIS CI-DESSSOUS]

L’afar del baratge de Sivens a pres una importancia que trespassa l’enjòc de la creacion d’una reserva d’aiga. L’absencia de dialògue a menat a una escalada de las violenças, e al drame de la mòrt d’un jove.

 

Ara, la prioritat, l’urgéncia,  es de sortir d’aquela endrona, d’arrestar los afrontaments. Cal perseguir lo pichon dialògue entamenat a l’iniciativa de Segolena Royal, e  discutir mai pringondament. La manifestacion prevista dissabte 15 de novembre a-z-Albi, tomba mal, e risqua al contrari de clivar lo debat.

 

Lo Partit Occitan demanda que lo projecte siá redimensionat. Cal estudiar las diferentas solucions alternativas ja prepausadas, tot en respectant las contrentas environamentalas e en consultant los agricultors, las populacions, e las associacions.

Es important tanben de pensar a mai long terme. Lo rescalfament climatic es en camin, es necite de demesir nòstra consomacion d’idrocarburs, de far evoluir nòstras activitats economicas cap a de practicas econòmas en aiga e en energia.

 


 

L’affaire du barrage de Sivens a pris une importance qui dépasse  l’enjeu de la création d’une réserve d’eau. L’absence de dialogue a conduit à une escalade des violences, et au drame de la mort d’un jeune.

 

Maintenant la priorité, l’urgence, est de sortir de cette impasse, de cesser cet affrontement.

 

Le petit dialogue débuté à l’initiative de Ségolène Royal doit être poursuivi, et approfondi. La manifestation prévue le samedi 15 novembre à Albi tombe mal, et risque au contraire de cliver le débat.

 

Le Partit Occitan demande que le projet soit redimensionné. Il faut étudier les différentes solutions alternatives qui ont été déjà proposées, tout en respectant les contraintes environnementales et en consultant les agriculteurs, les populations et les associations.

 

Il est aussi important de penser à plus long terme. Le réchauffement climatique est en route, il est nécessaire de diminuer notre consommation d’hydrocarbures, de faire évoluer nos activités économiques vers des pratiques économes en eau et en énergie.

 

 

Hugues JOURDE

Président du Partit Occitan 81

Délégué au Conseil Fédéral duPartit Occitan

(c) Laurent Vincenti, via Wikimedia Commons

Béarn : Total doit dépolluer

La decision annoncée par Total de suspendre ses activités de dépollution sur le site de Lacq pourrait faire sourire au vu des bénéfices engrangés par le groupe ces dernières années ; mais personne n’a envie de sourire et cela pour plusieurs raisons :

— parce que Total avait provisionné un budget pour dépolluer et donc on se demande à quoi va servir cet argent.
— parce que c’est un mauvais signe et que l’on est en droit de se demander si la prochaine étape n’est pas une annonce d’arrêt définitif de cette dépollution, malgré les promesses.
—parce que c’est un devoir pour une société comme Total de remettre en état des terrains qui lui ont permis de faire de gros bénéfices
— parce que la société Total a fait aussi quelques économies lorsque sur l’intervention d’un député local elle a été exonérée en 2010 de la TGAP (Taxe Générale sur les Activités Polluantes). C’était là une décision tout à fait anormale.

Cette affaire montre le peu d’intérêt que porte Total à notre territoire maintenant que l’aventure béarnaise s’est achevée. Il faut refuser cette décision et exiger que la dépollution continue et aille à son terme.

David Grosclaude
conseiller régional d’Aquitaine
Partit Occitan
Membre du groupe EELV

A Orange, pas de subvention pour les Restos du Coeur

Communiqué de presse du Groupe Aimer Ma Ville

Pour la deuxième année, Jacques Bompard retire la subvention des Restos du Coeur. Bon appétit Monsieur le Maire ?

