Archives de catégorie : Eleccions

Las candidaturas occitanistas sostengudas pel Partit Occitan

Nòstres candidats a las eleccions legislativas 2017 / Nos candidats aux élections législatives 2017 :

Gisèle Berlic, Philippe Vilmen remplaçant, 2ème circonscription du Tarn.

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Didier Cade, Danièle Collombon remplaçante, 6ème circonscription du Var.

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Thérèse de Boissezon, Julien Bayssac remplaçant, 1ère circonscription des Pyrénées-Atlantiques.

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David Grosclaude, Maëva Caubet remplaçante, 3ème circonscription des Pyrénées-Atlantiques.

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Anne-Marie Hautant, Bernard Vaton remplaçant, 4ème circonscription du Vaucluse.

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Stéphane Roudier, Marie-Émilie Pasquer remplaçante, 4ème circonscription de Dordogne.

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Le Partit Occitan sosten tanben le candidat / Le Partit Occitan apporte son soutien au candidat :

Didier CHEREL (EELV), Sylviane FRANZETTI, remplaçante, Partit Occitan, dans la 9ème circonscription des Alpes-Maritimes.

Nous soutenons aussi des dizaines de candidatures partout en France avec Régions et Peuples Solidaires.

Faire échec au Front National : Construire une nouvelle région et un nouveau monde en commun

La liste Nouveau Monde en Commun conduite par Gérard Onesta a décidé de se regrouper avec la liste de Carole Delga.

L’extrême droite est arrivée en tête. Le danger qu’elle fasse main basse sur la région a imposé un esprit de responsabilité face à la gravité de la situation. Il ne s’agit pas d’un ralliement mais d’une addition nécessaire.

Notre rassemblement, citoyen, écologiste et solidaire, Nouveau Monde En Commun, a développé de nombreuses propositions alternatives pendant la campagne. Nous continuons donc à être indépendants du gouvernement. Nous agirons dans le Conseil Régional contre l’austérité, pour une autre redistribution des richesses, pour davantage de services publics de proximité, pour la promotion de nos cultures occitane et catalane, pour une mise en place programmée de la transition écologique et une relation permanente des élu-es avec les citoyen-nes autour de la charte éthique et démocratique qui a été au cœur de nos propositions.

Il faut maintenant desserrer l’étau de la menace haineuse et réactionnaire qui nous étouffe, redonner un nouvel espoir.

Nous agirons, au quotidien pour que les urgences sociales, les préoccupations écologiques et les attentes démocratiques soient prises en considération et représentées à la Région. En cas de victoire au second tour de la liste de regroupement conduite par Carole Delga, 27 élus porteront au conseil régional le programme de premier tour de la liste Nouveau Monde en commun. Ils pourront influer fortement pour des choix qui amélioreront la notre vie quotidienne.

Nouveau Monde En Commun appelle donc à se mobiliser pour faire échec à l’extrême droite qui sème la haine et organise la division mortifère au sein de notre peuple.

Nouveau Monde En Commun appelle à faire vivre nos valeurs de Convivéncia , nos valeurs de solidarité et de fraternité, de vivre ensemble, pour toutes et tous sur l’ensemble de nos territoires et de nos quartiers.

Dimanche 13 décembre, pour battre la droite et l’extrême droite, il est de la responsabilité de toutes et tous de se mobiliser en votant pour la liste de rassemblement conduite par Carole Delga.

Le discours de Patric Roux lors du meeting Nouveau Monde

Ce jeudi 3 décembre, Gérard Onesta et les candidats Nouveau Monde pour les régionales en Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées tenaient leur dernier meeting avant le vote qui aura lieu dimanche 6 décembre. Devant les 2000 personnes présentes, Patric Roux secrétaire fédéral du Partit Occitan et tête de liste départementale dans l’Aude est intervenu sur la partie du programme de Nouveau Monde consacrée à la culture.


Meeting Tlse 03 déc. 2015 Part… par nouveaumondeencommun

Ils sont nombreux les artistes, les femmes et les hommes qui ont choisi d’apporter leur soutien à NOUVEAU MONDE, et je crois que ça n’est pas un hasard !

 

Pour nous tous, la culture n’est pas un supplément d’âme, mais un pilier essentiel du développement durable parce qu’elle est une nécessité, et même une nécessité vitale !

