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Montauban – Brigitte Barèges impose un festival unique

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Brigitte Barèges a décidé de ne plus subventionner qu’un seul festival en 2015. Les festivals Alors…Chante !, DanseS en places ou le Festival de jazz n’existeront plus dès la saison prochaine.

Il s’agit là d’une décision politique arbitraire, imposée sans concertation ni dialogue aux responsables, bénévoles, Montalbanais et festivaliers. A aucun moment elle n’a été évoquée, ni en conseil municipal, ni en commission culture. Elle ne figurait pas dans le programme municipal de Mme Barèges.

La municipalisation d’un seul et unique festival aura des conséquences désastreuses. Elle signifie de fait la fin de l’indépendance de la programmation, l’arrêt des relations étroites tissées par chacun depuis des années, la fin de positionnements reconnus dans le paysage culturel, l’abandon de tout projet culturel cohérent avec le territoire, d’aide à la création, de découverte de talents. Ce futur grand festival sera un « fourre-tout », avec du jazz, de la chanson francophone, des spectacles pour enfants, de l’humour… L’unique ambition qui se dessine semble être d’intégrer cet événement dans une stratégie de communication globale de la ville, en concentrant les moyens sur des têtes d’affiches et un public extérieur.

L’argument budgétaire sert de prétexte à Mme Barèges pour rogner sur les crédits de la culture de Montauban, ville d’Art et d’Histoire, et satisfaire une vision personnelle déconnectée de toute réalité locale ou nationale.

Une pétition sera lancée dans les prochains jours, nous appelons les Montalbanais à la signer et la diffuser.

Gaël Tabarly
Conseiller municipal d’opposition – groupe Montauban Demain
Partit Occitan

La crise nous rend idiots !

La crise est partout ! Elle s’infiltre partout ! Elle est à la une des médias chaque jour. Elle est à la fois une explication, une excuse et un prétexte. La crise est dans les associations, dans les entreprises, dans les partis. Mais qui est-elle ? Elle est différente selon la place que vous occupez dans la société. Elle n’est donc pas objective, elle n’est pas une série de chiffres. J’aurais envie de paraphraser Freud et de vous dire : « la crise est une perverse polymorphe ! »

Pourtant, elle explique tout, même l’inexplicable, elle justifie tout, même l’injustifiable. Cependant, elle n’est que le constat d’échec d’un système économique et politique, malgré les avertissements lancés il y a plus de quarante ans par des hommes tels que Andre Gorz, Denis de Rougemont, René Dumont et d’autres encore. La société de consommation a du plomb dans l’aile ; elle est violente gaspilleuse, climatiquement mortelle, socialement destructrice. Pourtant, personne ne veut en sortir.

Il y a des signes à ce refus d’une voie nouvelle ; j’en cite des presque anecdotiques : la voiture électrique par exemple ; on ne touche pas à la bagnole mais on « l’écologise ». Foutaise ! Le gaz de schiste ! On produit du CO2 mais moins cher ! La relance par la consommation est un autre de ces signes.

Le plus pathétique de tout est dans le slogan : « il faut exporter ! être compétitifs ! » Que l’on m’explique comment les choses se passeront quand tous les Etats du monde auront une balance commerciale excédentaire ? Ça n’est pas possible à moins de vendre sur Mars !

Je ne reviens pas sur les dégâts sociaux et humains de la crise sous sa forme économique. On les connait. Mais il faut dire aussi avec honnêteté que ce ne sont pas les premiers touchés par la crise qui se rangent à tous les coups du côté des solutions intelligentes. Je veux dire par là que le vote populaire en faveur de l’extrême droite qui existe chez nous illustre bien la difficulté d’être à gauche.

Et d’ailleurs quelle gauche ? Celle qui ne connait pas d’autre voie que celle d’un libéralisme à peine amadoué ? Celle qui ne jure que par une reprise de la consommation de masse ? Celle qui n’a pas encore remis en cause les indicateurs classiques que sont le PIB et autres sigles inopérants et désuets ? Celle qui croit que la France est un modèle pour l’Europe et le monde ?