A Orange, plus de 700 familles sont aidés par les Restos du Coeur qui servent ainsi plus de 70 000 repas. Et pour cause : la ville d’Orange concentre un taux de chômage et de pauvreté record pour le Vaucluse, touchant aussi bien les jeunes que les aînés.

Sous prétexte de ne pas pouvoir contrôler cette association et ses bénéficiaires (alors même que les Restos du Coeur sont régulièrement loués nationalement pour leur bonne gestion et l’efficacité de leur action), et sans lésiner sur les arguments ignominieux, le Maire a encore décidé de retirer la subvention de la Ville. Qui n’était pourtant que de 1 000 € (soit un peu moins d’1,5 € par an et par famille aidée) !

Au nom du groupe d’opposition Aimer Ma Ville, Alexandre Houpert lui a donc remis en séance l’équivalent d’un repas des Restos : une boîte de carottes (qui devraient aider à le rendre aimable), deux portions de fromage, un yaourt, deux clémentines… Et un petit carambar en guise de douceur pour cette fin d’année mais aussi pour lui rendre le sourire.

Ce « plateau repas » pourrait remplacer le traditionnel gueuleton qu’il organise en fin d’année avec sa majorité… Charge à lui de reverser aux Restos du Coeur le montant de ce gueuleton, une fois qu’il aura compris l’indécence de sa position.

 

Anne-Marie Hautant (Partit Occitan), Alexandre Houppert (Parti Socialiste), Christine Badinier (Orange Autrement)

#elegitsenaccions – Zoom sur l’Aquitaine

Les élus vous proposent, une fois par mois, à tour de rôle, de vous informer de leurs dernières actions.
Parce que nous croyons en la démocratie participative de proximité et en l’importance de la transparence des actions publique.

Ce mois-ci, compte-rendu de David Grosclaude sur les actions entreprises en Aquitaine :

« Deu 26 d’octobre au 3 de noveme que soi estat enviat au nom de la Region Aquitània, com responsable de la commission qui s’encarga de la cooperacion descentralizada, a Madagascar.
Que i avem accions de  cooperacion pertocant l’agricultura e la formacion professionau. Qu’avem enviat per un milion d’euros de maquinas qui serveishen a la formacion dens los licèus professionaus. Qu’èra particularament materiau entà la formacion deus mestièrs de la mecanica. Qu’avem installat aqueth materiau en tres licèus professionaus.

Au mes de noveme en l’encastre de la politica lingüistica de la Region Aquitània, qu’avem organizat en tots los departaments d’Aquitània amassadas de concertacion dab lo monde associatiu e dab las collectivitats (departaments, intercomunalitats e comunas) a l’entorn de la creacion de l’Ofici Public de la lenga occitana. En tot mei de 150 personas an participat a aqueras amassadas.

Total qu’anóncia que vòu arrestar per un moment lo tribalh de depollucion deu site de Lac qui a deishat d’expleitar desempuish un an. La premsa que publiquè la mea reaccion on demandavi on èra la moneda provisionada per Total entà aqueth tribalh qui ei de la soa responsabilitat ? Total que preten d’estar tocat per la crisi e de pas aver, peu moment, los mejans de seguir aqueth tribalh indispensable.Que i a de qué arríder quan sabem los beneficis de Total.

Los conselhèrs regionaus deus grops EELV de la tres regions Aquitània,Lemosin, Peitau-Charantas que s’amassèn au començar de deceme a Liborna. Tots los elegits non son pas membres d’EELV.

Que parlèm de la fusion futura. la question de l’identitat occitana qu’estó pausada, quitament per responsables de Peitau-Charantas. La refòrma e la fusion n’agradan pas a arrés. Un comunicat per denonciar ua refòrma hèita a la lèsta que sortí d’aquera jornada.

Sostien a Ch. Laine (PS) lo maire de Lescar  ( vila de l’aglò de Pau) . Que tornavan a las urnas en la soa comuna e sus la soa lista Terèsa de Boissezon  deu P.OC . La lista qu’ei estada elegida e Terèsa qu’ei au conselh municipau. Que m’a semblat logic de sotiéner aquera lista com ac avèvi hèit au mes de març passat.