 

En ces temps de crise sociale et démocratique : pourrions-nous vraiment nous en passer ? Evidemment non et ça tombe bien, pour nous la culture est aussi une priorité politique !

 

Celle que nous défendons est à l’image de la Région que nous voulons : plurielle, populaire, ouverte, métisse et ancrée dans nos racines.

 

Avez vous senti le malaise à droite, chez notre 100 % aveyronnais Dominique Reynié, quand on parle de culture ? Pour lui comme pour tous les amis de Sarkozy, c’est une simple ligne budgétaire… une variable d’ajustement. Même dans les rangs de Carole Delga : ils nous demandent déjà combien ça va coûter et comment on va financer ?  Ce qu’il faut leur répondre ce dimanche, c’est que la culture, ce sont d’abord des emplois. 52 000 dans cette région, presque autant que le secteur aéronautique.

 

C’est que la culture, ce sont des milliers de bénévoles qui se mobilisent dans les associations, les festivals, sur le terrain. Ce sont les artistes, les créateurs, les diffuseurs. Ce sont aussi tous ces techniciens, ces intermittents qui luttent depuis des années pour survivre. Je suis directeur de productions culturelles, et je peux vous garantir que sans eux, la culture, ça n’est plus rien.

 

Je vous propose d’applaudir leur combat car c’est pour chacun de nous qu’ils résistent !

 

Faire de la politique, vous le savez, c’est faire des choix.

 

Nous sommes aujourd’hui les seuls à dénoncer les baisses de dotation, tant de la part de l’Etat que du Conseil Régional.  Nous sommes les seuls à affirmer que nous rétablirons les crédits amputés depuis 10 ans !

 

Ces choix, nous les assumerons ! Et si certains nous les contestent, qu’ils nous chiffrent alors le coût social et humain de l’ignorance !

 

C’est pour cela que nous accompagnerons la structuration des filières dans le théâtre, l’édition, les musiques actuelles, comme dans l’audio-visuel. Et que nous défendrons un vrai maillage culturel du territoire, un service public régional pour aider les compagnies, les petites structures, l’éducation populaire. Nous créerons un pôle de ressources pour l’organisation d’éco-festivals.

 

Nous soutiendrons le réseau des librairies indépendantes et l’économie du livre, le développement des médias indépendants avec un service public régional de l’audiovisuel et notamment une véritable télévision, régionale, indispensable, à notre démocratie.

 

Les cultures occitanes et catalanes auront leur place légitime.

 

Notre région, cette terre d’accueil est riche de sa diversité. C’est ici, sur nos terres occitanes que fut pensée et érigée le concept de la Convivéncia, c’est-à-dire du vivre-ensemble. Nous en ferons une véritable richesse parce qu’on ne saurait défendre la diversité biologique sans défendre la diversité linguistique et culturelle.

 

Si nous agissons contre le réchauffement climatique, nous agirons  aussi contre le refroidissement culturel !

 

Aimé Césaire disait : “La culture, c’est tout ce que l’homme a inventé pour rendre le monde vivable et la mort affrontable.” C’est la seule raison d’être de la politique et de la société. C’est elle qui fonde la civilisation.

 

Nous la considérons comme l’antidote à la perte de repères, à la crise de sens qui mène au repli, au rejet de l’autre, à la dérive sécuritaire, à l’état d’urgence et au nationalisme !

Chers amis, nous sommes face à une immense responsabilité, un défi que nous sommes les seuls à pouvoir relever. L’extrême-droite a le vent en poupe. Un vent dangereux souffle à nos portes. Mais je le dis : Monsieur Alliot, vous ne parviendrez à vos fins. Ni dans trois jours, ni dans six ans, ni jamais. Parce que nous sommes là et que nous ne lâcherons rien ! Comme le dit Gérard Onesta, face à la montée de l’extrême droite, nous sommes l’antidote.

 

Saviez-vous qu’ici, dans cette ville de Toulouse, les lois et les coutumes stipulaient que tout étranger devenait Toulousain de droit une fois passées les portes de la ville ?  Une tradition qui a existé jusqu’aux républicains espagnols qui ont fait de Toulouse la capitale de leur exil.