La crise ne nous rend pas intelligents. Elle ne nous aide pas à améliorer nos institutions. La France s’entête dans un présidentialisme ridicule qui anesthésie tout le débat politique. La réflexion sur la décentralisation est quasi nulle et se limite à quelques affirmations non étayées et économicistes sur des régions plus « performantes ». L’Europe est absente de tous les débats si ce n’est pour faire peur. Le fédéralisme est utilisé comme un épouvantail. Ouf ! On a eu peur de l’Écosse mais tout va bien ils ont voté non ! Mais oui Monsieur Poutine, prenez la Crimée et vous reprendrez bien un bout d’Ukraine !

La crise ne nous rend pas intelligents ni dans les associations ni dans les partis politiques, ni dans les médias ; nulle part. Et pourtant c’est maintenant qu’il faut penser, réfléchir, inventer.

Les solutions de demain sont dans les têtes et les écrits des plus marginaux d’aujourd’hui. L’occitanisme en fait partie, parmi d’autres, sans le savoir sans doute.

Un film (d’une nullité affligeante par ailleurs) fait un carton sur les écrans du monde : il s’agit de « Lucy » de Luc Besson. Il y a pourtant un bon thème à la base, à savoir que le cerveau humain ne serait utilisé qu’a 10% de ses capacités. Le cinéaste a dû tourner en « mode crise ». Il n’a utilisé de mon point de vue que 5% du potentiel du sujet, exactement comme ce qui se passe pour nous en période de crise. Mais si ce film a du succès c’est peut être un signe d’espoir, une conscience collective vague que les solutions existent, enfouies, et peut être même refoulées. Nos cerveaux sont bridés, par la peur du changement, la peur d’abandonner ce monde où la compétition par la consommation est notre moteur. D’autres se crispent sur de prétendues convictions religieuses. Les intégristes de tout poil se multiplient. Je ne sais pas si Dieu est touché par la crise mais ceux qui prétendent le servir vont mal.

De la quantité il faut passer à la diversité. Plus rien ne peut plus justifier que l’on sacrifie l’intelligence, ni l’urgence de résoudre la crise, ni les risques d’explosion ça ou là dans le monde. Rien n’est plus urgent que d’alimenter les cerveaux, de les nourrir. Il nous reste à réfléchir si l’on veut encore manger demain. Sinon, la crise nous rendra définitivement idiots, donc dangereux.

David Grosclaude

Comprendre le changement climatique en vidéo

Une ONG canadienne (GLOBAIA) a développé un court vidéo-clip présentant l’état de la connaissance scientifique sur les changements climatiques. Pédagogique, animé, il est à regarder et diffuser massivement !


Ce que l’on sait des changements climatiques… par PartitOccitanTV

En savoir plus sur l’ONG :

Globaïa est une organisation sans but lucratif fondée en 2009, au Québec, Canada.

Notre rôle est d’encourager une prise de conscience des citoyens et de la société face aux changements globaux qui caractérisent notre époque. Nous faisons le pari de devenir un incubateur de représentations du monde adaptées aux nouvelles réalités socioécologiques. Notre engagement vise à transformer et à unifier nos perceptions pour renforcer notre capacité collective à surmonter les obstacles posés par les excès de notre civilisation. Les sciences de l’Univers, de la Terre, de la Vie et de l’Humain constituent notre matière de travail.

Collectivement, nous, les humains, traversons une troisième phase d’intensification de notre influence au sein du système terrestre. Après l’invention de l’agriculture et la révolution industrielle, la « grande accélération » de l’après-guerre continue de transformer radicalement, depuis plus de 60 ans, le visage de notre planète. Ces métamorphoses profondes affectent tant l’environnement que les cultures, le climat et les espèces aussi bien que l’imaginaire et l’inconscient.

À la croisée de l’art et de la science, Globaïa mène des travaux de recherche, conçoit et diffuse des outils et des œuvres, réservant une place de choix à la dimension visuelle comme moyen supplémentaire de comprendre les grands enjeux environnementaux et sociaux de notre temps.

Humanistes et universalistes, nous souhaitons ultimement contribuer à pacifier les différents rapports qu’entretiennent les humains — entre eux ainsi qu’avec notre planète.