Aqueste divés 19 de deceme que’s tien a Bordèu, au Conselh Regionau, l’Amassada. Qu’ei lo moment quan vienen associacion e institucions entà har lo punt sus la politica en favor de l’occitan. Augan qu’avem convidat las associacions de Lemosin e de Peitau-Charantas en vista de la fusion de las regions qui ei adara en via de realizacion.

»David Grosclaude
Conseiller régional d’Aquitaine

 

Pour le maintien du budget Culture en Midi-Pyrénées

Guilhèm Latrubesse, conseiller régional de Midi-Pyrénées a présenté lors de la dernière session plénière un amendement visant à maintenir les budgets occtroyés par la région aux actions culturelles. Voici le texte de son intervention :

 

Maintenir le budget culture sur l’investissement et sur le fonctionnement

Pourquoi ces amendements ?

Tout d’abord, la culture en Midi-Pyrénées, c’est 35 000 emplois culturels : des artistes, des techniciens, des éditeurs, des société de production, des animateurs, etc.
La culture en Midi-Pyrénées, c’est l’attractivité de nos territoires tant pour le tourisme que pour le développement local, l’enracinement de nos entreprises

Cité dans un rapport de l’Inspection Général des Affaires Culturelles fin 2013, la région Centre précisait que « le développement culturel est une source de plus-value pour la société toute entière […], il est aussi source de plus-value dans tous les secteurs de l’économie : un effet levier sur le P.I.B. et l’emploi, une matière première pour la créativité économique et un formidable outil de promotion pour le développement touristique ».

Pour la construction de notre budget, la culture ne peut pas être une variable d’ajustement.

Nous souhaitons que la région maintienne son niveau d’investissement dans le spectacle vivant, la production audiovisuelle, mais aussi dans la valorisation de nos monuments, nos musées, notre patrimoine matériel et immatériel.

Pour l’aménagement culturel de proximité, nous proposons de financer un appel à projet pour des manifestations culturelles de taille moyenne, sur le fonctionnement. Ces appels à projet fonctionnent bien dans d’autres services (Midi-Pyrénées pour tous sur le handicap) ou dans d’autres régions (Total Festum en Languedoc-Roussillon). Des critères de mutualisation, d’implication sur un territoire à l’année, de pérennité d’emploi sont à définir.

Je voudrais conclure que la culture, surtout en temps de crise, c’est ce qui permet de créer du lien entre les femmes et les hommes de notre région, c’est ce qui nous rassemble.

Dans une période où le rejet de l’autre tend à progresser, il est d’autant plus urgent de partager la richesse de toute la diversité des cultures de notre région.

« Si vous trouvez que la culture coûte cher, essayez l’ignorance » nous proposent certains. Je vous laisse donc faire votre propre choix.

 

 

 

Un nouveau Schéma Régional de Développement de l’Occitan en Midi-Pyrénées

Guilhèm Latrubesse, conseiller régional de Midi-Pyrénées, a présenté le nouveau Schéma Régional de Développement de l’Occitan au cours de la dernière assemblée plénière du Conseil régional.

 

Présentation du Schéma Régional de Développement de l’Occitan

Je remercie Dominique Salomon pour sa présentation. Il est important lorsque l’on définit une feuille de route pour quelques années de questionner notre histoire, de penser ce que nous souhaitons partager et pourquoi nous menons ces politiques publiques.

Ce n’est pas le schéma régional de l’occident, même si ce clin d’œil fait à Nadia Pellefigue me permet de replacer l’occitan en tant que un lien entre le monde occidental et le monde arabe, entre la méditerranée et l’océan atlantique. Les troubadours s’inspirent de la poésie arabe, le clocher de Saint-Sernin à Toulouse s’inspire de l’architecture du royaume al-andalus et nous devons poursuivre ces liens autour d’un large bassin méditerranéen.

