Archives de catégorie : Accions

Samedi 19/03 : Contre les violences de l’extrême droite à Aix et dans le pays d’Aix

Contre les violences de l’extrême droite à Aix et dans le pays d’Aix

Rassemblement pour les libertés et la démocratie

Nous assistons, depuis quelques mois, à une montée inquiétante de l’extrême droite. Le poids électoral du FN, la libération de la parole raciste engendrent une montée de la haine et de la violence de cette extrême droite décomplexée et visible dans nos rues :
  • Un commando d’extrême droite fait irruption dans le local du PCF aixois. Dégradations, tentative d’incendie, agression de militants.
  • Des fanatiques d’extrême droite rompent le Cercle de Silence aux allées Provençales.
  • Des activistes d’extrême droite font irruption dans une conférence du PS sur la montée de l’extrême droite à l’IEP d’Aix.
  • Des extrémistes de droite, viennent faire le coup de poing lors des voeux du député Jean David Ciot. Dégradation de l’entrée du théâtre – bagarre – menaces de mort à l’adresse du député.
  • Une poignée de militants royalistes et identitaires manifestent le 30 janvier, date anniversaire de l’accession d’Hitler au pouvoir en 1933, au cœur de notre ville.
  • Des propagandistes racistes commémorent à Roquevaire les manifestations sanglantes du 6 février 1934, ayant fait 15 morts, date à laquelle les ligues nationalistes ont tenté de renverser la République.

Se rassembler contre le racisme, pour la fraternité et la solidarité

Nous demandons aux autorités de dissoudre, sans délai, conformément à la loi, ces mouvements violents s’attaquant à la République et aux libertés : Action Française et mouvements identitaires. Il leur appartient d’être fermes et de mettre un terme définitif à ces trop nombreux troubles à l’ordre
public.
Nous refusons ces discours antirépublicains, racistes et antidémocratiques. Les valeurs de la République sont inspirées de la philosophie des Lumières. Elles s’opposent, comme l’histoire de notre ville et de notre région, à ces résurgences obscurantistes.
Nous affirmons que les étrangers ne sont responsables en rien de cette situation. Les immigrés et les réfugiés n’ont pas à en être les boucs émissaires. Cette extrême droite violente, haineuse prospère sur le terreau de l’injustice sociale. Les forces progressistes doivent tracer ensemble des perspectives de développement, d’égalité et de progrès pour la combattre.
Nous refusons cette ambiance nauséabonde, ces pratiques qui rappellent des heures sombres de notre histoire. Ne laissons pas la rue à ces groupes fascisants. Face à eux restons vigilants et mobilisés.

Nous appelons les aixois à se rassembler

le samedi 19 mars à 16h00

à la Rotonde

Vivent la démocratie et la République !

Liberté, égalité, fraternité

Premiers signataires :
Aix Solidarité, Aix Vangard, ATMF, ATTAC Aix, Debunkers des hoax / Rumeurs d’extrême-droite, Ensemble ! , FSU, Génération Écologie, Jeunes Socialistes 13, LDH, Les Déconomistes, LICRA, Osez Le Féminisme 13 !, Partit Occitan, PCF, PS, Résister Aujourd’hui , Solidaire 13, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des Avocats de France, UL-CFDT Aix, UL-CGT Aix, UNEF, Union des Démocrates et des Écologistes,
Visa 13

Régions : après le charcutage, voici l’assaisonnement et l’enfumage !

Nous y voici ! Quel sera le nom des nouvelles régions ? Les naïfs croyaient que les habitants de ces nouveaux territoires auraient le droit de dire leur point de vue. Il n’en sera rien. Ils n’auront droit qu’à l’impression d’avoir donné leur avis. Pour le reste l’Etat s’en chargera. C’est lui qui « proposera » des noms. C’est ce que l’on apprend dans une lettre qui a été rendue publique et que signe le préfet de la nouvelle région constituée de Midi-Pyrénées et de Languedoc-Roussillon.

Après le charcutage inoubliable qui a donné les nouvelles régions, voici venu le temps du choix du nom. Charcuter c’est bien, mais il faut assaisonner ! Et ce n’est pas le moment le moins important de la recette.

La technique est assez simple. Il faut laisser discuter dans les régions et, si possible, faire émerger les propositions les plus absurdes et les plus farfelues qui soient. Par exemple, pour éviter toute référence à l’Alsace on aura laisser émerger « Alcalie » formé par ALsace Champagne Ardennes Lorraine. Il est vrai que pour Nord-Pas-de-Calais-Picardie on a fait fort : « Hauts de France ».