Béarn : Occitanisme, refòrma territoriau, eleccions, crisi, cambiament climatic, politica lingüistica…

Terèsa de Boissezon, conselhèra municipau de Lescar
Patric Mauboulès conselhèr municipau de Vilhèra
David Grosclaude conselhèr regionau d’Aquitània

Occitanisme, refòrma territoriau, eleccions, crisi, cambiament climatic politica lingüistica…

Caras amigas
cars amics ,

Qu’èm tres elegits qui avem participat a BASTIR ! Qu’avom lo parat de ns’arretrobar au parat de la preparacion de las eleccions municipalas.
Que volerem prumèr har un bilanç dab vosautes e escotar lo vòste punt de vista.
Que’vs prepausam de ns’amassar entà discutir de las accions a viéner deus occitanistas en Bearn.
Après las eleccions municipaus, mentre que la reforma territoriau ei discutida au Parlament, abans d’autas escadenças electoraus en 2015,après la creacion d’ua Associacion deus Elegits Occitans gessida de la dinamica creada per BASTIR que volerem har lo punt dab vosautes.
aquesta amassada que’s vòu a l’encòp un moment de debat e d’informacion mutuau sus la sitaucion actuau.
Quin l’occitanisme e’s deu posicionar entà poder parlar publicament ? Dab qui podem tribalhar ? Quaus seràn las consequéncias de la refòrma territorau en cors ? On n’èm de la politica lingüistica ?
Quin l’occitanisme ei pres en compte en lo debat politic actuau ? Quinas relacions dab organizacions qui, en teoria, deverén estar un sostien de las nostas ideas ?
Totas las autas questions mei qui voleratz hicar sus la taula que seràn planviengudas.

Que’vs balham rendetz-vos lo dijaus 27 de noveme a 20h 30 au complèxe de la Republica de Pau a la sala 501

Nous sommes trois élus occitanistes en Béarn qui ont participé à BASTIR ! Nous avions eu l’occasion de nous retrouver lors de la préparation des élections municipales.
Nous vous proposons de nous réunir à nouveau, tout d’abord pour faire un bilan et pour entendre votre point de vue .
Il s’agit de discuter et de débattre des actions à venir de l’occitanisme en Béarn.
Après les élections municipales, alors que la réforme territoriale est discutée au Parlement, avant des échéances électorales en 2015, après la création d ‘une Association des Élus Occitans sortie de la dynamique de BASTIR ! nous voudrions faire le point avec vous.
Cette réunion se veut un moment de débat et d’information mutuelle ur la situation actuelle.

Comment l’occitanisme doit-il se positionner pour parler publiquement ? Avec qui pouvons nous travailler ? Quelles seront les conséquences de la réforme territoriale en cours ? Où en est-on de la politique linguistique ? Comment l’occitanisme est-il pris en compte dans le débat politique actuel ? Quelles relations avec des organisations qui, en théorie devraient être un soutien à nos idées ?
Toutes les autres questions autres que vous souhaiteriez mettre sur la table seront les bienvenues.

Nous vous donnons rendez-vous le jeudi 27 novembre à 20 h 30 salle 501 du Complexe de la République à Pau

David Grosclaude en mission à Madagascar

David Grosclaude était en mission à Madagascar pour la région Aquitaine.

Equipements aquitains envoyés à Madagascar : livrés, installés et inaugurés !

Promis par Alain Rousset, président du Conseil régional d’Aquitaine, lors de son déplacement à Madagascar en janvier 2011, des équipements aquitains avaient été envoyés début juin 2014 à trois lycées techniques de l’île, afin de soutenir la formation professionnelle des jeunes malgaches. Il y a quelques jours, l’heure était à l’inauguration !

En mission à Madagascar, David Grosclaude, conseiller régional d’Aquitaine en charge des langues et des cultures régionales et président du groupement Inter Assemblée « Europe-International », a inauguré mardi 28 octobre 2014 l’installation des équipements aquitains au sein d’un des trois lycées bénéficiaires de cette opération, le lycée Alarobia, à Antananarivo. Il était aux côtés de Horace Gatien, ministre de l’emploi de l’enseignement technique et de la formation professionnelle et d’Andrej Rogulsky, conseiller de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France à Madagascar.