Le schéma qui vous a été remis entre les mains ne s’appelle pas encore « Schéma Régional de Développement de l’Occitan ». Si notre institution mène une politique volontariste en la matière au travers de nombreuses actions, c’est bien pour faire du développement, même si nous savons que les prochaines années seront contraintes budgétairement.

Ce schéma est le 2ème schéma, le premier sur la période 2008-2014 et sans nul doute le dernier de Midi-Pyrénées. Il se verra transformé au cours de la prochaine mandature pour intégrer la dynamique languedocienne.

Les points clés du bilan du 1er schéma sont très positifs :
–       Création d’un nouvel espace de dialogue entre les collectivités, l’Etat et les associations structurées au niveau régional et plus récemment au niveau interrégional avec Languedoc-Roussillon, mais aussi Aquitaine, Limousin, Auvergne, Rhône-Alpes
–       Progrès significatif sur la transmission, notamment à l’école. Enseignement bilingue 1 sur 70 contre 1 sur 110 il y 6 ans. 70 000 élèves bénéficient d’un enseignement en langue occitane
–       Progrès significatif sur les outils numériques : dictionnaire & conjugueur en ligne, doublage de dessins animés et télévision occitane par internet

Ce nouveau schéma s’inscrit un contexte législatif qui a évolué, favorablement sur les langues régionales
–       2013 : loi refondation sur l’école = reconnaissance officielle du bilinguisme fr – langues régionales
–       2014 : vote proposition de loi constitutionnelle ratification charte européenne
–       2014 : loi MAPAM définit région = compétence des régions promotion langues régionales

Les objectifs du schéma visent autant le développement du nombre de locuteurs et les pratiques culturelles, l’Unesco préconise 30% – nous en sommes à 15%, mais avec un déficit chez les jeunes que de renforcer la cohésion et la personnalité de notre région

Sur les nouvelles mesures du prochain schéma,
–       Office public de la langue occitane, voté en juin conjointement avec Aquitaine. Ce Groupement d’intérêt Public attend maintenant l’arrêté ministériel ou interministériel depuis juillet 2014. Remercier Cabinet et Service du travail laborieux qui ressemble plus aux 12 travaux d’Astérix qu’à un choc de simplification qui serait le bienvenu
–       Investir de nouveau dans les outils numériques pour prendre en compte les nouveaux usages des jeunes locuteurs : traducteur en ligne, reconnaissance vocale. Facebook supporte le Breton et le Corse, OK google supporte le catalan et le basque. L’occitan devra l’être dans les prochaines années
–       Sur le volet enseignement, l’intérêt du bilinguisme, son ouverture sur le multilinguisme et son succès tant auprès des parents que des résultats scolaires des élèves doit nous inviter à le proposer plus largement aux enfants de Midi-Pyrénées
–       Sur le volet économique, l’occitan sera intégré plus fortement sur la politique touristique, nous avons eu un aperçu de cela avec la diffusion des films grands sites en occitan à Rodez pendant le festival l’Estivada devant des dizaines de milliers de personnes
–       Enfin, le volet culturel n’est pas oublié. Il s’intégrera dans les dispositifs de droit commun, je tiens à saluer le partenariat fort avec le Centre Régional des Lettres, Michel Perez nous présentera des évolutions en la matière, et enfin la poursuite des investissements vers des centres occitan de proximité dans le cadre des contrats régionaux

Antonin Perbosc, instituteur et poète occitan du Tarn-et-Garonne,  nous disait que « La fe sens òbra morta es ». Avec plus de 50 actions proposées, un budget annuel de 1,6 millions, en innovant, en mutualisant, en étant ouvert à tout le monde, aux partenariats, ce schéma permet de placer la région dans l’action en vrai pour l’occitan. Merces a tots per lo sosten a aquel texte cadre per l’accion publica regionala.