 

C’est cela, la tradition de convivéncia occitane et que nous voulons promouvoir. Alors que le maire de Toulouse veut expulser aux Izards les réfugiés Syriens, ceux qui ont vécu quotidiennement l’horreur d’une guerre bien réelle, nous proposons de faire de cette région un modèle d’intégration, de tolérance et de respect. Un modèle de solidarité ouvert à toutes les influences du monde.

 

En puisant dans notre culture, nous trouverons les armes contre les inégalités, contre les discriminations qui sont le terreau de la division, de la stigmatisation et finalement du terrorisme !

 

Nous pouvons virer en tête de la gauche dimanche soir.

 

Ce que nous proposons est à la fois révolutionnaire et très concret. Volèm viure, trabalhar e decidir al pais.

 

OUI, nous voulons pouvoir vivre, travailler et décider au pays. Nous voulons une région hors TAFTA. Nous voulons une région qui soutienne les emplois socialement utiles, écologiquement responsables. Nous voulons des services publics qui fixent l’activité et la vie de nos territoires. Nous voulons une région fière d’elle-même et tournée vers l’Europe et le monde.

 

Nous voulons prendre notre avenir en main !

 

Le pays tout entier nous observe et en tant qu’occitaniste, je suis fier de participer à cette gauche, celle qui ne renonce pas.

 

Cette région, l’Occitanie-Catalogne que nous voulons, c’est la vraie République, celle qui ne renie ni la liberté, ni l’égalité, ni la fraternité.

 

Chers amis, chers camarades, nous sommes la seule gauche !

 

 

 

Mobilisation pour les élections régionales

La gestion des régions est un enjeu de démocratie local, mais également global vu leur élargissement[1]. Cette tribune attire l’attention sur les discriminations dont fait l’objet dans cette campagne la gauche critique, dans ses diverses composantes. Ces manquements ne peuvent que servir les forces réactionnaires.

                                 Un contexte socio-politique sinistré

Les élections des 6 et 13 décembre 2015 s’inscrivent dans un contexte de nette progression de l’abstentionnisme et des replis identitaires, résultantes d’une politique de redistribution souvent inefficace et injuste. A cela s’ajoute l’actualité des attentats parisiens et de l’état d’urgence, qui a imposé un coup d’arrêt au débat citoyen. Cela dit, du fait du matraquage des médias dominants qui alimentent la paranoïa sécuritaire, toutes les listes ne sont pas logées à la même enseigne. Les organisations politiques les plus favorables à un redoublement guerrier enregistrent des hausses de popularité inversement proportionnelles à leur degré de responsabilité dans les passifs déplorés. Pendant ce temps, le mouvement social, écologique et citoyen est partiellement muselé du fait du maintien abusif de l’état d’urgence suite aux attentats djihadistes. Force est de constater que les règles du jeu ont changé et sont en partie pipées.

               Halte à l’OPA d’une extrême-droite xénophobe et nationaliste

La marginalisation des listes de la gauche critique est renforcée également par les prédictions médiatiques concernant un « raz de marée » frontiste. Il est temps d’établir les responsabilités de la présidence Hollande, suite à celle de N Sarkozy, dans la progression de l’extrême-droite. Il est temps de rétablir certaines vérités fondamentales.

Le FN est le premier parti de France depuis les élections européennes de 2014. Un bilan est à effectuer d’une année de gestion de cette nouvelle donne: le recul de l’influence française au Parlement européen est un fait trop occulté dans le débat hexagonal, quoique symboliquement et politiquement grave. Cette expérience va t’elle se répéter à l’échelle régionale?

« On vous l’avait bien dit » ou le FN prophète de malheur: à cette géo-politique nationaliste et xénophobe, que met scrupuleusement en application le gouvernement Valls-Cazeneuve-Le Drian, nous devons opposer un programme de politique étrangère, militaire, industrielle (d’armement), migratoire et de coopération décolonisé, mieux contrôlé et plus démocratique.

Le FN apparaît en fait comme l’inconscient débridé et irresponsable d’un Etat-nation devenu en partie hors de contrôle. Il reste à construire une résistance citoyenne organisée à l’égard des dérives d’abord austéritaires, puis autoritaires et militarisées de la présidence Hollande, qui s’avèrent autant d’applications d’éléments de programme frontiste ou des droites.

