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Sivens : un dialogue ouvert est nécessaire

Le conseil général a confirmé ce matin « l’impossibilité de poursuivre les travaux » sur Sivens. Après les fortes tensions de ces derniers jours, l’apaisement était indispensable.

 

Cependant de nombreuses questions restent ouvertes suite au rapport des experts qui jugent notamment le barrage surdimensionné. A défaut d’être discutées dans le Tarn, ces questions devront être mises en débat ce mardi avec la ministre de l’écologie et les parties prenantes : agriculteurs de proximité, défenseurs du patrimoine environnemental, citoyens et consommateurs locaux.

 

Le Partit Occitan s’associe par ailleurs aux nombreuses initiatives prises en hommage à Remi Fraisse et appelle à participer à  la marche blanche prévue ce dimanche à Sivens.

Réforme territoriale : les départements pourront-ils choisir leur région ?

Le Sénat a assouplit le 30 octobre dernier les modalités du « droit d’option » prévu dans le texte sur la réforme territoriale.

Ce droit vise à permettre à certains départements de choisir à quelle région ils pourraient être rattachés.

Le texte initial, voté à l’Assemblée Nationale contre l’avis du gouvernement, avait supprimé l’obligation d’un référendum local pour valider le nouveau choix de rattachement régional. Les sénateurs ont encore assoupli la mise en application de ce droit en imposant à la région délaissée un vote à une majorité des 3/5e pour empêcher le départ du département concerné.

L’Assemblée Nationale, qui rediscutera prochainement du texte amendé par le Sénat, devrait rétablir son texte initial. C’est elle qui aura, in fine, le dernier mot.

Pour les parlementaires régionalistes et le Partit Occitan, ce droit d’option doit être totalement dévérouillé pour permettre à chaque territoire, en fonction de ses spécificités culturelles, historiques ou sociales de choisir sa région de rattachement.

Pour information, voici la carte étudiée par Libération :

 

Et la carte proposée par le Partit Occitan :

Burkina : Non au pouvoir à vie, non au tripatouillage constitutionnel

Blaise Compaoré est arrivé à la tête du Burkina Faso en 1987 par un coup d’Etat au cours duquel Thomas Sankara a été assassiné.
Au pouvoir depuis 27 ans, il veut modifier la Constitution de son pays pour se représenter en 2015. Il multiplie les pressions sur les députés burkinabé pour recueillir un vote à la majorité qualifiée le 30 octobre qui lui permettrait de changer l’article 37 de la Constitution, qui limite le nombre de mandats présidentiels.
Une large part du peuple burkinabé refuse ce tripatouillage qui ouvre la voie au pouvoir à vie. Plusieurs fois depuis 2013, par dizaines de milliers, les burkinabés sont descendus dans la rue pacifiquement pour refuser une telle modification et demander une alternance ainsi que le respect de la démocratie.
Dans ce pays, la majorité du peuple vit dans la misère, malgré une croissance économique importante. La corruption fait rage, les richesses ne profitent qu’à quelques-uns, les indices de développement humain sont parmi les plus faibles de la planète.
Le coup de force institutionnel, la tentative de se maintenir au pouvoir, risquent de déstabiliser le Burkina Faso. Ils risquent aussi de perpétuer une situation où Compaoré, en complicité avec les différents pouvoirs français, joue un rôle de pompier-pyromane dans la sous-région.
C’est le scénario du pire qu’il faut refuser. D’autant que les conditions sont réunies pour une alternance apaisée. Les organisations de la société civile et l’opposition unie au Burkina appellent à de grandes manifestations à partir du 28 octobre.
L’aboutissement d’un véritable processus démocratique est aujourd’hui essentiel et urgent. Il est mis à mal par le pouvoir burkinabé. La France, qui a fait de Compaoré un pilier essentiel de sa politique de puissance, doit cesser d’être complice d’une telle forfaiture.
Les organisations signataires appellent à manifester leur solidarité avec le peuple burkinabé le : jeudi 30 octobre 2014 à partir de 18 h 00  devant l’Ambassade du Burkina Faso, 159 Boulevard Haussmann, Métro Miromésnil

 

 Premiers signataires : Le Balais Citoyen, UPC Burkina, MPP, UNIR/Parti Sankariste section de France, Association des étudiants Burkinabé en France, MBDHP, Collectif contre la confiscation démocratique au Burkina, collectif Y en a marre Paris, Survie, Sortir du colonialisme, Union des populations du Cameroun, Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA), Parti communiste français, AFASPA (association d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique), Afrique en luttes, Parti de gauche Conseil National pour la Résistance-Mouvement Umnyobiste (CNR-MUN, Cameroun), Campagne « Justice pour Sankara justice pour l’Afrique », MRAP, Ensemble !, Partit Occitan

Le Partit Occitan s’ouvre à la société civile

Réuni en Congrès à Bize-Minervois (11), les délégués du Partit Occitan ont acté l’ouverture du mouvement à la société civile. Des propositions concrètes seront prochainement formulée par le Bureau Fédéral et le Conseil Fédéral.

Nouvel article 10 des statuts – Participation du mouvement occitaniste et implication citoyenne

Le Partit Occitan s’inscrit dans une démarche d’ouverture à la société occitane, dans le respect des principes fondamentaux inscrits dans sa Charte. Il associe donc à ses initiatives tout citoyen qui se reconnaît dans ces principes fondamentaux.