 

Guilhèm Latrubesse

Manuel Valls et la langue occitane

Manuel Valls et la langue occitane

Le premier ministre, Manuel Valls, a annoncé hier en Bretagne que le délai de reconnaissance et de contractualisation par l’État des écoles associatives qui enseignent en breton, Diwan, serait ramené de cinq ans à 18 mois.

L’Associacion deus Elegits Occitans / association des élus occitans se réjouit de cette annonce. Que l’enseignement en breton soit facilité est une excellente chose.  Nous attendons maintenant  que la même mesure soit annoncée et appliquée pour les écoles Calandreta, écoles associatives qui enseignent en occitan. Une telle mesure serait conforme aux principes d’égalité républicaine.

Après la loi de rénovation de l’école qui reconnait dans son article 40 l’enseignement bilingue, nous ne pouvons que souhaiter que le premier ministre donne un nouvel élan à l’enseignement en occitan, que ce soit dans le cadre de l’Éducation Nationale ou dans le cadre des écoles associatives laïques que sont les Calandretas.


Manuel Valls e la lenga occitana

Lo prumèr ministre, Manuel Valls, qu’anonciè ger en Bretanha que lo temps per la reconeishença e la contractualizacion de las escòlas bretonas Diwan passarà de cinc ans a 18 mes.

L’Associacion deus elegits Occitans se regaudeish d’aquera anóncia . Que l’ensenhament en breton sia facilitat ei ua causa hòrt positiva. Qu’esperam adara que la medisha decision sia anonciada e aplicada per las escòlas associativas Calandreta qui ensenhan en occitan. Ua tau mesura que seré confòrma aus principis d’egalitat republicana.

Après la lei de renovacion de l’escòla qui reconeish en lo son article 40 l’ensenhament bilingüe, que podem sonque desirar que lo prumèr ministre balhe un balanç navèth a l’ensenhament en occitan, que sia en l’encastre de l’Educacion Nacionala o en l’encastre de las escòlas associativas e laïcas Calandreta.

David Grosclaude
Président de l’Association des élus occitans

Le texte conclu à Lima sur le changement climatique

La Conférence des états,Réaffirmant que le travail du Groupe de travail ad hoc sur la plate-forme de Durban pour une action renforcée sera sous la Convention et guidée par ses principes,
 
Rappelant l’objectif de la Convention tel qu’énoncé dans son article 2,
 
Rappelant également toutes les décisions pertinentes de la Conférence des États, notamment les décisions 1 / CP.17, 2 / CP.18 et 1 / CP.19,
 
Affirmant sa détermination à renforcer l’action de l’adaptation par le protocole, un autre instrument juridique ou solution concertée ayant force juridique en vertu de la Convention soient adoptée à la vingt et unième session de la Conférence des États (Novembre-Décembre 2015),

Rappelant les décisions 2 / CP.19 et X / CP.20 (Mécanisme international de Varsovie Pertes et dommages liés aux impacts des changements climatiques) et accueillant des progrès fait à Lima, au Pérou, en direction de la mise en œuvre du Mécanisme international de Varsovie pour les pertes et dommages liés aux impacts des changements climatiques,


Notant avec une vive préoccupation l’écart important entre l’effet global des atténuations des engagements des états en termes d’émissions annuelles mondiales de gaz à effet de serre par
2020 et d’émission globale voies compatibles avec avoir une chance probable de la tenue l’augmentation de la température moyenne mondiale en dessous de 2 ° C ou 1,5 ° C au-dessus des niveaux pré-industriels,
1. Confirme que le Groupe de travail spécial sur la Plateforme de Durban pour une action renforcée doit compléter les travaux visés dans la décision 1 / CP.17, paragraphe 2, dès que possible afin que la Conférence des États à sa vingt et unième session adopte un protocole, un autre instrument juridique ou un résultat convenu ayant force de loi en vertu de la Convention applicable à toutes les États;