 

 

         Régions et quartiers populaires : l’unité du peuple dans la diversité de ses composantes territoriales

Les régions, quasi-entièrement à gauche depuis l’aventure sarkozyste, se sont avérées des boucliers, même partiellement, à l’égard de la politique austéritaire menée par l’exécutif. La possibilité d’un retour de certaines à la droite, voire de la conquête de certaines par le FN, phénomènes qui succéderaient au retour du Sénat dans l’escarcelle de la droite, s’explique d’abord par les dérives gouvernementales. L’authentique unité nationale, celle du peuple, est forte de la diversité de ses composantes territoriales et des contrepoids culturels et politiques qu’elles alimentent, outre-mer comme en métropole. Ce n’est pas celle qui s’épanche en propagande cocardière, au motif de la compassion à cultiver à l’égard des victimes collatérales d’un conflit Nord-Sud qui ne dit pas son nom.

La marche pour la dignité et les commémorations des dix ans des révoltes des banlieues (en 2005) l’ont enseigné : le maintien de la concorde civile et de la démocratie en France passe par l’arrêt des politiques de racialisation et xénophobes qui alimentent, dans un contexte de chômage endémique, les discriminations à l’égard des citoyen-nes et jeunes des quartiers populaires et multi-ethniques, et par voie de conséquence les radicalisations djihadistes.

La mobilisation des citoyen-ne-s et des jeunes est indispensable pour que cette échéance électorale ne soit pas l’occasion d’une nouvelle catastrophe politique. Après la réussite des actions écologistes malgré l’état d’urgence dans le cadre de la COP21, il s’agit de redoubler l’essai. En dépend la construction d’alternatives viables et pérennes à la gestion de crise menée par l’oligarchie néo-libérale et autoritaire.


 

Signataires : Karine Ballon documentaliste (Grenoble, 38), Franc Bardou poète et enseignant (Auterive, 31), Jean-Claude Bauduret ingénieur (Lectoure, 32), Adda Bekkouche juriste (Colombes, 92), Martine Boudet enseignante (Toulouse, 31), Marc Brunet enseignant (Cavaillon, 84), Christian Delarue cadre administratif (Rennes, 35), Monique Demare enseignante (Frangy, 74), Tosse Ekue animateur culturel (Toulouse, 31), Yann Fiévet socio-économiste (Ile de France), Claude Garcia médecin du travail (Toulouse, 31), Jérôme Gleizes, universitaire (Paris, 75), Agnès Jouan retraitée fonction publique syndicaliste (Paris, 75), Georges Labouysse historien (Toulouse, 31), Evelyne Perrin sociologue (Ile de France), Jean-François Pin responsable d’associations citoyennes (Ile de France), Gérard Tautil enseignant (Signes, 83), Béatrice Turpin cinéaste (Paris), Jean-Paul Vanhoove retraité (Ile de France), Mireille Wolff enseignante (Ile de France)

 

[1] Les régions ont pour fonction de gérer l’environnement et la transition énergétique, les parcs naturels, l’aménagement du territoire, les transports, la répartition des fonds structurels européens, le développement économique (innovation, enseignement supérieur et recherche), la formation professionnelle, les lycées, la culture, le sport, la politique de la ville.

MediaPart – Patric Roux, une « confiance absolue en Gérard Onesta »

Dans le sud-ouest, Gérard Onesta, le rassembleur, se révèle comme la surprise des régionales

 

À la tête d’une liste d’union aux régionales en Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, Gérard Onesta est un militant écologiste de longue date. Sa sincérité est reconnue même par ses adversaires. Député européen assidu, il préfère le parlement et le terrain que les plateaux télé. La surprise possible des régionales. 

Toulouse, reportage

« On dit bien vrai qu’un honnête homme, c’est un homme mêlé », disait Montaigne. Mêlé aux autres, Gérard Onesta l’est pour le moins, à la tête d’une liste d’union pour les régionales où se côtoient écologistes et communistes, intellectuels et régionalistes« Il est parfaitement légitime, ce n’est pas un leader bonapartiste, il a un vrai souci de campagne collective », assure Serge Regourd, professeur de droit, qu’il a convaincu d’entrer en politique et de rejoindre sa liste.

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Dernier sondage : Onesta à 13% ! A gauche, rien n’est joué !

LANGUEDOC ROUSSILLON / MIDI PYRENEES

ULTIME SONDAGE :
À GAUCHE, RIEN N’EST JOUÉ !

Tous les observateurs de la vie politique savent que la cristallisation des intentions de vote se fait uniquement dans la semaine qui précède le scrutin.