Les 45 machines transférée, d’une valeur d’1 M€, ciblent quatre grandes filières professionnelles : « Electronique – électrotechnique », « Fabrication mécanique – chaudronnerie –structure métallique », « Maintenance automobile », et « Ouvrage bois ». Le don de ces équipements, disponibles suite à la réforme du baccalauréat STI (Sciences et Technologies de l‘industrie), par douze lycées professionnels aquitains, permet de
répondre aux besoins exprimés par les lycées de Beravina, Ampasampito et Alarobia à Madagascar.

Cette opération s’est doublée d’une action de renforcement des capacités pédagogiques et de formation à l’utilisation des matériels par le Rectorat de l’Académie de Bordeaux : 5 enseignants aquitains se sont rendus à Madagascar en juin et octobre 2014, à la rencontre de leurs homologues malgaches. Ce projet constitue une première réponse aux nouveaux besoins de formation technique et professionnelle à Madagascar et aux attentes nombreuses des enseignants et des jeunes en formation qui savent que leur école doit être celle de la réussite.

L’occitanisme se dote d’un « think tank », laboratoire d’idées

Réunis en Assemblée Générale à Bize-Minervois (11), les membres et contributeurs de l’ADEO ont acté le changement statutaire de l’association dont les objets deviennent désormais ceux d’un « think tank » occitaniste.
L’ADEO est en outre dotée d’un comité scientifique, chargé de l’élaboration d’un programme de publications.
Une première publication intitulée « Gaz de schiste : manuel occitan de désintoxication » sera prochainement lancée.


Extraits des statuts :

Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 18 août 1901. Cette association a pour titre : ASSOCIACION PEL DESVOLOPAMENT DE L’ESCRICH OCCITAN (ADEO).

L’ADEO est un laboratoire d’idées, un « think tank », ayant pour objet la production et la diffusion de solutions inspirées par la pensée occitane en matières de politiques publiques en Occitanie, en France, en Europe et au niveau international.

Plus généralement, l’ADEO popularise les idées politiques occitanes autour des principaux enjeux du monde contemporain. Elle s’adresse ainsi aux acteurs occitans, mais aussi au monde politique, aux médias, aux entreprises et au grand public.

L’association est dotée d’un Comité scientifique. Le Conseil d’Administration en désigne les membres au regard de leurs compétences scientifiques. Il désigne aussi un Président du Comité scientifique, membre de droit de ce même Conseil d’Administration. Le comité scientifique donne un avis et émet des propositions sur le programme de travail de l’association. Ses membres participent dans leurs domaines de compétences, aux activités de l’association.

Tolosa: acamp de sosten al referendum de Catalonha

Tolosa: acamp de sosten al referendum de Catalonha

Los manifestants denóncian davant lo consolat d’Espanha lo blocatge per lo govèrn espanhòl del vòte dels catalans.

Lo collectiu tolosan de sosten al referendum de Catalonha protestèt dissabte passat davant lo consolat d’Espanha. Demest los acampats i aviá l’elegit del Partit Occitan, Guilhèm Latrubesse. A la velha de la fèsta nacionala d’Espanha, los manifestants volguèron mostrar lor indignacion per que lo govèrn espanhòl demandèt al Tribunal Constitucional d’enebir la tenguda del referendum previst pel 9 de novembre.

David Grosclaude sur la crise à Radio Pais

La davalada a Ràdio País

Suite à la réunion du 25 septembre dernier à Ràdio País, les procédures de licenciements ont bien été suspendues mais les salaires de ce mois de travail écoulé ont eu quelques difficultés à être versés. Non sans mal, le Conseil d’Administration a réussi à obtenir un prêt supplémentaire auprès de la banque pour payer les 6 salariés, vers le 8 octobre. Tout le monde attend à présent, avec impatience, le versement du Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique (F.S.E.R.), qui dépend du Ministère de la Culture et de la Communication. Une première tranche de 43.000 euros semble être acquise. Le dossier de Ràdio País doit passer en commission cette semaine.

Rasclat coma un patanon ?

Mais les difficultés financières de Ràdio País sont loin d’être réglées, d’autant que rien n’est encore établi pour 2015. Rien, pour l’instant, de la part des administrateurs puisque aucun projet éditorial ou financier, aucune programmation ou simple projet de grille des programmes et encore moins de demande de subvention n’est arrivé sur la table du principal financeur : le Conseil Régional d’Aquitaine.