2. Décide que le protocole, un autre instrument juridique ou une solution concertée ayant force juridique en vertu de la Convention applicable à toutes les États doivent répondre d’une manière équilibrée, entre autres, à l’atténuation, l’adaptation, le financement, le développement et le transfert technologique et le renforcement des capacités, et transparence de l’action et de soutien ;

3. Souligne son engagement de parvenir à un accord ambitieux en 2015, qui reflète le principe de responsabilités communes mais différenciées et des capacités respectives, à la lumière des différentes circonstances nationales ;

4. Prie instamment les pays développés à fournir et mobiliser un soutien financier accru aux pays en développement pour atténuer et d’adapter des actions ambitieuses, en particulier aux états qui sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes du changement climatique; et reconnaît soutien complémentaire par d’autres États;

5. Reconnaît les progrès accomplis à Lima dans l’élaboration des éléments d’un projet de texte de négociation figurant dans l’annexe ;
 
6. Décide que le Groupe de travail spécial sur la plate-forme de Durban pour une action renforcée intensifiera ses travaux, en vue de la mise à disposition d’un texte de négociation d’un protocole, un autre instrument juridique ou un résultat convenu ayant force de loi en vertu de la Convention applicable à tous États avant mai 2015 ;

7. Prie le secrétariat de communiquer le texte de négociation visée au paragraphe 6 ci-dessus aux états, conformément aux dispositions de la Convention et les règles appliquées de procédure, tout en notant que cette communication ne préjuge savoir si le résultat sera un protocole, un autre juridique instrument ou une solution concertée ayant force juridique en vertu de la Convention applicable à toutes les États ;
 
8. Note que les dispositions stipulées dans cette décision par rapport à contributions déterminées à l’échelle nationale sont destinés sans préjudice de la nature juridique et le contenu des contributions fixées au plan national visant des États ou au contenu du protocole, un autre instrument juridique ou le résultat d’accord avec juridique vigueur en vertu de la Convention applicable à toutes les états ;
 
9. Réitère son invitation à chacune des États à communiquer au secrétariat de sa contribution définies au niveau national destiné à atteindre l’objectif de la Convention tel qu’énoncé dans son article 2 ;

10. Convient que la contribution définie au niveau national de chaque état en vue d’atteindre l’objectif de la Convention tel qu’énoncé dans son article 2 représentera une progression au-delà de l’engagement actuel de cet État ;

11. Décide également que les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement peuvent communiquer des informations sur les stratégies, plans et actions pour le développement de faibles émissions de gaz à effet de serre reflétant leurs circonstances particulières dans le contexte des contributions déterminées à l’échelle nationale destinés ;

12. Invite toutes les états à envisager de communiquer leurs engagements dans la planification d’adaptation ou envisager d’inclure une composante d’adaptation dans leurs contributions déterminées au niveau national destinés ;

13. Réitère son invitation à toutes les États à communiquer leurs contributions déterminées au niveau national destinées à l’avance de la vingt et unième session de la Conférence des États (par le premier trimestre de 2015 par les États prêts à le faire) d’une manière qui facilite la clarté, la transparence et la compréhension des contributions déterminées au niveau national destinés ;
 
14. Décide que les informations à fournir par les états communiquant leurs contributions déterminées au niveau national destinés, afin de faciliter la clarté, la transparence et la compréhension, peuvent inclure, le cas échéant, entre autres, des informations quantifiables sur le point de référence (y compris, le cas échéant, une année de base), temps cadres et / ou des périodes de mise en œuvre, de la portée et de la couverture, les processus de planification, les hypothèses et les approches méthodologiques, y compris ceux pour l’estimation et la comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre anthropiques et, le cas échéant, des déménagements, et comment le pays considère que sa destinée contribution déterminée au niveau national est juste et ambitieuse, à la lumière de ses circonstances nationales, et comment il contribue à la réalisation de l’objectif de la Convention tel qu’énoncé dans son article 2 ;