C’est pour cela que « Nouveau Monde » a voulu vérifier dans les ultimes heures de campagne, auprès d’un des principaux instituts de sondage, si la dynamique qu’il constatait sur le terrain allait bien se traduire sur le plan électoral.

Pour obtenir un résultat tangible, il donc été fait appel à un institut au sérieux réputé, et la méthode d’enquête retenue a été celle considérée comme la plus fiable (sondage en ligne avec échantillon raisonné, sur un panel de plus de 1000 répondants, avec intitulé de chaque liste précis et uniformisé pour éviter toute déformation de leur interprétation par les personnes interrogées).

Les dates d’enquête de terrain sont également les plus récentes possibles (1er et 2 décembre, soit hier et avant hier) c’est-à-dire que ce sondage a débuté 3 à 10 jours plus tard que les dernières enquêtes publiées ce jour.

De cette étude d’opinion il ressort :

  • Que la Région Languedoc Roussillon / Midi Pyrénées reste clairement ancrée à
    gauche malgré l’étiage haut du FN et face une droite en stagnation ;
  • Que la liste de rassemblement citoyenne écologiste et solidaire confirme sa dynamique en étant toujours en position d’être en tête de la gauche au soir du premier tour, face un PS qui plafonne loin de ses résultats électoraux habituels ;
  • Que dans l’hypothèse de jonction de second tour entre les deux grandes listes de gauche, Gérard ONESTA est aussi rassembleur que son homologue socialiste pour battre clairement le FN.

Cette enquête (que vous retrouverez dans son intégralité en cliquant ici) montre donc bien que si la gauche doit conserver la région, la nature exacte de cette gauche reste encore incertaine.

 

COP 21 – 12 propositions pour relever le défi climatique !

La lutte pour le climat conditionne l’avenir de notre monde : la santé, l’économie, l’emploi, la solidarité et l’égalité, l’agriculture et l’alimentation, la paix. C’est une responsabilité collective envers les générations futures. Les candidat/es Nouveau Monde de la région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées s’engagent à développer et à traduire dans les actes les « 12 propositions essentielles pour les décideurs politiques » de Nicolas Hulot.

Nous sommes prêts.

1. Réguler enfin la finance

  • Lutte contre les paradis Fiscaux et l’évasion fiscale en demandant à chaque établissement bancaire en relation contractuelle avec le Conseil Régional de fournir la preuve formelle de sa non-implication dans ce système
  • Mise en œuvre d’évaluations et de notations sur des critères environnementaux et sociaux.
  • Soutien aux monnaies locales

2. Mettre l’économie au service des humains

  • Engagement fort pour l’économie sociale et solidaire et mise en place d’’un indicateur régional de progrès humain et écologique
  • Conditionnalité sociale et écologique des aides aux entreprises avec création d’un label « Entreprise en transition »
  • Expérimentation d’un revenu de base universel et du partage du temps de travail pour les entreprises volontaires

3. Mettre fin aux abus des multinationales

  • Mise « hors zone TTIP (TAFTA) » de la région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées
  • Ouverture d’un registre des lobbyistes. Les élu-es rencontré-es et les moyens déployés dans l’action de lobbying seront publics.
  • Fin des grands projets inutiles soutenus par certains grands groupes.

4. Produire et consommer dans un cercle vertueux

  • Projet « Région à énergie positive » (développement massif des énergies renouvelables et économie des ressources dans le cadre du scénario négaWatts)
  • Programme de réduction des déchets et développement de l’économie circulaire
  • Bonification des aides aux entreprises qui gèrent en réseau leurs flux (eau, énergie, matières premières) et/ou qui s’approvisionnent avec des matières premières secondaires, issues d’un premier recyclage

5. Démazouter les investissements

  • Engagement dans le « désinvestissement carbone » vis à vis des partenaires financiers, caisses de retraites, etc…
  • Développement de la recherche sur la production de matériaux biosourcés, la structuration des filières de production, la relocalisation du recyclage des déchets
  • Refus des permis d’extraction et d’exploration du pétrole, huile et gaz de schistes sur l’ensemble du territoire

6. Intégrer la pollution au prix de vente

  • Intégration et priorisation du critère carbone dans les achats des Régions
  • Mise en place d’une taxe poids lourds régionale
  • Mesures d’encouragement des ménages et collectivités au changement du parc automobile diésel