Il y aura bien un farfelu pour proposer un « Bas de France », qui apparaitra comme tellement idiot qu’à côté un « Sud de France » paraitra presque un moindre mal. Cela permettra aussi de noyer toutes les idées qui pourraient être divergentes, voire déviantes comme les noms qui contiendraient le mot «occitan » ou « catalan ».

On évoque même pour désigner la nouvelle région qui abrite à la fois Clermont-Ferrand, Lyon et Grenoble un très poétique « Rhovergne » !

Une fois toutes ces foutaises exprimées et mises sur la place publique, l’État n’aura aucun mal à nous expliquer que la récréation est terminée ; et il sortira de son chapeau une pincée de « Pyrénées -Languedoc » un bien fade « Rhin-Champagne ». Quant à l’Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes elle risque bien de se retrouver en « Sud-Ouest Atlantique ».

Tout cela se fera sur la même partition que celle qui a présidé à la fusion des régions. On prétendra que toutes les consultations des habitants sur les noms coûtent cher, qu’elles durent trop longtemps, qu’elles frisent le pinaillage, et on découvrira un beau matin, dans la presse, la liste officielle des noms de ces nouvelles régions.

Mais ne croyez pas que cela se fera sans complicités locales. Il y a des forces, dans nos territoires, toujours prêtes à rendre service au pouvoir parisien et à son administration à qui ils doivent tout…

Et vous verrez que ce sont ceux-là qui, demain, nous expliqueront que le nom fadasse que l’on nous propose pour notre région est un « nom moderne pour une région de taille européenne, a l’heure de la mondialisation ». On leur aura fourni les éléments de langage et ils les reprendront sans broncher dans les colonnes des ( de leurs ? ) journaux ou sur les plateaux des TV d’information en continu.

Charcutage, puis assaisonnement, pas garanti sans conservateur (tisme ?), ne reste plus qu’à nous enfumer…Et voilà le produit ! Il semble typique mais sa fadeur ne cessera de nous surprendre !

Pendant ce temps là nous n’aurons pas le temps de disserter sur ces régions qui n’ont aucun pouvoir, aucun moyen budgétaire, aucun levier fiscal. L’essentiel sera sauf : nous serons resté dans le superflu et l’anecdotique.

David Grosclaude

http://david-grosclaude.com/2016/03/14/regions-apres-le-charcutage-voici-lassaisonnement-et-lenfumage/

Nom de la région LRMP : oui à « Occitanie », avec un adjectif

Samedi dernier avait lieu à Narbonne un débat autour du nom de la grande région « Languedoc-Roussillon » à laquelle participait Patric Roux, conseiller régional du Partit Occitan. L’occasion pour le POC de réaffirmer la position qui avait été publiée le 28 décembre dernier :


 

Òc a Occitània ! Oui à l’Occitanie !

 

Notre région traverse une crise d’identité importante due à un grand nombre de bouleversements auxquels s’ajoutent selon l’INSEE un chômage persistant et une pauvreté plus prégnante qu’ailleurs (Taux de pauvreté communaux – INSEE 2015).

Crise d’identité, crise sociale : les conditions sont réunies pour que la citoyenneté se délite et l’extrême droite progresse. Ce que nous constatons toutes et tous.

Aujourd’hui, le nom de la future Région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, et donc une part de son identité, est au cœur du débat public. Question qui n’est pas secondaire : renforcer le sentiment d’appartenance régionale c’est renforcer le dynamisme et les solidarités locales. C’est aussi faciliter l’intégration des nouveaux arrivants. Plusieurs quotidiens régionaux proposent un vote numérique qui place « Occitanie » largement en tête des suffrages sur plus de 100 000 votants, très loin devant des appellations aussi incongrues que Sud de France ou Septimanie  !

Au Partit Occitan, nous nous réjouissons qu’Occitanie soit présent dans le futur nom. C’est à nos yeux l’affirmation d’une identité régionale réelle, fondée historiquement, porteuse de sens et de cohésion. Se rassembler sous le nom d’Occitanie c’est aussi vouloir une démocratie régionale plus vivante, plus proches des citoyens et capable de mieux répondre au besoin de démocratie auquel nous aspirons.