15. Réitère son appel aux pays développés, aux entités opérationnelles du mécanisme de financement et autres organisations en mesure de le faire à fournir un soutien pour la préparation et la communication des contributions destinées déterminés au niveau national des États qui peuvent avoir besoin d’un tel soutien ;

16. Prie le secrétariat de :

(a)    Publier sur le site de la CCNUCC les cotisations déterminées à l’échelle nationale que ce communiqué ;
(b)    Préparer pour le 1er novembre 2015 un rapport de synthèse sur l’effet global des contributions déterminées au niveau national destinés communiquées par les états d’ici le 1er Octobre 2015 ;

17. Encourage toutes les États au Protocole de Kyoto à ratifier et à mettre en œuvre l’amendement au Protocole de Kyoto de Doha;

18. Réaffirme sa volonté comme indiqué dans la décision 1 / CP.19, paragraphes 3 et 4, pour accélérer la mise en œuvre complète des décisions constituant le résultat convenu conformément à la décision 1 / CP.13 et améliorer l’ambition dans la période pré2020 afin d’assurer les plus hauts efforts d’atténuation possibles en vertu de la Convention par toutes les États;

19. Décide de poursuivre l’examen technique des possibilités avec potentiel d’atténuation élevé, y compris ceux avec adaptation, la santé et le développement durable co-bénéfices, dans la période 2015-2020, en demandant au secrétariat de:

(a)    Organiser une série de réunions techniques en séance experts pour :
 i.            Faciliter l’identification des options politiques, pratiques et technologies et dans la planification de leur mise en œuvre conformément aux priorités de développement définies au niveau national ;
ii.            Construire et utiliser les activités connexes de, et de renforcer davantage la collaboration et les synergies entre, le Comité exécutif de la technologie, le Centre de technologie climatique et réseau, le Forum de Durban sur le renforcement des capacités, le Conseil exécutif du mécanisme pour un développement propre et les entités du fonctionnement du mécanisme financier ;
iii.            Appuyer sur précédente réunions1 d’experts techniques afin de perfectionner et de se concentrer sur les options politiques réalisables ;
iv.            Fournir des possibilités significatives et régulières pour la participation effective des experts des États, les organisations internationales compétentes, la société civile, autochtones, les peuples, les femmes, les jeunes, les institutions universitaires, le secteur privé et les autorités infranationales désignés par leurs pays respectifs ;
v.            Soutenir la mise en œuvre accélérée des options de politiques et le renforcement des mesures d’atténuation, y compris par la coopération internationale ;
vi.            Faciliter l’engagement accru de toutes les États à travers l’annonce de sujets à traiter, ordres du jour et les documents connexes au moins deux mois à l’avance des réunions d’experts techniques;
(b)   Mettre à jour, après les réunions d’experts techniques visées au paragraphe 19 (a) ci-dessus, le document technique sur les bénéfices de l’atténuation des actions et des initiatives et des options pour améliorerl’ambition d’atténuation, compilation des informations fournies dans les communications des états et les organisations observatrices et les discussions tenues lors des réunions d’experts techniques et en se appuyant sur d’autres informations pertinentes sur la mise en œuvre des options politiques à tous les niveaux, y compris par la coopération multilatérale ;
(c)    Diffuser les informations visées au paragraphe 19 (b) ci-dessus, y compris en publiant un résumé pour les décideurs ;

20. Prie le Groupe de travail spécial sur la plate-forme de Durban pour une action renforcée de formuler des recommandations en matière de faire avancer le processus d’examen technique, y compris l’évaluation périodique des réunions d’experts techniques, à la Conférence des États à sa vingt et unième session ;

21. Se félicite de l’action Réunion Lima climatique de haut niveau convoquée par le Président de la Conférence des États le 11 Décembre 2014 et encourage le Secrétaire général et le président de la Conférence des États à organiser une manifestation annuelle de haut niveau sur le renforcement de la mise en œuvre des actions pour le climat ;

22. Prend note des incidences budgétaires estimées des activités à entreprendre par le secrétariat visé à cette décision et demande que les actions du secrétariat appelé par la présente décision seront menées sous réserve de la disponibilité des ressources financières.