7. Garder sa couleur bleue à la terre

  • Réforme de la politique de l’eau pour préserver la ressource et renforcer la protection des cours d’eau, des zones humides, des berges et du littoral
  • Co-financement d’un réseau de retenues collinaires peu coûteuses, préférées aux projets de barrages (l’Ousse (65), Sivens (81)
  • Application du principe pollueur-payeur et gaspilleur-payeur

8. Préserver les sols, supports de la vie

  • Elaboration d’un schéma directeur des « terres agricoles et naturelles d’intérêt régional » à sanctuariser
  • Mise en œuvre d’un Plan « Zéro Phyto »
  • Création d’un Observatoire Régional de la biodiversité

9. Nourrir sans détruire

  • Réalisation d’un Schéma régional de la transition agro-écologique et de soutien aux circuits courts et de proximité alimentaires (aides à l’installation, transmission, formation, conversion)
  • Mise en place d’une véritable démocratie alimentaire via un plan régional de l’agriculture et de l’alimentation durable associant les professionnels, les consommateurs et les collectivités
  • Financement d’une grande étude sur les effets des pesticides sur la santé des agriculteurs

10. Renforcer la justice sociale pour combattre le dérèglement climatique

  • Révision des politiques tarifaires pour un droit au transport pour toutes et tous, pouvant aller jusqu’à la gratuité pour certains services ou pour les populations à faibles revenus
  • Vaste plan de rénovation et d’isolation thermique des logements privés et sociaux et création d’un fond de financement régional dédié aux ménages en situation de précarité énergétique avec notamment un recours au tiers financeur.
  • Plan d’action « Littoral 2020 » comprenant des programmes préventifs de lutte contre l’érosion et les risques de submersion marine

11. Réinventer la démocratie

  • Application stricte de la Charte éthique et démocratique
  • Commissions de concertations citoyennes et évaluation publique des politiques
  • Votations citoyennes sur les grands projets qui impactent nos territoires

12. Donner une gouvernance mondiale à l’environnement

  • Représentation dans les associations de collectivités locales (CGLU, AMF, etc.)
  • Création d’un Fonds Vert des collectivités locales
  • Renforcement de la coopération avec les pays du Sud

ALPC – Pourquoi nous, occcitanistes, sommes candidat-e-s sur la liste « Faisons ensemble » et pas sur la liste EELV ?

La question nous est posée par quelques personnes, légitimement puisqu’en 2010, dans le cadre d’un accord  conclu entre Régions et Peuples Solidaires (fédération dont le POC est membre) et EELV, je menais la liste dans les Pyrénées Atlantiques pour les élections régionales.

Sachez avant tout qu’il y a des occitanistes candidat-e-s aux régionales en Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes. Il y en a dans plusieurs départements dans la nouvelle région (Pyrénées-Atlantiques, en Dordogne, en Lot-et-Garonne, en Gironde, en Corrèze, Haute-Vienne). Parmi ces candidat-e-s, il y a des militants du Partit Occitan et d’autres qui ne sont pas membres du P.OC. Tous sont présents sur la liste « Faisons ensemble » menée par Marie Bové et Joseph Boussion.

Marie Bové a partagé avec moi les bancs du Conseil Régional pendant cinq ans. Nous avons l’habitude de travailler ensemble.

Cette liste est le résultat d’un rassemblement où l’on trouve des personnes très diverses. La présence des occitanistes sur cette liste nous y a semblé naturelle, c’est d’ailleurs elle  qui lui donne un sens particulier. C’est une liste qui porte les idées qui nous sont chères en matière de décentralisation et de régionalisation, d’écologie. Sur le plan social et économique, tout comme dans le domaine de la politique publique en faveur de la langue occitane nous avons élaboré ensemble un programme cohérent.

La liste bénéficie du soutien clair de José Bové, eurodéputé écologiste. Nous connaissons ses engagements et nous les partageons.

Depuis le mois de mai le Partit Occitan a cherché un accord avec EELV. En vain. Des contacts ont été pris afin de trouver un accord entre le Parti Occitan et EELV, sur la base d’un contenu programmatique et d’une stratégie de recomposition de la gauche.