Pour autant, l’Occitanie ne peut se réduire à la future Région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon. Elle est par définition le pays de la langue d’oc et comprend également à grand trait Provence, Auvergne, Limousin et Aquitaine. Aussi, nous souhaitons qu’y soit adjoint un adjectif respectueux des autres terres occitanes comme Occitanie-Sud ou encore Occitanie-Centrale…

C’est le Conseil d’Etat qui tranchera cette question en 2016. Scandale s’il en est que l’Etat invalide notre capacité à décider ici ce que nous souhaitons pour nous-mêmes alors qu’il prétend rendre majeures les Régions.  

Patric Roux, pour la fédération régionale

Montauban : classement de la plainte de B. Barèges c/ G. Tabarly

version en occitan ci-dessous

 Je prends à l’instant connaissance par mon avocate, Me Claire Dujardin, du classement sans suite de la plainte pour diffamation dont j’étais l’objet depuis le 3 décembre dernier.  Le classement sans suite est motivé par la raison suivante : « infraction insuffisamment caractérisée ».

Il n’y avait donc aucune raison pour alerter la justice.

La plainte déposée par la plaignante ressemble bien à une tentative d’intimidation. Je ne sais si elle cherchera à contester la décision de la procureure de Montauban, mais pour ma part, je reste particulièrement serein. Je suis plus déterminé que jamais à exiger la transparence sur la gestion des affaires municipales.

Je tiens à remercier très chaleureusement les nombreuses personnes qui m’ont adressé leurs messages, les camarades, ainsi que mes collègues élus, de Montauban et d’ailleurs, pour leurs marques de soutien.

 

Gaël Tabarly

Conseiller municipal de Montauban – Partit Occitan

Rappel des faits : http://www.gaeltabarly.eu/quand-brigitte-bareges-porte-plainte-pour-faire-taire/

 


 

 Classament del planh de Mma Barèges que m’acusava de l’aver difamada

 

Sortissi de prene coneissença per mon avocata Me Clara Dujarin del classament sens seguida del planh per difamacion que n’èri l’objècte desempuei lo 2 de decembre passat. Lo classament sens seguida es motivat per la rason seguenda : «  infraction insuffisamment caractérisée ».

I avià donc pas cap de rason d’alertar la justicia.

Lo planh pausat per la planhenta ressembla plan una temptativa d’indimidacion. Sabi pas se cercarà a contestar la decision de la procuraira de Montalban, mès damòri particulariament seren.

Soi mai determinat que jamai a exigir la transparéncia sus la gestion dels afars municipals.

Teni a mercejar plan calorosament las nombrosas personas que m’an adreçat lors messatges, los camaradas, emai mos collègas elegits, de Montalban e d’endacòm mai, per lors marcas de sosten.

Gaèl Tabarly

Conselhièr municipal d’oposicion – Partit Occitan

Los faits : http://www.gaeltabarly.eu/quand-brigitte-bareges-porte-plainte-pour-faire-taire/

Montauban – Quand Brigitte Barèges porte plainte pour faire taire

J’ai appris jeudi 28 janvier faire l’objet d’une plainte de la part Brigitte Barèges. J’ai été entendu le lendemain dans les locaux de la Police Nationale de Montauban. Brigitte Barèges s’est longuement exprimée à ce sujet lors du Conseil Municipal de Montauban du mardi 2 février 2016.

La plainte déposée

Barèges m’attaque au nom de la ville pour « propos diffamatoires » avec constitution de partie civile concernant un tweet resté en ligne une heure environ le 2 décembre 2015.

La plainte est accompagnée d’une capture d’écran du tweet réalisée par un huissier de justice une 20aine de minutes après sa publication. Sur la capture d’écran, apparaît le délai de publication (« il y a 20 minutes »), ainsi que l’absence de retweet ou de favori.

Le cabinet de Brigitte Barèges aurait reçu des appels de journalistes évoquant ce tweet.

Les faits

Le mercredi 2 décembre, nous sommes plusieurs à être alertés d’une présence policière à la mairie de Montauban. L’information semble se confirmer par plusieurs sources : il s’agirait de perquisitions.

Lire la suite : http://www.gaeltabarly.eu/quand-brigitte-bareges-porte-plainte-pour-faire-taire/

Message de Patric Roux

Patric Roux a été élu conseiller régional le dimanche 13 décembre en Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées. Voici un message qu’il a souhaité adressé aux occitanistes :

 

Les élections régionales viennent de se clôturer.

 

Les cartes sont partout profondément rebattues : 7 régions à droite ; le FN s’avère dans l’incapacité de prendre une Assemblée malgré 6,4 millions de voix ; les régionalistes corses l’emportent haut la main.