L’élu en charge de la culture et la langue occitane David Grosclaude tient avant tout à nous préciser qu’en tant qu’élu, il n’a « absolument rien à dire à une association sur la nature du projet qu’elle souhaite porter, ni à entrer dans l’organisation de cette association.  Et encore moins en ce qui concerne les médias, où nous respectons et préservons l’indépendance ».

La seule précision que s’autorise à donner l’élu régional est la suivante. « Nous finançons aujourd’hui Ràdio País à hauteur de 60.000 euros, uniquement pour des raisons linguistiques. Aucune autre radio d’Aquitaine n’est soutenue financièrement de cette façon. Le critère unique d’attribution d’aides de notre part est basé sur le projet porté pour la langue occitane. L’objectif que nous avons, dans le cadre de la politique linguistique votée par une majorité élue démocratiquement, est triple en ce qui concerne l’occitan. Il s’agit du développement de la langue, de sa transmission auprès des jeunes générations et plus généralement de son attention auprès de la jeunesse. Si le projet d’une association qui nous sollicite ne porte pas ces trois éléments là, nous ne finançons pas ».

La dégradation de l’environnement tue déjà

Rémi, 21 ans, est tombé sur l’un des ces nouveaux champs de bataille indignes d’une démocratie ! La puissance publique locale défend un projet vieux de 25 ans ! Comme si nous n’avions rien appris des ravages portés par le productivisme qui se cache derrière le projet du barrage de SIVENS ?

Autisme, intérêts inavouables, clientélisme, manque de courage = un mort ! Cette mort dans ces circonstances est inacceptable !

Tous les “grands projets inutiles” qui mettent en péril l’environnement et le droit des citoyens de disposer de l’utilisation de leur territoire doivent être remis sur la table de la discussion et de l’intérêt présent et à venir !

Anne-Marie Hautant
Secrétaire fédérale du Partit Occitan
Vice-présidente de la région PACA

Montauban : lutter contre les empreintes publicitaires

L’association Paysages de France accuse Mme Barèges d’infraction au règlement encadrant les panneaux publicitaires lumineux de la ville (voir cet article). Il s’agit notamment des panneaux vidéos récemment installés Route de Paris et Route de Toulouse.La maitrise des empreintes publicitaires (panneaux d’affichages, publicités, enseignes de magasins…) questionne notre rapport à l’espace dans lequel nous vivons, mais aussi le modèle de société que nous défendons. C’est un enjeu fondamental du développement durable d’une ville : il influence l’image que donne une ville à ses visiteurs, la pollution visuelle, les nuisances liées à l’éclairage, la préservation des paysages et des bâtiments, en particulier pour une ville classée Pays d’Art et d’Histoire.

Dans son programme pour les dernières élections municipales, Roland Garrigues souhaitait d’ailleurs aborder ce sujet de façon concertée et volontariste.

Alors que les publicités en tous genres prolifèrent un peu partout dans la ville à une vitesse accélérée, en particulier en zone Nord, voici nos propositions visant à mettre en œuvre les objectifs suivants :

1/ Maîtriser l’impact visuel des empreintes publicitaires :

  • Réduction de moitié du nombre de panneaux publicitaires d’ici à 2016, avec des quotas par rue et par quartier et en s’attaquant en priorité aux entrées des villes
  • Non-reconduction des contrats publicitaires arrivant à échéance
  • Réduction de la surface des écrans existants
  • Encadrement strict des enseignes de grandes surfaces, en particulier en zones commerciales

2/ Maîtriser l’impact écologique des publicités urbaines :

  • Réduction de la consommation de papier par la réduction du nombre de panneaux publicitaires
  • Arrêt de tous les éclairages lumineux de 20h à 7h et interdiction de l’éclairage dans des zones ne disposant pas d’éclairage public
  • Encadrement plus strict des écrans vidéos existants (distance des habitations et des voiries) débouchant sur une interdiction à terme.
Gaël Tabarly
Conseiller municipal et communautaire
Partit Occitan
gael.tabarly[a]montauban-demain.com