Deux réunions ont eu lieu entre les délégations de nos deux organisations. Certains militants d’EELV ont pesé pour qu’elles aboutissent à un échec, en imposant à l’ensemble de leur organisation une posture anti-occitaniste radicale (1). C’est donc l’ensemble d’EELV en Aquitaine/Limousin/Poitou-Charente qui a suivi cette minorité, en rejetant un accord politique qui incluait une participation financière du Partit Occitan à la campagne, la mise en commun des moyens militants, une contribution programmatique et un accord de gouvernance, en contrepartie d’un engagement sur des objectifs précis et au moins un-e élu-e en cas de victoire. Très clairement, nous (la dizaine de personnes constituant les délégations) n’avons pas ressenti de volonté d’aboutir.

Nous le regrettons tous. D’autant plus qu’un accord a été possible chez nos voisins dans le cadre de la liste menée par Gérard Onesta…

 

(1) « Il faut s’affranchir de la tentation du repli identitaire. Les mouvements régionalistes s’inscrivent aujourd’hui dans cette démarche à contresens de l’histoire, même si ces mouvements prétendent évidemment le contraire ». Extrait d’une tribune publiée dans la « République des Pyrénées » et signée par les responsables EELV Béarn le 10 mai 2014 à l’occasion des élections européennes

 

Rescontre de « Monde Novèl amb Gerard Onesta » amb Convergéncia Occitana

Le débat organisé par Convergéncia Occitana ce mardi après-midi entre les représentants des quatre principales listes pour les élections régionales en Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées. Patric Roux, tête de liste pour l’Aude et porte-parole du rassemblement mené par Gérard Onesta représentait « Nouveau Monde ».

.@PatricRoux expose les propositions @nveau_monde en faveur de la langue occitane #LRMP #occitan pic.twitter.com/gpSIzUpukr

— Nouveau Monde (@nveau_monde) 1 Décembre 2015

Les propositions pour l’occitan de Nouveau Monde – En commun ont été chaleureusement accueillies. Les propositions faites ont été à la hauteur des enjeux de nos langues et cultures, alors que ses adversaires ne promettent ou n’avancent rien, ou bien se contentent de la situation actuelle, pourtant dramatique.

La rencontre avec Convergencia Occitana débute par le bilan de Martin Malvy : des promesses tenues, certaines à moitié, et d’autres pas

— Patric Roux (@PatricRoux) 1 Décembre 2015

Entre la liste Saurel qui explique vouloir défendre l’occitan au nom des « traditions », refuse que le mot  » Occitanie » figure dans le nom de la future région et ne « peut pas prendre d’engagements budgétaires sur les langues régionales.

Débat Convergencia Occitana : @saurel2014 ne sait pas quoi répondre à toutes les questions… @nveau_monde s’est engagé sur tous les points!

— Gael Tabarly (@gaeltabarly) 1 Décembre 2015

La liste Reynié qui reconnaît elle aussi  » ne rien pouvoir promettre budgétairement pour l’occitan » et qui admet qu’elle « n’a pas de programme ambitieux ».

On s’endort sur les élucubrations du lieutenant-colonel envoyé de @DominiqueReynie qui ne connait rien de l’histoire ni langue #occitan es

— Renaud Savy (@SavyRenaud) 1 Décembre 2015

Et la liste Delga qui tente désespérément de démontrer l’engagement occitaniste de sa tête de liste, en reconnaissant que certains engagements de Martin Malvy ont été tenus, d’autres non et d’autres à moitié…

La transversalité de la question occitane à la région, seule solution pour sortir du ghetto @PatricRoux #lrmp @nveau_monde

— Renaud Savy (@SavyRenaud) 1 Décembre 2015

La liste Nouveau Monde – En commun propose un budget de 3€/an/habitant pour les cultures régionales, un vice-président, la formation des agents et des élus, une politique transversale affectant tous les domaines d’intervention, un second lycée calandreta, etc (http://snip.ly/sFTO).

Sensibiliser les agents et des élus à l’#occitan pour un changement d’approche global. @PatricRoux #lrmp @nveau_monde

— Renaud Savy (@SavyRenaud) 1 Décembre 2015

 

Avec un engagement clair : la culture comme priorité politique absolue pour faire face à la crise profonde de la convivéncia.

De vèire tanbens, le reportatge del JT occitan de France 3 sus Gérard Onesta : 


Gerard Onesta par france3midipyrenees