 

Les 35 heures : efficacité économique et progrès social

Un projet de rapport d’une commission parlementaire, présidée par un député de centre-droit (UDI), a été diffusé par la presse ces jours-ci.

Cette « COMMISSION D’ENQUÊTE RELATIVE À L’IMPACT SOCIÉTAL, SOCIAL, ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA RÉDUCTION PROGRESSIVE DU TEMPS DE TRAVAIL » était chargée de dresser un bilan objectif des 35 heures.

Le texte est consultable en cliquant sur l’image ci-dessous.

Il dresse un constat sans appel :

  1. La réduction du temps de travail est une évolution historique et générale qui s’inscrit dans une tendance mondiale
  2. La réduction du temps de travail est le résultat d’une véritable demande sociale
  3. En France, la mise en oeuvre de cette réduction s’est faite sans perte de salaire
  4. La mise en oeuvre des 35 heures a entraîné la réduction du chômage
  5. La mise en oeuvre des 35 heures a permi de créer des emplois
  6. La mise en oeuvre des 35 heures a permi d’améliorer la productivité
  7. Les responsables industriels ne souhaitent pas remettre en cause les 35 heures
  8. Les 35 heures n’ont pas occasionné de surcoût sur les finances publiques
  9. Les 35 heures ont été un facteur de progrès social
  10. Une réflexion doit être menée pour améliorer certains effets néfastes, sans remettre en cause la durée du travail hebdomadaire

Délimitation des régions : une fin de non-recevoir inacceptable

Paul Molac
Député apparenté Union démocratique bretonne (UDB)
4ème circonscription du Morbihan
26 Place de la Mairie
56800 Ploërmel
02 97 70 61 72
pmolac@assemblee-nationale.fr

Contact presse : 06.31.49.68.38

 

Jeudi 20 novembre 2014

Communiqué de presse

 Délimitation des régions : une fin de non-recevoir inacceptable

 

Paul Molac, député du Morbihan apparenté Union démocratique bretonne (UDB) dénonce avec force que l’examen du Projet de loi de délimitation des Régions en deuxième lecture à l’Assemblée nationale n’ait servi qu’à confirmer le mauvais texte voté en première lecture en juillet et construit sur un postulat de départ totalement biaisé : c’est en faisant des grandes régions, que l’on fait des régions puissantes.

 

En effet, c’est la même carte à 13 régions, niant les aspirations des populations, notamment en Bretagne et en Alsace, qui a été votée alors que personne ne peut nier que plus que de leur taille, la force des régions provient de leurs compétences et de leur budget, de leur cohésion et de leur cohérence. Elle vient des citoyens s’ils se reconnaissent dans les institutions régionales.

 

Si nous avions très peu d’espoir de voir évoluer cette carte technocratique proposant des fusions bloc par bloc, nous comptions pouvoir l’améliorer démocratiquement par le bas en assouplissant un droit d’option alors totalement verrouillé. Malgré le soutien de députés Bretons de tous les bancs, le groupe majoritaire à l’Assemblée nationale a exprimé une fin de non-recevoir sur le sujet, n’allant même pas jusqu’à voter mon amendement de consensus demandant de baisser le seuil d’approbation du droit d’option des 3/5è à la majorité absolue. Additionné au maintien du droit de veto de la région d’origine qui peut s’opposer au choix d’un de ses départements, ce droit d’option est un véritable leurre.

 

C’est avec détermination que je continuerai à combattre cette réforme profondément centralisatrice, qui éloignera le citoyen des centres de décision et qui ne permettra pas l’émergence des régions comme véritable acteurs de développement économique à l’image de l’Allemagne. C’était pourtant la raison-même de cette loi.