 

Dans notre région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, la jonction des listes Nouveau monde conduite par Gérard Onesta et Notre sud conduite par Carole Delga ont permis de battre franchement la droite et le FN. Néanmoins, sa progression historique doit imposer humilité, réflexion et capacité à modifier en profondeur les pratiques politiques, la relation aux citoyens, le respect des engagements.

 

Pour ce qui relève de l’occitanisme, seule notre région conserve un conseiller régional avec mon élection.

 

Je salue le travail accompli par mes amis Guilhem Latrubesse, David Grosclaude, Gustave Alirol, Anne-Marie Hautant et Hervé Guerrera au cours de la dernière mandature. Ils ont partout fait avancer, et parfois dans des conditions difficiles, la question occitane dans leur assemblées régionales respectives. Nous continuerons bien évidemment à travailler ensemble, sous d’autres formes… Mais je sais pouvoir compter sur leur expérience et leurs compétences, et d’une manière plus générale tout simplement compter sur eux.

 

C’est donc une page qui se tourne et les chantiers sont immenses.

 

Il est encore trop tôt pour dire quelles seront mes responsabilités au sein de la future assemblée régionale. C’est le 4 janvier prochain qui verra l’installation de l’Assemblée. D’ici là, je ne serai pas au repos. Je vais multiplier les contacts, les consultations pour marquer ma volonté d’être dans une relation forte avec les acteurs de l’occitanisme et d’en être le porte-parole naturel.

 

Caduna e cadun poirà comptar amb mon engatjament sincèr per nòstra lenga, nòstra cultura, nòstre país. Vòstre sosten serà indispensable.

 

Dins l’espèra d’avançar amassa,

Amistosament,

Patric Roux

Mobilisation pour les élections régionales

La gestion des régions est un enjeu de démocratie local, mais également global vu leur élargissement[1]. Cette tribune attire l’attention sur les discriminations dont fait l’objet dans cette campagne la gauche critique, dans ses diverses composantes. Ces manquements ne peuvent que servir les forces réactionnaires.

                                 Un contexte socio-politique sinistré

Les élections des 6 et 13 décembre 2015 s’inscrivent dans un contexte de nette progression de l’abstentionnisme et des replis identitaires, résultantes d’une politique de redistribution souvent inefficace et injuste. A cela s’ajoute l’actualité des attentats parisiens et de l’état d’urgence, qui a imposé un coup d’arrêt au débat citoyen. Cela dit, du fait du matraquage des médias dominants qui alimentent la paranoïa sécuritaire, toutes les listes ne sont pas logées à la même enseigne. Les organisations politiques les plus favorables à un redoublement guerrier enregistrent des hausses de popularité inversement proportionnelles à leur degré de responsabilité dans les passifs déplorés. Pendant ce temps, le mouvement social, écologique et citoyen est partiellement muselé du fait du maintien abusif de l’état d’urgence suite aux attentats djihadistes. Force est de constater que les règles du jeu ont changé et sont en partie pipées.

               Halte à l’OPA d’une extrême-droite xénophobe et nationaliste

La marginalisation des listes de la gauche critique est renforcée également par les prédictions médiatiques concernant un « raz de marée » frontiste. Il est temps d’établir les responsabilités de la présidence Hollande, suite à celle de N Sarkozy, dans la progression de l’extrême-droite. Il est temps de rétablir certaines vérités fondamentales.

Le FN est le premier parti de France depuis les élections européennes de 2014. Un bilan est à effectuer d’une année de gestion de cette nouvelle donne: le recul de l’influence française au Parlement européen est un fait trop occulté dans le débat hexagonal, quoique symboliquement et politiquement grave. Cette expérience va t’elle se répéter à l’échelle régionale?

« On vous l’avait bien dit » ou le FN prophète de malheur: à cette géo-politique nationaliste et xénophobe, que met scrupuleusement en application le gouvernement Valls-Cazeneuve-Le Drian, nous devons opposer un programme de politique étrangère, militaire, industrielle (d’armement), migratoire et de coopération décolonisé, mieux contrôlé et plus démocratique.

Le FN apparaît en fait comme l’inconscient débridé et irresponsable d’un Etat-nation devenu en partie hors de contrôle. Il reste à construire une résistance citoyenne organisée à l’égard des dérives d’abord austéritaires, puis autoritaires et militarisées de la présidence Hollande, qui s’avèrent autant d’applications d’éléments de programme frontiste ou des droites.

 

 

         Régions et quartiers populaires : l’unité du peuple dans la diversité de ses composantes territoriales

Les régions, quasi-entièrement à gauche depuis l’aventure sarkozyste, se sont avérées des boucliers, même partiellement, à l’égard de la politique austéritaire menée par l’exécutif. La possibilité d’un retour de certaines à la droite, voire de la conquête de certaines par le FN, phénomènes qui succéderaient au retour du Sénat dans l’escarcelle de la droite, s’explique d’abord par les dérives gouvernementales. L’authentique unité nationale, celle du peuple, est forte de la diversité de ses composantes territoriales et des contrepoids culturels et politiques qu’elles alimentent, outre-mer comme en métropole. Ce n’est pas celle qui s’épanche en propagande cocardière, au motif de la compassion à cultiver à l’égard des victimes collatérales d’un conflit Nord-Sud qui ne dit pas son nom.

La marche pour la dignité et les commémorations des dix ans des révoltes des banlieues (en 2005) l’ont enseigné : le maintien de la concorde civile et de la démocratie en France passe par l’arrêt des politiques de racialisation et xénophobes qui alimentent, dans un contexte de chômage endémique, les discriminations à l’égard des citoyen-nes et jeunes des quartiers populaires et multi-ethniques, et par voie de conséquence les radicalisations djihadistes.

La mobilisation des citoyen-ne-s et des jeunes est indispensable pour que cette échéance électorale ne soit pas l’occasion d’une nouvelle catastrophe politique. Après la réussite des actions écologistes malgré l’état d’urgence dans le cadre de la COP21, il s’agit de redoubler l’essai. En dépend la construction d’alternatives viables et pérennes à la gestion de crise menée par l’oligarchie néo-libérale et autoritaire.


 

Signataires : Karine Ballon documentaliste (Grenoble, 38), Franc Bardou poète et enseignant (Auterive, 31), Jean-Claude Bauduret ingénieur (Lectoure, 32), Adda Bekkouche juriste (Colombes, 92), Martine Boudet enseignante (Toulouse, 31), Marc Brunet enseignant (Cavaillon, 84), Christian Delarue cadre administratif (Rennes, 35), Monique Demare enseignante (Frangy, 74), Tosse Ekue animateur culturel (Toulouse, 31), Yann Fiévet socio-économiste (Ile de France), Claude Garcia médecin du travail (Toulouse, 31), Jérôme Gleizes, universitaire (Paris, 75), Agnès Jouan retraitée fonction publique syndicaliste (Paris, 75), Georges Labouysse historien (Toulouse, 31), Evelyne Perrin sociologue (Ile de France), Jean-François Pin responsable d’associations citoyennes (Ile de France), Gérard Tautil enseignant (Signes, 83), Béatrice Turpin cinéaste (Paris), Jean-Paul Vanhoove retraité (Ile de France), Mireille Wolff enseignante (Ile de France)

 

[1] Les régions ont pour fonction de gérer l’environnement et la transition énergétique, les parcs naturels, l’aménagement du territoire, les transports, la répartition des fonds structurels européens, le développement économique (innovation, enseignement supérieur et recherche), la formation professionnelle, les lycées, la culture, le sport, la politique de la ville.

Suspension des campagnes du Partit Occitan

Après les attentats survenus hier à Paris, le Partit Occitan suspend ses campagnes pour les élections régionales.

Voir les communiqués de presse :

La charte européenne : des arguments pour convaincre/ Argumentari per convéncer, par David Grosclaude

Drapeau_de_lUnion_européenneLe 27 octobre le Sénat sera saisi de la question de la ratification de la Charte européenne des Langues Régionales ou minoritaires du Conseil de l’Europe.Le Sénat aura à débattre d’un projet de loi qui pourrait permettre à la France de ratifier ce texte.

La procédure retenue est l’intégration d’un article nouveau dans la Constitution qui indiquera que la France peut ratifier la Charte. Cela implique que le Parlement réuni en Congrès doit voter avec une majorité de 3/5 l’article en question.

Il faut donc convaincre une large proportion de sénateurs et de députés. Ces derniers ont déjà donné un signe positif en votant en janvier 2014 un texte identique à celui que le gouvernement soumet à la réflexion des sénateurs.

Notre association a décidé de mettre à disposition de tous un document simple qui explique ce qu’est la Charte européenne et qui donne des arguments afin d’inciter les parlementaires à voter ce texte.

En effet nous pensons, au delà de toute considération partisane, que la ratification par la France de ce texte serait un progrès pour notre langue et pour toutes les langues régionales.

Cette ratification aurait d’une part un effet symbolique et elle permettrait ensuite de pouvoir envisager le vote d’une loi qui donnerait un statut clair à l’occitan et aux autres langues de France.

Le document que nous avons préparé est joint à ce message ; il est aussi à votre disposition sur le site de l’Association des Élus Occitans http://www.elegitsoccitans.eu (en format pdf sous le titre « documentacion Carta europèa »).

Il contient :

1) Un argumentaire court qui permet d’expliquer pourquoi il faut ratifier la Charte européenne (merci à Henri Giordan pour avoir rédigé cet argumentaire).

2)Le compte-rendu du conseil des ministres du 31 juillet dernier annonçant le projet de loi du gouvernement.

3)Le texte de la Charte où sont indiqués les 39 engagements qui seraient ratifiés par la France, si le vote du Congrès était positif.

4)La déclaration interprétative remise par la France en 1999 lors de la signature de la Charte.

5)Le texte qui a été adopté par environ 70% des députés le 28 janvier 2014 favorable à la ratification de la Charte par la France.

6)Le résumé de la discussion qui a eu lieu le 11 juillet dernier à l’initiative de l’Associacion deus Elegits Occitans / Association des Élus Occitans, avec des représentants du monde associatif.

Nous ajoutons à cela un article de Henri Giordan à propos du rapport Alfonsi sur les langues menacées de disparition, adopté par le parlement européen le 9 octobre 2013. Ce rapport n’est pas sans lien avec la question de la Charte.

documentacion Carta europèa2013-10-09 Rapport AlfonsiLo 27 octobre lo Senat començarà de discutir de la question de la ratificacion de la Carta europèa de las Lengas Regionaus o minoritàrias deu Conselh de l’Euròpa. Los senators aurà a debatre d’un projècte de lei que poiriá permetre a França de ratificar aquel tèxte.

Lo caminament retiengut es l’integracion d’un article novèl dins la Constitucion que dirà que França pòt ratificar la Carta. Aquò significa que lo Parlament amassat en Congrès dèu adoptar amb una majoritat dels 3/5 l’article en question.

Es per aquò que cal convéncer una granda partida dels senators e dels deputats. Aquestes an ja donat un signe positiu en votant al mes de genièr de 2014 un tèxte identic al qu’es somés a la reflexion dels senators.

Nòstra associacion decidiguèt de metre a disposicion de tots un document simple qu’explica çò qu’es aquela Carta europèae que dona d’arguments per convéncer los parlamentaris que cal votar aquel tèxte.

Pensam, per delà totas las consideracions partisanas, que la ratificacion per França d’aquel tèxte seriá una avançada per nòstra lenga e per las autras lengas regionalas.

Primièr,la ratificacion seriá fòrta d’un punt de vist simbolic mas tanben permetriá que nos encaminèssem cap al vòte d’una lei que donariá un estatut clar a la lenga occitana e a las autras lengas de França .

Lo document qu’avèm preparat es junt a aqueste messatge. Es tanben a vòstra disposicion sul site de l’Associacion dels Elegits Occitans http://www.elegitsoccitans.eu ( en format pdf jol títol « documentacion Carta europèa »).

I trobaratz :

1) Un argumentari cort que permet d’explicar perqué cal ratificar la Carta europèa ( mercés a Henri .Giordan per aver redigit aquel argumentari)

2)Lo rendut-compte del conselh dels ministres del 31 de julhet qu’anóncia lo projècte de lei del govèrn.

3)Lo tèxte de la Carta amb los 39 engatjaments que serián ratificats per França lo vòte del Congrès foguèsse positiu.

4)La declaracion interpretativa remesa per França quand signèt la Carta en 1999.

5)Lo tèxte que foguèt adoptat per quasi 70% dels deputats lo 28 de genièr de 2014 e favorable a la ratificacion de la Carta per França.

Un resumit de la discussion que se debanèt lo 11 de julhet passat convidada per l’Associacion deus Elegits Occitans/Association des Élus Occitans amb de represetants del monde associatiu

Metèm tanben a vòstra disposicion un article de Henri Giordan que parla del rapòrt Alfonsi sus las lengas menaçadas de disparicion e adoptat pel parlament europèu lo 9 d’octobre de 2013. Aqueste rapòrt es segur ligat a la question de la Carta

 

DAVID GROSCLAUDE